Dvdclassik : cinéma et DVD

Exauçons le souhait de Roy en évoquant cette actrice qui aura 71 ans le 24 avril 2005.



Shirley Maclaine (soeur de l'acteur Warren Beatty) se consacra à la danse et débuta sur scène à Broadway en 1951. Elle aborda le théâtre un peu plus tard et le succès qu'elle remporta dans <<The pajama game>> lui permit de signer un contrat avec Hal.B Wallis, de la Paramount, et de faire ses débuts à l'écran l'année suivante.

Son premier film comme interprète principale s'effectue sous la direction du maître du suspense Alfred Hitchcock dans "Mais qui a tué Harry" ou elle impose déjà son talent de comédienne dans ce film insolite, cocasse et dramatique.

Par la suite, elle tournera plusieurs comédies qui exploiteront son personnage de rigolote sexy à la fois fragile et désirable pour les hommes. Elle montra un égal talent pour les sujets dramatiques ou la comédie musicale.

Filmographie sélective : (Film vu par Bogie)

Le Tour du Monde en 80 jours de Michael Anderson (1956)
La Vallée de la poudre de George Marshall (1958)
Comme un torrent de Vincente Minnelli (1958)
Une fille très avertie de Charles Walters (1959)
La Garçonnière de Billy Wilder (1960) Délicieusement drôle et adorable
Deux sur la balançoire de Rober Wise (1963) découvert récemment et disponible en DVD zone 2 MGM
Un hold-up extraordinaire de Ronald Neame (1966)
Sweet Charity de Bob Fosse (1969)
Sierra torride de Don Siegel (1970) Irrésistible en nonne façe à la nonchalance de Clint Eastwood.
Bienvenue Mister Chance de Hal Ashby (1979)
Tendres passions de James L. Brooks (1983) Enfin un oscar après plusieurs nominations.
Bons baisers de Hollywood de Mike Nichols (1990)
Un ange gardien pour Tess de Hugh Wilson (1994) Elle tient la dragée haute à Nicolas Cage dans cette comédie sans prétention.

Cette femme de caractère en dehors des plateaux de cinéma se consacre à d'autres activités artistiques : chanteuse, écrivain, woman shows etc...

Sorti de ma collec perso !

J'adore son côté pimpante et naive (je parle de ses rôles de jeunesse), de même que son dynamisme. Elle a parfois un côté garçon manqué mais sait être très sexy quand il le faut.

J'ai beaucoup d'affection pour cette dame, actrice qui me semble vraiment emblématique du modernisme hollywoodien, avec des personnages à cheval entre la comédie et le drame dans un même film (comme dans La Garçonière ou Comme un torrent).

Son jeu de séduction face à un Peter Sellers impassible dans Being there (Bienvenue Mr Chance) est particulièrement mémorable.

un des premiers trucs de la recherche d'images sur google:

J'ai découvert récemment Some came running au Cinéma de Minuit et j'ai été très touché par son personnage d'ex-prostituée, qu'elle incarne avec un naturel stupéfiant (elle m'a vraiment bouleversé lorsqu'elle dit à Sinatra qu'elle ne le "comprend" pas - lui et sa nouvelle, mais que cela ne l'empêche pas de l'aimer). Je place donc sa performance ici à côté de celle de The Apartment, où elle m'a presque fait monter les larmes aux yeux. Effectivement, comme le dit Roy, sous ses airs de garçon manqué et ses cheveux courts, elle sait être également très sexy. C'est somme toute une très belle femme.

Sinon que dire ? Elle est très drôle en nonne aux côtés de Clint, ou dans le Hitchcock... Elle est la seule raison pour laquelle j'aurais envie de revoir Around the World in 80 Days.

J'ai vu Some Came Running cette semaine et son interprétation est magique (comme le film d'ailleurs).
Son interprétation est touchante au possible, rien d'idiot chez ce personnage mais tout de la grâce, de l'innocence (oui, même une prostituée).

Y parait qu'elle s'est mise à boire

Arrête !!!

C'est la baronne de Rotschild !

Max Schreck a écrit :
Son jeu de séduction face à un Peter Sellers impassible dans Being there (Bienvenue Mr Chance) est particulièrement mémorable.

Je suis d'accord et j'ajouterai que Nicole Kidman s'en est bien inspirée dans Moulin Rouge.
Being There est un p'tit bijou d'humour, qui me fait penser à un Forrest Gump d'avant l'heure. Il est aussi prophétique de la perte du sens commun, à force d'abstraction et d'analyse, de notre époque, celle d'une lettre américaine - W - qui fait rire jaune et grincer les dents.

"J'aurais besoin d'un bon cow boy" et ces journalistes qui passent des heures à analyser cette phrase, pleine de métaphores imaginaires.

Shirley est craquante dans ce film.

Shirley m'émeut aux larmes dans The Appartment et me fait jubiler dans le merveilleux The Trouble with Harry.

Jeremy Fox a écrit :Shirley m'émeut aux larmes dans The Appartment et me fait jubiler dans le merveilleux The Trouble with Harry.

pareil elle est aussi tres bien dans IRMA LA DOUCE et LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS.

J’avais beaucoup aimé l’exubérance hétéroclite de Sweet Charity . Certes, ce n’est pas un film parfait – les films parfaits ne sont pas nécessairement les plus intéressants –, mais Bob Fosse a le mérite de chercher à inscrire la tradition d’un genre dans son époque.

Lord Henry a écrit :J’avais beaucoup aimé l’exubérance hétéroclite de Sweet Charity . Certes, ce n’est pas un film parfait – les films parfaits ne sont pas nécessairement les plus intéressants –, mais Bob Fosse a le mérite de chercher à inscrire la tradition d’un genre dans son époque.

J'ai la flemme de rechercher sur le net : ce n'était pas le premier film de Bob Fosse ?

bogart a écrit :

Lord Henry a écrit :J’avais beaucoup aimé l’exubérance hétéroclite de Sweet Charity . Certes, ce n’est pas un film parfait – les films parfaits ne sont pas nécessairement les plus intéressants –, mais Bob Fosse a le mérite de chercher à inscrire la tradition d’un genre dans son époque.

J'ai la flemme de rechercher sur le net : ce n'était pas le premier film de Bob Fosse ?

Effectivement, c'était sa première mise en scène.