Re: James Cagney (1899-1986)
Publié : 8 janv. 12, 19:02
Je suis ravie qu'il t'ait plu
Quiconque a vu ce film ne peut que l'être... Plus je découvre ses films, plus je suis impressionné par cette capacité à incarner, à faire ressentir, à être, à jouer finalement chacun de ses personnages et bien davantage à sublimer leurs émotions lorsque c'est nécessaire. Dernier exemple en date pour ma part: le début de Feu sur le gang de Gordon Douglas, en deux courtes scènes (James cagney enchaînant les verres au bar puis sortant titubant), il nous fait ressentir toute la détresse de l'accro à l'alcool et son autodestruction... Une pure merveille d'interprétation condenseé en 3mn, qui donne à mon sens à ce film sans prétention une dimension tout autre, rien que pour cette scène... Un monstre de comédie comme il est rare d'en rencontrer, surtout quand il rencontre un brillant metteur en scène tel Walsh!Flavia a écrit : James Cagney est génial en gangster cynique, cruel, imprévisible, halluciné, touchant dans sa relation avec sa mère, d'où l'impression qu'il est à la fois un bourreau et une victime. J'allais oublier les performances de Edmond O'Brien et de Virginia Mayo très convaincants.
Je suis définitivement conquise par James Cagney.
Julien Léonard a écrit :Picture snatcher - Réalisé par Lloyd Bacon / 1933 :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Je ne le connais que de réputation (assez médiocre) mais c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de biopics des années 30-40 à garder en mémoire. C'est souvent super tartignole. Entre James Stewart en Glen Miller et Paul Muni (sans doute l'acteur le plus abonné au genre) en Pasteur, Zola ou Juarez en passant par Jennifer Jones en Bernadette Scoubidou...Ratatouille a écrit :Man of a Thousand Faces de Joseph Pevney :
Voilà le genre de bios typiques comme Hollywood était capable d'en faire de temps en temps : c'est-à-dire totalement académique et superficielle.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Cela dit James Stewart en Glenn Miller et Mann à la manette, ça donne un excellent divertissement.Federico a écrit :Je ne le connais que de réputation (assez médiocre) mais c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de biopics des années 30-40 à garder en mémoire. C'est souvent super tartignole. Entre James Stewart en Glen Miller et Paul Muni (sans doute l'acteur le plus abonné au genre) en Pasteur, Zola ou Juarez en passant par Jennifer Jones en Bernadette Scoubidou...Ratatouille a écrit :Man of a Thousand Faces de Joseph Pevney :
Voilà le genre de bios typiques comme Hollywood était capable d'en faire de temps en temps : c'est-à-dire totalement académique et superficielle.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
onvaalapub a écrit : Cela dit James Stewart en Glenn Miller et Mann à la manette, ça donne un excellent divertissement.
Federico a écrit :Je ne le connais que de réputation (assez médiocre) mais c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de biopics des années 30-40 à garder en mémoire. C'est souvent super tartignole. Entre James Stewart en Glen Miller et Paul Muni (sans doute l'acteur le plus abonné au genre) en Pasteur, Zola ou Juarez en passant par Jennifer Jones en Bernadette Scoubidou...Ratatouille a écrit :Man of a Thousand Faces de Joseph Pevney :
Voilà le genre de bios typiques comme Hollywood était capable d'en faire de temps en temps : c'est-à-dire totalement académique et superficielle.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
bogart a écrit :Federico a écrit : Je ne le connais que de réputation (assez médiocre) mais c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de biopics des années 30-40 à garder en mémoire. C'est souvent super tartignole. Entre James Stewart en Glen Miller et Paul Muni (sans doute l'acteur le plus abonné au genre) en Pasteur, Zola ou Juarez en passant par Jennifer Jones en Bernadette Scoubidou...
Au contraire de vous, ce biopic sur Lon Chaney n'est pas dénué d’intérêt, et puis le comédien est une fois de plus formidable.