http://fr.wikipedia.org/wiki/Film_noirsomeone1600 a écrit :J'ai du mal moi aussi a saisir ce qu'est un film noir...
Nicholas Ray (1911-1979)
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Merci, je vais lire ca tout de suite.
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Ce n'est pas parce que cette étiquette a largement été reprise qu'elle se justifiek-chan a écrit : Je serais curieux de connaître ta définition du film noir. Ce n'est pas un genre bien défini, mais je pense que par son atmosphère, par le traitement psychologique des personnages et simplement par son intrigue qui "n'est qu'un prétexte", Le violent s'y inscrit parfaitement. Peu importe où est l'intérêt : l'intrigue, les situations ou les personnages ; un film noir est un film noir. Et je ne pense pas que ce soit passer à coté de l'interêt du film que de le qualifier ainsi.
L'intrigue de La dame de Shanghaï n'est pas ce qui nous intéresse, c'est pourtant bien un film noir.
Peut-être que je me trompe, dans ce cas je suis ouvert à toute explication, mais j'ai toujours pensé et entendu dire que In a lonely place est un film noir.
Au contraire de ce que tu dis (et la définition transmise par Jack Griffin le montre bien... ce qui m'épargne d'en rajouter excepté pour dire que le genre s'inscrit dans une certaine désillusion d'après guerre), le noir est un genre assez codifié, même si comme tous les genres il a connu des variantes. Le violent n'emprunte que marginalement et superficiellement à ses codes (scènes nocturnes et/ou sur la route, personnage masculin écrasé par son passé, enquête policière), mais se démarque absolument sur d'autres points (la figure féminine n'est pas un facteur de perdition mais de rédemption, les démons sont intérieurs et les portraits psychologiques sont plus fouillés). Mais surtout, il est adapté d'un roman sentimental louchant sur le thriller, dans lequel, initialement, Dixon Steele devait être... un tueur en série! Si Le violent accuse une parenté, c'est donc plutôt du côté du film de serial killer qu'il faut la chercher.
Même si je ne suis pas d'accord avec toutes les thèses de l'auteur, je renvoie à cet excellent essai:
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Il y en a deux avec Bogart: LES RUELLES DU MALHEUR ainsi que LE VIOLENT. J'imagine que tu parles du second, disponible en dvd en Espagne ou en Angleterre..Nestor Almendros a écrit :J'ai vu récemment LES AMANTS DE LA NUIT et revu LA FUREUR DE VIVRE et DERRIERE LE MIROIR, de bonnes surprises. J'essaierai de voir un de ces quatre LA MAISON DANS L'OMBRE. J'attends impatiemment de voir son film avec Bogart...
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La Forêt Interdite de Nicholas Ray
C'est beau, intriguant, haletant, j'accroche de bout en bout. Seul (petit) coup de gueule; un manque de profondeur du champ. Nicholas Ray a de très beaux décors (intérieurs comme extérieurs) mais en terme de mise en scène s'avère assez statique. Heureusement cette petite carence est rattrapée par un excellent montage.
Pour le reste un sans-faute, pas si manichéen qu'il n'y paraît au départ. Une aventure à laquelle j'ai crû et qui m'a transporté durant une heure et demie. Très satisfait dans l'ensemble, donc.
C'est beau, intriguant, haletant, j'accroche de bout en bout. Seul (petit) coup de gueule; un manque de profondeur du champ. Nicholas Ray a de très beaux décors (intérieurs comme extérieurs) mais en terme de mise en scène s'avère assez statique. Heureusement cette petite carence est rattrapée par un excellent montage.
Pour le reste un sans-faute, pas si manichéen qu'il n'y paraît au départ. Une aventure à laquelle j'ai crû et qui m'a transporté durant une heure et demie. Très satisfait dans l'ensemble, donc.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Beaucoup aimé La Forêt Interdite malgré ses maladresses (le charme de la Louisianne, le jeu de Christopher Plummer... ) et compte donc me rabattre assez vite sur Johnny Guitar.
Il a en tout cas un style graphique très particulier.
Il a en tout cas un style graphique très particulier.
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Ce qui est fort dans son cinéma, c'est qu'il invente des sous-genres dans les genres qu'il côtoyait.
Prenons Johnny Guitar ou Le violent, le western est en fait un mélodrame, le drame psychologique devient un pur thriller, Rebel without a cause est un drame réaliste qui est en fait une chronique lyrique sociétale.
Nicholas Ray fut un grand réalisateur.
Prenons Johnny Guitar ou Le violent, le western est en fait un mélodrame, le drame psychologique devient un pur thriller, Rebel without a cause est un drame réaliste qui est en fait une chronique lyrique sociétale.
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La fureur de vivre = 2/10Sergius Karamzin a écrit :10/10 : Johnny Guitar
10/10 : Le violent
8.5/10 : La fureur de vivre
8/10 : Les amants de la nuit
5/10 : Traquenard
Pas vu le reste, mais vous pouvez voir mes préférences.
Les amants de la nuit, pareil que toi
Traquenard = 8/10
Le violent = 9/10
pas vu Johnny Guitar
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C'est vrai qu'une récente vision m'a bien déçu. Pourtant, j'aime bien Nicholas Ray et j'adore Natalie Wood. Mais j'ai trouvé le film un peu lourd et théatral (notamment les scènes de confrontation avec les parents), un peu comme le jeu de James Dean. En même temps, difficile de juger "objectivement" un film qui est un peu la matrice d'un genre cinématographique et qui a été tellement copié.k-chan a écrit :La fureur de vivre = 2/10
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Je suis sûrement excessif, mais ce film ne me parle absolument pas.AtCloseRange a écrit :C'est vrai qu'une récente vision m'a bien déçu. Pourtant, j'aime bien Nicholas Ray et j'adore Natalie Wood. Mais j'ai trouvé le film un peu lourd et théatral (notamment les scènes de confrontation avec les parents), un peu comme le jeu de James Dean. En même temps, difficile de juger "objectivement" un film qui est un peu la matrice d'un genre cinématographique et qui a été tellement copié.k-chan a écrit :La fureur de vivre = 2/10
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"Le Roi des Rois" de Nicholas Ray (1961)
Un peplum biblique hollywoodien retraçant le destin de Jesus Christ.
Le film à l'intelligence d'eviter la grosse fresque religieuse pour se focaliser sur le conflit entre l'envahisseur Romain et le peuple juif. Toute les libertés par rapport au textes bibliques s'articule autour de ce conflit (Barrabas qui devient le chef de la rebellion juives, Judas qui trahi pour eprouver le pouvoir de Jésus face au Romain...). Cet aspect donne au cadre du film un coté poudriere prete à exploser à tout moment tres interessant. Le personnage de
Jesus se retrouve donc plutot mis en retrait, une présence abstraite délivrant un message de paix rassembleur de toutes les parties. D'ailleurs Jeffrey Hunter s'avere un peu fade en Jesus à cause de ce parti pris malgré la beauté christique et pure de l'acteur et quelques instant ou son jeu se fait plus intense (le sermon sur la montagne, le moment ou il doute avant d'etre arreté par les Romains)
Cela gache un peu la derniere partie du film, le chemin de croix de Jesus qui semble assez aseptisé (surtout quand on a encore en tete les excès d'hémoglobine de "la Passion du Christ" de Gibson) et que l'on ai pas réussi a vraiment s'attacher au personnage de Jesus auparavant. Bref si l'on est pas chretien et destiné à etre de toute façon touché par ce moment ça laisse plutot froid. L'interprétation ultime de Jesus restant Robert Powel dans le film de Zefirelli.
Par contre la realisation de Nicholas ray est vraiment grandiose avec un scope sompteux qui eclate dans les meilleures scenes du film comme le sermon sur la montagne, la scene de la tentative de rebellion juive, l'ouverture sur la conquete de la Judée par Pompée.
Bref un beau livre d'images mais un peu froid. 4,5/6
Un peplum biblique hollywoodien retraçant le destin de Jesus Christ.
Le film à l'intelligence d'eviter la grosse fresque religieuse pour se focaliser sur le conflit entre l'envahisseur Romain et le peuple juif. Toute les libertés par rapport au textes bibliques s'articule autour de ce conflit (Barrabas qui devient le chef de la rebellion juives, Judas qui trahi pour eprouver le pouvoir de Jésus face au Romain...). Cet aspect donne au cadre du film un coté poudriere prete à exploser à tout moment tres interessant. Le personnage de
Jesus se retrouve donc plutot mis en retrait, une présence abstraite délivrant un message de paix rassembleur de toutes les parties. D'ailleurs Jeffrey Hunter s'avere un peu fade en Jesus à cause de ce parti pris malgré la beauté christique et pure de l'acteur et quelques instant ou son jeu se fait plus intense (le sermon sur la montagne, le moment ou il doute avant d'etre arreté par les Romains)
Cela gache un peu la derniere partie du film, le chemin de croix de Jesus qui semble assez aseptisé (surtout quand on a encore en tete les excès d'hémoglobine de "la Passion du Christ" de Gibson) et que l'on ai pas réussi a vraiment s'attacher au personnage de Jesus auparavant. Bref si l'on est pas chretien et destiné à etre de toute façon touché par ce moment ça laisse plutot froid. L'interprétation ultime de Jesus restant Robert Powel dans le film de Zefirelli.
Par contre la realisation de Nicholas ray est vraiment grandiose avec un scope sompteux qui eclate dans les meilleures scenes du film comme le sermon sur la montagne, la scene de la tentative de rebellion juive, l'ouverture sur la conquete de la Judée par Pompée.
Bref un beau livre d'images mais un peu froid. 4,5/6
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SECRET DE FEMME de Nicholas Ray
J'espérais y retrouver l'intérêt que j'avais éprouvé devant LES AMANTS DE LA NUIT, je crois voir un polar, et je me retrouve devant un film léger style THIN MAN, avec le même Melvyn Douglas. C'est un peu fourre-tout, souvent drôle (au début ce sont les répliques d'Herman Mankiewicz qui font mouche, mais ça va jusqu'à carrément tomber dans la comédie avec par exemple la femme de l'inspecteur) et finalement pas déplaisant. Mais ce n'est pas mon truc, donc déjà vu déjà oublié.
J'espérais y retrouver l'intérêt que j'avais éprouvé devant LES AMANTS DE LA NUIT, je crois voir un polar, et je me retrouve devant un film léger style THIN MAN, avec le même Melvyn Douglas. C'est un peu fourre-tout, souvent drôle (au début ce sont les répliques d'Herman Mankiewicz qui font mouche, mais ça va jusqu'à carrément tomber dans la comédie avec par exemple la femme de l'inspecteur) et finalement pas déplaisant. Mais ce n'est pas mon truc, donc déjà vu déjà oublié.