Le Cinéma britannique

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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7swans
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Re: Le cinéma anglais

Message par 7swans »

Nada a écrit :Pour information, le British Film Institute a fait un top 100 du cinéma anglais avec plein de naphtaline dedans

Top 100
Intéressant!

Je suis en train de recouper plusieurs listes sur le cinéma anglais, je suis tombé sur ceci :
The Observer best British films poll 1984-2009
Avec les listes de Jonathan Coe, Ben Kingsley, Edgar Wright, Kevin MacDonald, entre autres...

Me concernant, j'associe rapidement le Cinéma Anglais à plusieurs réalisateurs, de périodes ou de genres assez différents (pour ceux qui me parlent le plus):
- Powell And Pressburger
- Joseph Losey
- Peter Greenaway
- Stephen Frears
- Michael Winterbottom
- Alex Cox
- Lynne Ramsay
- etc...

J'ai très envie de découvrir les films d'Ivory ou de Bill Douglas par exemple, de creuser certains sillons (Gregory's girl de Bill Forsyth ou Withnail and I de Bruce Robinson) ou de me pencher sur des films isolés qui attisent ma curiosité (My Summer of Love de Pawel Pawlikowski par exemple)
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Le cinéma anglais

Message par 7swans »

The 100 best British films - Time Out London :

http://www.timeout.com/london/feature/8 ... bestOf-100

And the winner is ...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Don't Look Now (1973)
Dir Nicolas Roeg (Julie Christie, Donald Sutherland)
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Profondo Rosso
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Re: Le cinéma anglais

Message par Profondo Rosso »

7swans a écrit :The 100 best British films - Time Out London :

http://www.timeout.com/london/feature/8 ... bestOf-100

And the winner is ...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Don't Look Now (1973)
Dir Nicolas Roeg (Julie Christie, Donald Sutherland)
Malgré quelque choix bizarre surtout sur les films récents(s'il fallait mettre un Bond pourquoi Dr No ? Pourquoi 24 hour twenty pepole et pas Control, Fish Tank mouais...) belle liste pas mal de trucs que j'ai envie de découvrir depuis longtemps comme Saturday Night Sunday Morning, Billy Liar, The loneliness of distant runner ça donne envie tout ça. J'en ai vu 45 dans le la lot 8)
Dernière modification par Profondo Rosso le 9 févr. 11, 16:18, modifié 2 fois.
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Re: Le cinéma anglais

Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit :s'il fallait mettre un Bond pourquoi Dr No ?
Pourquoi pas? Je trouve que c'est une des meilleures réussites de la franchise.
En tout cas la liste est intéressante, je ne maitrise pas assez pour juger, même si certains titre me paraissent un peu bas (Le Pont de la Rivière Kwai, The Offence, Zoulou)
En tout cas il y a un nom qui revient souvent et dont je n'ai jamais rien vu, c'est celui de Nicolas Roeg, il faudrait peut être que je me penche sur son cas.
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Profondo Rosso
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Re: Le cinéma anglais

Message par Profondo Rosso »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit :s'il fallait mettre un Bond pourquoi Dr No ?
Pourquoi pas? Je trouve que c'est une des meilleures réussites de la franchise.
Je l'aime beaucoup aussi mais je trouve par exemple qu'un Goldfinger , OHMSS ou Bon Baiser de Russie l'auraient plus mérités. The Family Way aurait bien mérité d'y figurer aussi ainsi que The Seventh Veil. Vu pas mal de classiques anglais ces temps ci il faudra que je reposte ça dans ce topic que je n'avais jamais vu !
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AtCloseRange
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Re: Le cinéma anglais

Message par AtCloseRange »

Tiens, Racket (The Long Good Friday) passe en ce moment sur Ciné Cinéma, je vais peut-être y jeter un oeil.

Une bonne liste même si effectivement certains films récents me font tiquer (Danny Boyle...). Etonné de voir la place des Kubrick ou des Lean.
Me manque le Wish You Were Here de David Leland avec la géniale Emily Lloyd.

Et puis pas un John Boorman, pas un Stephen Frears????

EDIT: O merveille, je découvre seulement que le Leland existe en DVD et même qu'on le trouve pas cher du tout ici avec sous-titres anglais:
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/3382889/ ... fer=search
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Re: Le cinéma anglais

Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit :
Rick Blaine a écrit :
Pourquoi pas? Je trouve que c'est une des meilleures réussites de la franchise.
Je l'aime beaucoup aussi mais je trouve par exemple qu'un Goldfinger , OHMSS ou Bon Baiser de Russie l'auraient plus mérités. The Family Way aurait bien mérité d'y figurer aussi ainsi que The Seventh Veil. Vu pas mal de classiques anglais ces temps ci il faudra que je reposte ça dans ce topic que je n'avais jamais vu !
Concernant Dr No, je le mettrais au même niveau que cette liste (bon, pas OHMSS en fait, je ne l'aime pas du tout, remplaçons le par Opération Tonnerre :D), le fait qu'il pose les fondations du genre à peut être fait la décision lorsqu'il a fallu l'inclure dans cette liste.
Certains film me paraissent aussi manquer, mais j'ai tant de lacune dans cette liste qu'elle est peut être pertinente, avec une plus vaste culture que la mienne.
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Re: Le cinéma anglais

Message par Profondo Rosso »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit :
Je l'aime beaucoup aussi mais je trouve par exemple qu'un Goldfinger , OHMSS ou Bon Baiser de Russie l'auraient plus mérités. The Family Way aurait bien mérité d'y figurer aussi ainsi que The Seventh Veil. Vu pas mal de classiques anglais ces temps ci il faudra que je reposte ça dans ce topic que je n'avais jamais vu !
Concernant Dr No, je le mettrais au même niveau que cette liste (bon, pas OHMSS en fait, je ne l'aime pas du tout, remplaçons le par Opération Tonnerre :D), le fait qu'il pose les fondations du genre à peut être fait la décision lorsqu'il a fallu l'inclure dans cette liste.
Oui je citais ces trois là car c'est les plus équilibrés entre la formule Bondienne et le cinéma classique leur permettant de figurer dans ce genre de top.Mon préféré est On ne vit que deux fois
qui comme Thunderball est trop délirant et excessif pour figurer dans des listes de prestige comme celle là mais sinon d'accord avec toi :wink: Tiens dans la liste The Railways Children me tente bien aussi...
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Flol
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Re: Le cinéma anglais

Message par Flol »

AtCloseRange a écrit :EDIT: O merveille, je découvre seulement que le Leland existe en DVD et même qu'on le trouve pas cher du tout ici avec sous-titres anglais
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/3382889/ ... fer=search
A ce prix-là, ça me tente un peu aussi...
Tu pourrais m'en dire plus sur ce film dont je n'avais jamais entendu parler il y a encore 2mn ?
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AtCloseRange
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Re: Le cinéma anglais

Message par AtCloseRange »

Ratatouille a écrit :
AtCloseRange a écrit :EDIT: O merveille, je découvre seulement que le Leland existe en DVD et même qu'on le trouve pas cher du tout ici avec sous-titres anglais
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/3382889/ ... fer=search
A ce prix-là, ça me tente un peu aussi...
Tu pourrais m'en dire plus sur ce film dont je n'avais jamais entendu parler il y a encore 2mn ?
Faut d'abord que je le revoie pour voir si mon souvenir ne l'a pas un peu enjolivé.
Ce film, c'est surtout la révélation d'une jeune actrice incroyable, Emily Lloyd dont la carrière a malheureusement fait un peu pschitt (on ne l'a guère plus revu après qu'elle ait tenté l'aventure hollywoodienne et après Et Au milieu Coule Une Rivière).
Le film jouait beaucoup sur sa nature et son personnage d'adolescente délurée au langage ordurier qui jurait dans l'Angleterre des années 60. Un film à la fois vraiment drôle et émouvant.
Je pourrais confirmer tout ça lorsque je l'aurai reçu.
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Re: Le cinéma anglais

Message par Flol »

Ok merci.
En tout cas, merci aussi à 7swans pour son lien : ça fait 2 heures que je le parcours (au boulot....bravo :?), et je suis en train de me noter une belle pelletée de films qui ont à priori tout pour me plaire (Gregory's Girl, Wonderland, Deep End, Under the Skin, A Room for Romeo Brass...).
Je sens que je vais pas tarder à remercier Play.com aussi ! :o
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Re: Le cinéma anglais

Message par riqueuniee »

AtCloseRange a écrit :
Ratatouille a écrit : A ce prix-là, ça me tente un peu aussi...
Tu pourrais m'en dire plus sur ce film dont je n'avais jamais entendu parler il y a encore 2mn ?
Faut d'abord que je le revoie pour voir si mon souvenir ne l'a pas un peu enjolivé.
Ce film, c'est surtout la révélation d'une jeune actrice incroyable, Emily Lloyd dont la carrière a malheureusement fait un peu pschitt (on ne l'a guère plus revu après qu'elle ait tenté l'aventure hollywoodienne et après Et Au milieu Coule Une Rivière).
Le film jouait beaucoup sur sa nature et son personnage d'adolescente délurée au langage ordurier qui jurait dans l'Angleterre des années 60. Un film à la fois vraiment drôle et émouvant.
Je pourrais confirmer tout ça lorsque je l'aurai reçu.
Ce film m'avait bien plu aussi,surtout,effectivement grâce à la prestation d'Emily Lloyd.Il semble que la carrière de David Leland ait fait quelque peu pschitt également.A moins qu'il ne s'agisse d'une non-distribution de ses films chez nous...
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Re: Le cinéma anglais

Message par riqueuniee »

Ratatouille a écrit :Ok merci.
En tout cas, merci aussi à 7swans pour son lien : ça fait 2 heures que je le parcours (au boulot....bravo :?), et je suis en train de me noter une belle pelletée de films qui ont à priori tout pour me plaire (Gregory's Girl, Wonderland, Deep End, Under the Skin, A Room for Romeo Brass...).
Je sens que je vais pas tarder à remercier Play.com aussi ! :o
Gregory's Girl,ce n'est pas mal du tout,mais Local Hero,du même Forsyth,c'est encore mieux.Un film que j'aime beaucoup (et qui est très récent) qui a été cité,c'est My summer of love
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Re: Le cinéma anglais

Message par Flol »

riqueuniee a écrit :
Ratatouille a écrit :Ok merci.
En tout cas, merci aussi à 7swans pour son lien : ça fait 2 heures que je le parcours (au boulot....bravo :?), et je suis en train de me noter une belle pelletée de films qui ont à priori tout pour me plaire (Gregory's Girl, Wonderland, Deep End, Under the Skin, A Room for Romeo Brass...).
Je sens que je vais pas tarder à remercier Play.com aussi ! :o
Gregory's Girl,ce n'est pas mal du tout,mais Local Hero,du même Forsyth,c'est encore mieux
Vu, et ça ne m'a que moyennement plu. Jolie atmosphère, mais pas mal d'ennui.
riqueuniee a écrit :Un film que j'aime beaucoup (et qui est très récent) qui a été cité,c'est My summer of love
Très bon film, dont je garde encore un excellent souvenir (alors que je l'ai découvert il y a environ 5 ans sur Canal).
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Re: Le cinéma anglais

Message par Profondo Rosso »

Hop vu pas mal de film anglais ces temps ci je remets quelques post de notez les films ici !

Saturday Night and Sunday Morning de Karel Reisz (1960)

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Dans les années 1960, à Nottingham, Arthur, un ouvrier de 24 ans, le week-end venu, s’étourdit dans les pubs pour oublier sa condition sociale précaire malgré son travail consciencieux à l’usine. Dès le samedi, la bière coule à flots pour lui et ses copains. Sa maîtresse, Brenda, une femme plus âgée que lui et épouse d’un de ses collègues de travail, lui est très attachée. Mais Arthur est bientôt attiré par une jeune fille de son âge, Doreen, une nouvelle relation qui a pour effet de rompre avec son morne quotidien.

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Saturday Night and Sunday Morning est un des films manifeste du "free cinéma" anglais, mouvement britannique des sixties équivalent à la Nouvelle Vague française même si plus politiquement engagée que cette dernière. Le phénomène trouve d'ailleurs en partie son origine du côté littéraire puisque certaines de ses préoccupation se retrouvent déjà chez les Angry Young Men, groupe de jeunes auteurs britanniques apparus durant les années cinquante. Leurs écrits se caractérisaient par la touche authentique et réaliste des milieux prolétaires dépeints, que ce soit les personnages type working class heroes favorisant une écriture au langage simple ou dans les situations issues du quotidien leur vaudront également le qualificatif de kitchen sink drama (variation du terme Kitchen sink painters
attribué au peintres réalistes anglais des années 40/50). Le film de Karel Reisz adapte donc un des livres les plus culte du mouvement, écrit par Alan Sillitoe (qui en signe également le scénario) en 1958 et qui verra un autre de ses écrits transposé dans le cadre du free cinéma avec La Solitude du Coureur de fond réalisé en 1962 par Tony Richardson (ici producteur).

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Saturday Night and Sunday Morning c'est donc aussi et surtout l'histoire d'un jeune homme en colère, ce Arthur incarné avec une fougue et authenticité peu commune par le jeune Albert Finney qui crève l'écran pour son premier rôle au cinéma. La vie d'Arthur se partage entre les semaines morne où il ronge son frein à l'usine et le weekend où enchaîne les beuveries épique au pub avec ses amis et aligne les conquête féminines. Car Arthur a trouvé la solution parfaite pour s'évader de ce Nottingham grisâtre, se ficher de tout et de tout le monde et n'en faire qu'à sa tête. Albert Finney campe ainsi un personnage impulsif et imprévisible dans ses actes comme ses propos, un gamin espiègle qui n'a aucune envie de grandir comme le montre d'hilarantes scènes où ils jouent de bien mauvais tours à ses congénères comme placer un rat mort au poste d'une collègue d'usine ou tirer au fusil à plomb dans la fesse d'une voisine récalcitrante. Arthur ne cherche qu'à vivre au jour le jour et sans attache, et le mariage aboutissement logique de tout les jeune gens de son âge est synonyme de prison à laquelle il faut échapper. Le film se fait le portrait d'une certaine Angleterre de l'après guerre résignée et sans perspectives. Les quidams qui ont connus la guerre et les privations se contente aisément d'un travail modeste et monotone qui leur apporte sécurité, la télévision leurs apportent une distraction bien suffisante et ils n'aspirent finalement à rien d'autres. La génération suivante, celles de leurs enfants ne se reconnaît pas dans cette perspective toutes tracée mais le film montre finalement l'impasse de ces jeunes gens face aux possibilités d'avenir terriblement limitées.

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Pour Arthur, l'étau va même se resserrer dangereusement lorsqu'il mettra enceinte une amante mariée où à travers la rencontre d'une jeune fille (Shirley Anne Field) plus délicate que ses conquêtes habituelles. Le filme nous promène ainsi au fil des pérégrinations quotidiennes et des pensées de Arthur dans une ligne narrative ténue et liées aux états d'âmes de son héros. La mise en scène de Karel Reisz est une alliance d'authenticité (qui se réperrcute dans les dialogues et situations où on évoque ouvertement le sexe, l'avortement...) et d'élégance nous faisant visiter les recoins les plus prolétaires de Nottingham avec ses pubs enfumés ou la pinte coule à flot, les plans d'ensemble de paysage avec cheminées d'usines à pertes de vues, espaces rural de plus en plus restreint, petites ruelles où jouent les gamins... La photo de Freddie Francis propose un noir et blanc somptueux et tout en nuances qui capte la vérité ce cadre tout en lui conférant une recherche visuelle toute cinématographique. La description est d'ailleurs loin d'être négative et avec le temps c'est une vraie nostalgie qui se dégage pour cette Angleterre chaleureuse et faîtes de plaisir simple comme la promenade dominicale à bicylette, les excursion à la pêche, les sorties au dancing (belle bande son mod jazzy du et bien évidemment les réunions au pub. La conclusion laisserais notre héros presque rangé mais rien n'est moins sûr tant rien ne laisse totalement penser que sa nature indomptée saura être domestiquée surtout quand on sait que la société anglaise sera amenée à être bien plus libérée dans un avenir proche.Le film est un immense succès et multipliera les récompenses en Angleterre pour son acteur principal et son réalisateur promis à un bel avenir.

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Saturday Night and Sunday Morning a également un immense impact sur la culture pop anglaise jamais démenti à ce jour. La chanson des Smiths There is a light tha never goes out de l'album The Queen is dead s'inspire d'une phrase de Doreen (I want to go where there's life and there's people devenant I want to see people and I want to see life) tandis le titre du premier album des Arctics Monkeys Whatever People Say I Am, That's What I'm Not (dont la pochette affiche le visage d'un pur lads glandeur clope au bec à la Albert Finney) reprend une des répliques cultes d'Arthur. On peut ajouter un titre des Stranglers et aussi de Madness en 1999 intitulé Saturday Night and Sunday Morning en hommage au film pour mesurer son importance dans l'appel à un nouvel idéal de vie pour les jeunes anglais. 5,5/6
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