Je pense que ce n'est pas tout à fait l'expression appropriée mon grandNikita a écrit :Ben quoi ?Alex a écrit :
Luchino Visconti (1906-1976)
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Je n'ai pas tout vu de Visconti mais entre Les amants diaboliques, La terre tremble, Senso, Le guépard, Les damnés, Mort à Venise et Violence et passion:
- seul Violence et Passion me semble être, à mes yeux, un pur chef d'oeuvre.
-Senso et La terre tremble sont de grandes réussites...
Sinon, le reste c'est soit rrrrron rrronnn ou pompeux...
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Je suis toujours quelque peu gêné devant l'art assez froid et plutôt austère de ce diablotin de Luchino.
Dès qu'on m'en parle, je ne puis m'empêcher de sortir par une réaction toute épidermique mon Federico Fellini.
L'histrion Fellini a en effet de quoi nous dérider des fausses grandes machines néo-néo-néo-wagnériennes du pauvre Luchino, lequel n'a jamais su faire la part de ce qui pouvait être bouffonnerie dans toute vraie tragédie.
Si j'aime bien Rocco pourtant (extraordinaire Renato Salvatori) je n'ai jamais pu cru croire un seul instant en la "sainteté" laïque de Rocco, magnifiquement interprété au demeurant pas notre Alain national.
Dès qu'on m'en parle, je ne puis m'empêcher de sortir par une réaction toute épidermique mon Federico Fellini.
L'histrion Fellini a en effet de quoi nous dérider des fausses grandes machines néo-néo-néo-wagnériennes du pauvre Luchino, lequel n'a jamais su faire la part de ce qui pouvait être bouffonnerie dans toute vraie tragédie.
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Désolé de vous taquiner un peu sur le compassé Luchino, mais je redis mon peu de goût pour un cinéma à vieilles perruques et qui sent à dix mille lieux à la ronde son côté grand-guignol sans épouser (c'est là tout son drame) les vues distanciées et si pleines d'humanité de son "frère ennemi" Federico.Jeremy Fox a écrit :J'ai toujours trouvé bizarre qu'on accole l'adjectif froid au cinéma de Visconti. Son cinéma m'émeut au contraire au plus haut point, la froideur n'est qu'apparente.
Quant à la bouffonerie, je la cherche encore : jamais trouvé trace dans ces chefs-d'oeuvre que sont Le Guépard, Ludwig, Les damnés...
j'en veux pour preuve les derniers films du cinéaste : Les damnés, Mort à Venise, Ludwig. Je ne peux pas ne pas voir (ou plutôt entendre) que l'utilisation de l'ogre Wagner et du si "fin de siècle" Malher comme musiques de fond de ses films accusent de plus en plus le côté profondément nostalgique, brumeux et malheureusement mythologique de cet artiste.
En digne italien qui s'ignorait italien à ce point, tout le côté "commedia del arte" si magistralement présent dans l'art du bouffon Fellini lui a fait totalement défaut. Si vous avez à l'esprit par exemple le dernier plan de l'éternelle Dolce Vita, vous comprendrez que l'art du clin d'oeil et de la pirouette dont sut faire preuve le grand Fellini, pour votre humble serviteur, est tout à l'opposé de l'art "démonstratif" de Luchino (cf le jeu ahuri et à mourir de rire de Dirk Bogarde dans Mort à Venise).
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Je suis hermétique au cinéma de Visconti. Je trouve que son oeuvre manque de rythme et de diversité dans la thématique. Pourtant, il y aurait matière à faire de REELS chef-d'oeuvre. Mort à Venise est pourtant tiré d'un des 20 meilleurs romans de tous les temps (à mon sens) écrit par le maître T. Mann. En ce qui concerne les damnés, sur le papier l'histoire a de la gueule, mais mise en scène par L.V. je reste plus que sur ma faim. Sa technique ne m'émeut pas, à vrai dire ne suscite aucun sentiment à part l'ennui le plus profond. Trop maniéré peut-être, à l'image de cette aristocratie-grande bourgeoisie qu'il s'évertue à dépeindre de film en film.
Je reste cependant un grand admirateur de Rocco et ses frères.
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je connais très mal ce cinéaste (j'ai juste vu pour le moment "Rocco et ses frères", "Mort à Venise", "les damnés" et récemment grace à Arte l'excellent "Ludwig") mais je ne le trouve vraiment pas froid (au contraire d'un Antonioni par exemple, nettement plus gelé parfois, à mon humble avis..)
Même si je n'adhère pas toujours à la fascination (et aux préférences sexuelles) du cinéaste pour l'homosexualité, son cinéma est très sensuel justement par cet aspect là (enfin à mon avis), bien que personnellement, je suis moi aussi nettement plus attiré par la truculence hétéro d'un Fellini
En tous cas, j'ai rien à dire sur les somptueuses fresques que j'ai pu voir, "Ludwig", "les damnés" et "Mort à Venise" ne m'ont pas ennuyés une seconde (contrairement à d'autres cinéastes dont j'ai encore du mal à comprendre les longueurs... Antonioni, pour ne citer que lui ) j'espère dans les prochaines années, pouvoir voir d'autres films de ce cinéaste..
Même si je n'adhère pas toujours à la fascination (et aux préférences sexuelles) du cinéaste pour l'homosexualité, son cinéma est très sensuel justement par cet aspect là (enfin à mon avis), bien que personnellement, je suis moi aussi nettement plus attiré par la truculence hétéro d'un Fellini
En tous cas, j'ai rien à dire sur les somptueuses fresques que j'ai pu voir, "Ludwig", "les damnés" et "Mort à Venise" ne m'ont pas ennuyés une seconde (contrairement à d'autres cinéastes dont j'ai encore du mal à comprendre les longueurs... Antonioni, pour ne citer que lui ) j'espère dans les prochaines années, pouvoir voir d'autres films de ce cinéaste..
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