Dans Le Violent, les moments où il pète un câble sonnent méchamment faux. Et pour montrer que sa crise est finie il roule des yeux, genre "Mon dieu, qu'ai-je fait !!?". Et l'histoire d'amour "Je veux me marier avec toi mais au bout de 2 jours je ne veux plus car tu peux être très méchant...!!". Vraiment bof...
Nicholas Ray (1911-1979)
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Re: Nicholas Ray (1911-1979)
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Re: Nicholas Ray (1911-1979)
En même temps, ces accélérations, raccourcis ou changements improbables d'attitudes au fil du scénario, c'est assez typque des films de l'époque. Du moins je trouve.
Sinon j'ai beaucoup aimé "Le violent" (d'accord pour les louanges concernant la fin et la musique). Je n'ai rien contre Bogart, je l'apprécie, même si l'acteur ne m'a jamais passionnée.
- Duane Jones
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Re: Nicholas Ray (1911-1979)
Enfin vu Johnny Guitar. Et je suis mitigé.
Certaines séquences sont absolument extraordinaires, les 30 premières minutes sont un festival. Le montage sonore d'abord, la présence du vent, le son de la roulette, le son du verre rattrapé par Sterling Hayden ce qui m'amène au découpage. La manière dont la main de ce dernier rentre dans le champ et rattrape le verre est incroyablement bien amené et renverse entièrement la mise en scène, très impressionnant. Et le reste de la mise en scène est au diapason par sa grande précision, sans esbroufe. Tout cela est renforcé par des dialogues magnifiquement écrits et dits, des idées de scénarios (ne pas montrer la bagarre entre Johnny et Bart). Le casting est parfait de Joan Crawford, à Mercedes McCambridge en passant par Sterling Hayden, Ernest Borgnine, John Carradine et j'en oublie. Autre scène mémorable Joan Crawford au piano dans sa robe blanche face à la "bonne société" de la vile, je pourrai citer également la scène du lynchage.
Mais après l'attaque de la banque, mon intérêt a commencé à baisser. L'aspect outrancier, baroque du film m'a impressionné dans les séquences tournés en studio mais beaucoup moins dans les séquences tournées en extérieur. L'aspect baroque du film : Joan Crawford, les couleurs, l'histoire en elle-même s'accordaient mal, pour moi (je précise), avec les décors naturels. J'aurai préféré que tout soit tourné en studio. La fin avec l'équipe du Kid m'a pas mal ennuyé et ce malgré sa violence sèche.
Quoiqu'il en soit ça reste une œuvre profondément originale et une date dans l'histoire du western. Je vais laisser reposer tout cela et le revoir dans quelques temps.
Certaines séquences sont absolument extraordinaires, les 30 premières minutes sont un festival. Le montage sonore d'abord, la présence du vent, le son de la roulette, le son du verre rattrapé par Sterling Hayden ce qui m'amène au découpage. La manière dont la main de ce dernier rentre dans le champ et rattrape le verre est incroyablement bien amené et renverse entièrement la mise en scène, très impressionnant. Et le reste de la mise en scène est au diapason par sa grande précision, sans esbroufe. Tout cela est renforcé par des dialogues magnifiquement écrits et dits, des idées de scénarios (ne pas montrer la bagarre entre Johnny et Bart). Le casting est parfait de Joan Crawford, à Mercedes McCambridge en passant par Sterling Hayden, Ernest Borgnine, John Carradine et j'en oublie. Autre scène mémorable Joan Crawford au piano dans sa robe blanche face à la "bonne société" de la vile, je pourrai citer également la scène du lynchage.
Mais après l'attaque de la banque, mon intérêt a commencé à baisser. L'aspect outrancier, baroque du film m'a impressionné dans les séquences tournés en studio mais beaucoup moins dans les séquences tournées en extérieur. L'aspect baroque du film : Joan Crawford, les couleurs, l'histoire en elle-même s'accordaient mal, pour moi (je précise), avec les décors naturels. J'aurai préféré que tout soit tourné en studio. La fin avec l'équipe du Kid m'a pas mal ennuyé et ce malgré sa violence sèche.
Quoiqu'il en soit ça reste une œuvre profondément originale et une date dans l'histoire du western. Je vais laisser reposer tout cela et le revoir dans quelques temps.
- r-miller
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Re: Nicholas Ray (1911-1979)
cette image de Crawford en robe blanche avec une corde au cou entouré d'une horde de gens tout habillé en noir avec en tête Mercedes McCambridge folle furieuse m'a vraiment marqué.
Aussi la scene de Johnny et Vienna ( " Lie to me..") dans la cuisine de saloon aussi.
J'ai adoré ce film. Aussi marquant émotionnellement que éblouissant visuellement.
Aussi la scene de Johnny et Vienna ( " Lie to me..") dans la cuisine de saloon aussi.
J'ai adoré ce film. Aussi marquant émotionnellement que éblouissant visuellement.
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- Duane Jones
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Re: Nicholas Ray (1911-1979)
Tout à fait, les dialogues sont magnifiques et dit avec une telle intensité par Crawford.