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Publié : 2 avr. 05, 14:05
par -Kaonashi-
Ben Castellano a écrit :le problème c'est qu'il faut le lire avec la traduction du 1er Avril, "objet cinématographique ancré dans la réalité" :wink: ...
:o
J'ai cru comprendre qu'il y avait un truc, j'ai pas suivi... je vais jeté un oeil.
Ben Castellano a écrit :Les Cahiers ont balançé un texte sur le film visant à démontrer que Scorsese fait un cinéma complètement en dehors du réel (nouveau dada de la revue), à la limite mégalo dans l'utilisation de ses moyens.


C'est un truc à la mode, ça, le coup du "c'est pas réel, c'est pas du réalisme", etc... ça me rappelle des discussions, surréalistes justement, sur fdc... :roll:

Publié : 2 avr. 05, 14:07
par Ben Castellano
Bah les "Cahiers" font un gros trip là dessus... "Alexandre" c'est aussi vu reproché de ne pas être dans le "réel".

Publié : 2 avr. 05, 14:36
par -Kaonashi-
Ben Castellano a écrit :Bah les "Cahiers" font un gros trip là dessus... "Alexandre" c'est aussi vu reproché de ne pas être dans le "réel".
Put***... ça pue cette mentalité, je trouve.

Publié : 8 août 05, 11:56
par eric-v
Avec 4 mois de retard, j'ai vu le film hier soir, je viens vous donner mon avis sur Aviator. Je suis dans le camp de ceux qui ont passé un agréable moment et j'ai découvert un personnage très interessant qui par son inventivité le rapproche de Leonardo da Vinci.
Je viens aussi de lire les 25 pages de ce sujet et je suis assez surpris que personne n'ait noté ceci: Scorcese dénonce de façon très claire les imbrications qui existent entre hommes d'état et patrons de grosses entreprises sous la forme de pots de vin ou autres avantages en nature ou en liquidité. Ceci fait largement référence à la situation actuelle des états-unis qui sont dirigés par le lobby pétrole/armement.
Il me semble que c'est T.Roosevelt qui avait dit que le plus grand défi auquel l'état américain était confronté, était de rester indépendant des grandes entreprises privées, quelles qu'elles soient: C'est raté!

Re: The Aviator de Martin Scorsese

Publié : 8 août 05, 12:28
par Frank Bannister
Bob Harris a écrit : Tout simplement l'un des meilleurs Scorsese, je ne m'en suis pas encore remis.

Leonardo Di Caprio est extraordinaire.
tout à fait d'accord avec toi. j'ai adoré ce film. je ne suis pas un grand fan de Scorsese mais là, j'ai été scié. Je crois surtout que c'est le sujet du film qui m'a plu.

par contre, un collègue m'a dit que des élements peu glorieux de la vie d'Howard Hughes aurait été sciemment passé sous silence dans le film. Quelqu'un a entendu parler de ca? (j'entend, sur la période de sa vie traité dans le film).

Re: The Aviator de Martin Scorsese

Publié : 8 août 05, 12:41
par Bob Harris
Frank Bannister a écrit :par contre, un collègue m'a dit que des élements peu glorieux de la vie d'Howard Hughes aurait été sciemment passé sous silence dans le film. Quelqu'un a entendu parler de ca? (j'entend, sur la période de sa vie traité dans le film).
Oui, on en parle dans ce topic... Il était drogué et tout ça. Mais on s'en fout, c'est pas le sujet du film.

Re: The Aviator de Martin Scorsese

Publié : 8 août 05, 12:48
par mannhunter
Bob Harris a écrit :Il était drogué et tout ça. Mais on s'en fout, c'est pas le sujet du film.
dommage! :( :mrgreen:

Re: The Aviator de Martin Scorsese

Publié : 8 août 05, 12:57
par Frank Bannister
Bob Harris a écrit : Oui, on en parle dans ce topic... Il était drogué et tout ça. Mais on s'en fout, c'est pas le sujet du film.
ben,un peu quand meme...Scorsese évoque ses phobies, ses TOC, pourquoi pas la drogue?

Re: The Aviator de Martin Scorsese

Publié : 8 août 05, 13:09
par Gounou
Frank Bannister a écrit :
Bob Harris a écrit : Oui, on en parle dans ce topic... Il était drogué et tout ça. Mais on s'en fout, c'est pas le sujet du film.
ben,un peu quand meme...Scorsese évoque ses phobies, ses TOC, pourquoi pas la drogue?
Parce que, comme cela a déjà été dit, ce n'est juste pas le sujet... revoir les 3 premières minutes du film. :wink:

Publié : 8 févr. 07, 18:45
par ed
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Pas vraiment une déception, ce film de Martin Scorsese (dois-je le rappeler l’un de mes chouchous) m’aura un peu laissé sur ma faim, principalement dans l’ampleur d’un projet pour lequel j’attendais plus. Finalement, et bien que les événements relatés (réels) soient ahurissants, jamais je n’ai été happé par le vertige de l’existence d’Howard Hugues, et ce malgré la qualité de l’interprétation. J’ai regardé, distant, cet être difficilement sympathique mais aussi à peine fascinant, se débattre avec ses rêves et ses travers. Finalement, seules les séquences avec Katherine Hepburn (Cate Blanchett bluffante) m’auront vraiment stimulé, dans un film brillant mais trop hermétique…

Publié : 8 févr. 07, 19:58
par Claude Couillec
Un peu pareil ... sauf pour la dernière phrase: je n'ai pas trouvé ce film brillant mais presque clinquant et plutôt superficiel que hermétique. Et toutes ces images numériques moches, voyantes. Un peu déçu de cet opus. Rien de grave toutes les filmographies ont des hauts et des bas.
J'étais éventuellement dans un mauvais jour, je referais une tentative.

Publié : 8 févr. 07, 22:07
par Ouf Je Respire
ed a écrit :Image
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Pas vraiment une déception, ce film de Martin Scorsese (dois-je le rappeler l’un de mes chouchous) m’aura un peu laissé sur ma faim, principalement dans l’ampleur d’un projet pour lequel j’attendais plus. Finalement, et bien que les événements relatés (réels) soient ahurissants, jamais je n’ai été happé par le vertige de l’existence d’Howard Hugues, et ce malgré la qualité de l’interprétation. J’ai regardé, distant, cet être difficilement sympathique mais aussi à peine fascinant, se débattre avec ses rêves et ses travers. Finalement, seules les séquences avec Katherine Hepburn (Cate Blanchett bluffante) m’auront vraiment stimulé, dans un film brillant mais trop hermétique…
Je me rends compte que personne n'avait posté sur ce topic depuis 1 an et demi. :shock:

Publié : 9 févr. 07, 14:15
par AtCloseRange
A la vue de la bande annonce avec Cate Blanchett en Katharine Hepburn, Kate Beckinsale en Ava Gardner m'avait complètement dissuadé d'aller voir le film. Finalement, le film s'avère globalement plutôt réussi parce que ces aspects restent "mineurs" dans le film. Cate Blachett s'en sort plutôt bien malgré une première scène casse-gueule sur les greens (celle de la BA si je ne me trompe pas). Par contre, pour Kate Beckinsale en Ava Gardner, je ne peux pas vraiment pas. Heureusement que l'apparition de Jude Law en Errol Flynn est courte parce que c'est encore pire.
Leonardo di Caprio est impeccable de bout en bout mais le film patine quand même pas mal à mi-parcours et les déboires d'Howard Hugues avec les autres compagnies aériennes me laissent plutôt froid (j'y vois des échos du Tucker de Coppola en moins réussi).
Les séquences aériennes sont assez impressionnantes notamment les scènes de crash.
En fait le plus gênant (on va reparler de la notion d'auteur), c'est que je cherche désespérément ce qui en fait un film de Scorsese si on excepte le brio de la mise en scène. Je ne le condamne pas à faire jusqu'à la fin de sa vie des films de gangsters mais King of Comedy, New York, New York ou Le Temps de L'Innocence sont loin de son univers de prédilection et n'en portaient pas moins sa griffe.

Publié : 9 févr. 07, 14:21
par Gounou
Ce qui en fait un film d'auteur, et typiquement scorsesien à mes yeux, outre les névroses et le parcours de son personnage principal, c'est l'exercice que se soumet Scorsese, une fois de plus, à penser son film comme une histoire du Cinéma, d'un cinéma... celui de l'époque qu'il évoque, de ses démiurges (Welles, Hawks...), et cela en y apportant sa patte visuelle et ses thématiques propres.

Publié : 9 févr. 07, 14:21
par George Kaplan
AtCloseRange a écrit :En fait le plus gênant (on va reparler de la notion d'auteur), c'est que je cherche désespérément ce qui en fait un film de Scorsese si on excepte le brio de la mise en scène.
Rapidement : Le personnage de Di Caprio est totalement scorsesien (névrose, culpabilité...). Le film regorge de liens avec l'histoire du cinéma. Il y a également la maestria dont tu parles car dans la forme c'est trés scorsesien notamment dans le montage (son/image).

Pas le temps d'aller plus loin, mais pour moi Aviator est évidemment un film d'auteur (et de surcroit une grosse machine bien huilée). :wink: