Jean-Claude Brisseau (1944-2019)
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
Long texte hommage d'Olivier Père : https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2 ... -brisseau/
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Jean-Claude Brisseau
Il me semble avoir lu que Jean-Claude Brisseau travaillait sur un nouveau projet de film avant son décès.
Un classikien connaitrait-il le titre de cette oeuvre avortée ? Quel était le casting de ce long métrage en cours de tournage ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Un classikien connaitrait-il le titre de cette oeuvre avortée ? Quel était le casting de ce long métrage en cours de tournage ?
Merci d'avance pour vos réponses.
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Re: Jean-Claude Brisseau
Il s'agit de la musique que le compositeur a écrite pour la série de documentaires Tours du monde tour du ciel, musique et séries que j'ai déjà évoquées à plusieurs reprises. L'un des plus beaux thèmes jamais composé par Delerue et qui revient sans cesse tout au long du film comme des documentaires cités. Sinon, un Brisseau que j'ai beaucoup apprécié, moi qui ne suis pas spécialement attiré par le cinéaste. Une œuvre d'une grande sérénité à la photographie sidérante de beauté portée plus que par Isabelle Pasco par la douce Lisa Heredia.Thaddeus a écrit : ↑12 avr. 15, 19:14 Céline
Film paradoxal, sincère, sollicitant l’intérêt pour une problématique propice à essayer de nombreux refus mais tirant ses vertus de ce qui reste la quintessence de l’art cinématographique, à savoir la mise en scène. Brisseau participe ici d’un romantisme occulte qui suscite un sentiment d’exaltation sereine, en appelle à la contemplation, à la méditation, à l’illumination, au rapport tragique de l’être au temps, à l’amour, à la mort. Autant de grands concepts qu’il aborde simplement, sans chichis ni flaflas, tel un apprenti métaphysicien exprimant un appel au surcroît de la conscience de soi. La relation entre les deux héroïnes, la très touchante sollicitude de Geneviève, survivante fragile du malheur vouée au bonheur de son amie, le lyrisme de la partition de Delerue contribuent à générer une réelle émotion. 4/6
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
Pas emballé non plus par Noces blanches que je trouve limite cucul et naïf. Sans éclat. Je trouve Paradis assez quelconque (bien meilleure plus tard dans Elisa) et Kremer dans sa zone de confort. Seule Ludmila Mikaël est touchante. Par contre la photo est belle et puis l’intérêt principal du film pour moi est finalement le fait de revoir les salles de classe, les vêtements, les lycéens tel que je les ai connues en 1989.candygirl a écrit : ↑6 juil. 22, 13:14 Hier soir, j'ai achevé mon petit cycle Brisseau avec son troisième puis quatrième film, en l’occurrence Noce Blanche (1989) et Céline (1992)...
Malgré la revoyure en BR restauré 2K, j'ai toujours autant de mal avec Noce Blanche qui reste le seul et unique grand succès public du cinéaste. Cette histoire d'amour entre un professeur de philosophie de 49 ans et son élève de 17 ans, dealeuse paumée malgré l'intelligence qui la caractérise, me semble toujours aussi factice, fabriquée de bric et de broc afin de tenir la route comme il se doit. Après les chocs Un Jeu Brutal et surtout De Bruit Et De Fureur, Brisseau réalise une œuvre de commande qu'il juge lui-même mineure dans les passionnants suppléments du BR édité par Carlotta.
En fait, le cinéaste aborde ici le même thème que celui d'Un Jeu Brutal, un thème qu'il magnifiera 3 ans plus tard avec le très beau Céline : celui de la jeune fille sauvée par une figure d'autorité. Sauf que Brisseau se mélange un peu les pinceaux dans la continuité de ses récits amoraux et fait de Noce Blanche une œuvre télévisuelle ouverte au plus grand nombre de téléspectateurs, sans aucune trace de poésie surnaturelle qui caractérise habituellement son travail. Un projet qui se verra finalement refusé par toutes les chaines d'alors et qui sortira en salles suite au crédit de Vanessa Paradis dans le 1er rôle féminin.
Selon les propos du cinéaste, la fin de Noce Blanche n'est pas celle qu'il aurait souhaité mais celle qui correspondait au mieux à l'attente des distributeurs et qui reste certainement son travail le plus impersonnel.
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
Il pourrait presque être dans mon top 100.
J'aime bien aussi les petits clins d'oeil à la Femme d'A Côté.
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
C’est vrai qu’il y a quelque chose de La femme d’à côté dans le comportement final de Kremer qui ne sait plus ce qu’il fait.
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
Les contes sont parfois cucul et naïf, et de souvenir c'est cela qui m'avait étonné et que j'ai tenu comme un film important : un conteur était né. Sachant que c'était le film le plus connu de Brisseau et que le grand public l'a découvert avec ce film. De bruit et de fureur ensuite, et Les anges exterminateurs que j'ai vu à sa sortie au cinéma, gros choc, un peu comme Estéban du groupe Naïve New Beaters avec son anecdote qu'il avait raconté dans un anciens Cahiers du Cinéma de 2017 un truc comme ça.Pas emballé non plus par Noces blanches que je trouve limite cucul et naïf.
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Re: Jean-Claude Brisseau (1944 - 2019)
Message à caractère informatif (car il en faut aussi)
Entre La vie comme ça et De bruit et de fureur, Brisseau avait accordé une série d'entretiens à Jean-Claude Bringuier pour son émission "Nous autres chacun" sur France Culture.
Il y évoquait sa passion précoce pour le cinéma, ses débuts dans la réalisation et surtout, alors qu'il n'était pas encore totalement un professionnel du cinéma, son expérience d'enseignant en banlieue parisienne. Au fil des entretiens, on reconnait dans certaines des anecdotes terribles qu'il raconte, des séquences qu"il tourna par la suite ou qu'il avait montré déjà dans La vie comme ça (une femme qui se foutait par la fenêtre dans l’indifférence générale)
Pas totalement convaincu par ses fictions sur la banlieue où le mélange de réalisme, de grotesque (le personnage de Cremer dans De bruit ..., par exemple) et d'onirisme - sans parler de l'amateurisme de certains interprètes - me dérangent un peu, je le trouve assez passionnant sur le sujet dans ces archives radiophoniques. L'actualité récente rend l'écoute d'un tel témoignage pourtant ancien très utile il me semble.
6 X 30 min à réécouter ici :
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... -problemes
Entre La vie comme ça et De bruit et de fureur, Brisseau avait accordé une série d'entretiens à Jean-Claude Bringuier pour son émission "Nous autres chacun" sur France Culture.
Il y évoquait sa passion précoce pour le cinéma, ses débuts dans la réalisation et surtout, alors qu'il n'était pas encore totalement un professionnel du cinéma, son expérience d'enseignant en banlieue parisienne. Au fil des entretiens, on reconnait dans certaines des anecdotes terribles qu'il raconte, des séquences qu"il tourna par la suite ou qu'il avait montré déjà dans La vie comme ça (une femme qui se foutait par la fenêtre dans l’indifférence générale)
Pas totalement convaincu par ses fictions sur la banlieue où le mélange de réalisme, de grotesque (le personnage de Cremer dans De bruit ..., par exemple) et d'onirisme - sans parler de l'amateurisme de certains interprètes - me dérangent un peu, je le trouve assez passionnant sur le sujet dans ces archives radiophoniques. L'actualité récente rend l'écoute d'un tel témoignage pourtant ancien très utile il me semble.
6 X 30 min à réécouter ici :
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