Julien Duvivier (1896-1967)
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Ce film a une réputation terrible.
Mais c'est un souvenir pour moi mythique car je l'ai vu petit à la télé (sans aucun points de repère) et ce film m'avait marqué au sens où il finissait mal (je revois la mort du protagoniste à la fin). Et quand on est petit, un film qui finit mal est toujours un peu anxiogène (ce n'est pas la norme).
Mais c'est un souvenir pour moi mythique car je l'ai vu petit à la télé (sans aucun points de repère) et ce film m'avait marqué au sens où il finissait mal (je revois la mort du protagoniste à la fin). Et quand on est petit, un film qui finit mal est toujours un peu anxiogène (ce n'est pas la norme).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Ah oui, je comprend parfaitement ça. Au passage, je croyais le film inédit à la TV chez nous.
Apparemment, tu ne l'as jamais revu donc je ne sais pas si je dois rentrer dans les détails en ce qui concerne ce final que je viens de revoir en raison de ta remarque. Je m'en souvenais dans ses grandes lignes mais j'avais plus ou moins oublié ce qui m'avait gêné… Finalement, après tout le reste, ce final est honorable et presque touchant même si j'y vois aussi une certaine artificialité. Je rentre dans les détails, mais en spoiler :
Apparemment, tu ne l'as jamais revu donc je ne sais pas si je dois rentrer dans les détails en ce qui concerne ce final que je viens de revoir en raison de ta remarque. Je m'en souvenais dans ses grandes lignes mais j'avais plus ou moins oublié ce qui m'avait gêné… Finalement, après tout le reste, ce final est honorable et presque touchant même si j'y vois aussi une certaine artificialité. Je rentre dans les détails, mais en spoiler :
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
kiemavel a écrit : Accessoirement, je viens de revoir La tête d'un homme ... ....sauf par la mise en scène de Duvivier qui est d'une prodigieuse inventivité.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
En trainant sur wowhd, je suis tombé sur ca:
https://www.wowhd.fr/the-golem-the-lege ... 9218828392
Je ne fais pas d’illusion mais vu que pour voir ou revoir le film il faut :
1) Trouver la vhs
2) Trouver et faire marcher un magnetoscope
Je vais profiter d’une commande (Le Tex Avery par exemple) pour tester la chose.
Quelqu’un aurait deja acquis ce tirage exceptionnel ?
https://www.wowhd.fr/the-golem-the-lege ... 9218828392
Je ne fais pas d’illusion mais vu que pour voir ou revoir le film il faut :
1) Trouver la vhs
2) Trouver et faire marcher un magnetoscope
Je vais profiter d’une commande (Le Tex Avery par exemple) pour tester la chose.
Quelqu’un aurait deja acquis ce tirage exceptionnel ?
- Ann Harding
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
J'avais emprunté la VHS en bibliothèque. Le film est peu convaincant. J'ai surtout apprécié Baur. Pour ce qui est du DVD, prudence! L'éditeur est Alpha-Video, un des pires éditeurs du marché.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Merci pour l’info. Je vais m’en passer: un euro est un euro!Ann Harding a écrit :J'avais emprunté la VHS en bibliothèque. Le film est peu convaincant. J'ai surtout apprécié Baur. Pour ce qui est du DVD, prudence! L'éditeur est Alpha-Video, un des pires éditeurs du marché.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Faute de dvd accessible et de version restaurée, signalons que le film est quand même visible à l'adresse suivante :https://ok.ru/video/1448870415033. Ce n'est pas l'idéal, mais cela permet d'avoir une idée de ce film, très mineur dans la carrière de Duvivier des années 30 mais rarement montré.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Le premier film de Duvivier, Haceldama (1919) est disponible en ligne sur le site Henri de la Cinémathèque (sans accompagnement musical) :
https://www.cinematheque.fr/henri/film/ ... vier-1919/
Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, il ne faut pas s'attendre à un film du niveau des chefs-d'oeuvre ultérieurs, mais le montage, le rythme, l'utilisation des extérieurs et le développement de certains thèmes qui seront chers à Duvivier (le poids du passé, un homme plongé dans un environnement hostile) font que c'est davantage qu'une curiosité.
https://www.cinematheque.fr/henri/film/ ... vier-1919/
Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, il ne faut pas s'attendre à un film du niveau des chefs-d'oeuvre ultérieurs, mais le montage, le rythme, l'utilisation des extérieurs et le développement de certains thèmes qui seront chers à Duvivier (le poids du passé, un homme plongé dans un environnement hostile) font que c'est davantage qu'une curiosité.
Dernière modification par Erich le 7 juin 20, 21:54, modifié 1 fois.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Cette parenthèse Henri, j'espère qu'elle durera jusqu'à la réouverture de la cinémathèque en Juillet, est un vrai bonheur !
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Merci pour le tuyau.Erich a écrit :Le premier film de Duvivier, Haceldama (1919) est disponible en ligne sur le site Henri de la Cinémathèque (sans accompagnement musical) :
https://www.cinematheque.fr/henri/film/ ... vier-1919/
Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, il ne faut pas s'attendre à un film du niveau des chefs-d'oeuvre ultérieurs, mais le montage, le rythme, l'utilisation des extérieurs et le développement de certains thèmes qui seront chers à Duvivier (le poids du passé, un homme plongé dans un environnement hostile) font que c'est davantage qu'une curiosité.
Je sais pas si ce sera inclus dans le coffret Gaumont a venir.
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Merci pour le lien!Erich a écrit :Le premier film de Duvivier, Haceldama (1919) est disponible en ligne sur le site Henri de la Cinémathèque (sans accompagnement musical) :
https://www.cinematheque.fr/henri/film/ ... vier-1919/
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
L'Affaire Maurizius (1954)
Fils du grand procureur Andergast (Charles Vanel), Etzel veut réviser le dossier Maurizius dont la condamnation repose sur des présomptions. Ce dossier a permis à son père, 18 ans auparavant, de se lancer dans une grande carrière, mais Etzel veut en avoir le cœur net.
L'Affaire Maurizius est une œuvre curieuse pour Julien Duvivier, partagée entre son sujet de film à thèse et le traitement stylisé du réalisateur. Le récit (adapté du roman éponyme de Jakob Wassermann) prend presque pour prétexte son thème initial de l'erreur judiciaire pour servir le caractère névrotique et obsessionnel des personnages. Dès la scène d'ouverture où le jeune Etzel (Jacques Chabassol) si féru de justice qu'il ira jusqu'à endosser seul la punition envisagée pour sa classe après un mauvais tour à un professeur. Il aura l'occasion de mettre en pratique cette droiture en enquêtant sur l'affaire Maurizius (Daniel Gélin), un homme condamné sans preuves concrètes par le propre père d'Etzel (Charles Vanel), un procureur dont la carrière s'est faite grâce à cette plaidoirie. La narration brillante multiplie les points de vue et enchâsse habilement les points de vue pour nous faire découvrir progressivement les tenants et aboutissants du dossier. C'est là que se révèle le projet de Duvivier avec une suite de personnages obsessionnels.
Tous partent d'une normalité où cette nature se dissimule avant de brutalement surgir et affecter leur allure physique. L'obsession du père de Maurizius (Denis d'Inès) est d'innocenter son fils et l'élégant homme vu en flashback laisse place au présent à un vieillard tremblant et rongé de remord. Waremme (Anton Walbrook), meilleur ami de Maurizius mais qui précipitera sa chute par un témoignage accablant, laisse également voir un visage passé séduisant avant que l'obsession amoureuse et ce même remord en fasse une figure inquiétante et excentrique (aux faux airs de Monsieur Hire d'ailleurs). Il en va de même pour Maurizius dont l'aveuglement sentimental ne lui fera pas deviner celle qui est la cause de ses malheurs, et qui le perdra par un même amour névrotique et coupable qu'elle préfèrera faire enfermer plutôt que de l'assumer. Enfin Etzel quand il se rendra que les méandres complexes de la justice ne peuvent répondre à son idéal, aura une réaction hystérique qui inscrit sa quête dans une dimension plus pathologique que morale. Hormis le père de Maurizius, on constate d'ailleurs que le déséquilibre et l'obsession des personnages s'incarne dans la poursuite d'une femme (Eleonora Rossi Drago troublante) ou naît justement de l'absence de femme (Etzel qui a grandi sans mère ni affection). C'est paradoxalement la figure glaciale de procureur que joue Charles Vanel, moins soumise à ses émotions, qui fait preuve de recul et d'autocritique, cherchant à réparer son erreur de jugement initiale une fois le doute installé mais sans s'être morfondu pour autant.
Cette approche psychologique a pour défaut de parfois laisser le casting en roue libre pour exprimer ses névroses. La charge est donc un peu lourde notamment sur Waremme dont on suggère les penchants pédophiles (sans parler de l'atmosphère crypto-gay de ses scènes avec Etzel) et de manière générale exprime trop souvent leur obsession par le verbe plutôt que la suggestion d'un jeu plus sobre. Cela passe à peu près pour les acteurs aguerris mais le jeune Jacques Chabassol trop tendre n'est guère convaincant. Tout cela est rattrapé par la mise en scène de Duvivier qui déploie avec brio toute la noirceur qu'on lui connaît. L'approche opératique répond à cette veine psychanalytique notamment dans les scènes de procès où les arrière-plans noir font du tribunal (superbe décor de Max Douy) un espace mental abstrait. L'atmosphère est étouffante, le studio se devinant même dans les scènes d'extérieurs (Etzel traqué dans les rues de Berne en début de film) où s'impose aussi cette chape de plomb. La photo tout en clair-obscur contrasté de Robert Lefebvre renforce la tonalité grandiloquente et torturée par sa manière de révéler les compositions de plan suggestive (le flashback sur Eleonora Rossi Drago dénudée), les contre-plongées déroutantes. Tout cela culmine dans une stupéfiante dernière scène où un personnage est littéralement écrasé par ce passé et cette obsession, dont tous les méandres s'illustre par une rétroprojection déformée derrière lui. L’effet n'est certes pas très subtil, mais il exprime de façon saisissante toute la détresse et l'impossibilité à vivre du personnage. Les menus défauts n'en font un Duvivier majeur (coincé entre le populaire Le Retour de Don Camillo (1953) et le chef d'œuvre romantique Marianne de ma jeunesse (1955)) mais néanmoins une vraie œuvre digne d'intérêt. 4,5/6
Fils du grand procureur Andergast (Charles Vanel), Etzel veut réviser le dossier Maurizius dont la condamnation repose sur des présomptions. Ce dossier a permis à son père, 18 ans auparavant, de se lancer dans une grande carrière, mais Etzel veut en avoir le cœur net.
L'Affaire Maurizius est une œuvre curieuse pour Julien Duvivier, partagée entre son sujet de film à thèse et le traitement stylisé du réalisateur. Le récit (adapté du roman éponyme de Jakob Wassermann) prend presque pour prétexte son thème initial de l'erreur judiciaire pour servir le caractère névrotique et obsessionnel des personnages. Dès la scène d'ouverture où le jeune Etzel (Jacques Chabassol) si féru de justice qu'il ira jusqu'à endosser seul la punition envisagée pour sa classe après un mauvais tour à un professeur. Il aura l'occasion de mettre en pratique cette droiture en enquêtant sur l'affaire Maurizius (Daniel Gélin), un homme condamné sans preuves concrètes par le propre père d'Etzel (Charles Vanel), un procureur dont la carrière s'est faite grâce à cette plaidoirie. La narration brillante multiplie les points de vue et enchâsse habilement les points de vue pour nous faire découvrir progressivement les tenants et aboutissants du dossier. C'est là que se révèle le projet de Duvivier avec une suite de personnages obsessionnels.
Tous partent d'une normalité où cette nature se dissimule avant de brutalement surgir et affecter leur allure physique. L'obsession du père de Maurizius (Denis d'Inès) est d'innocenter son fils et l'élégant homme vu en flashback laisse place au présent à un vieillard tremblant et rongé de remord. Waremme (Anton Walbrook), meilleur ami de Maurizius mais qui précipitera sa chute par un témoignage accablant, laisse également voir un visage passé séduisant avant que l'obsession amoureuse et ce même remord en fasse une figure inquiétante et excentrique (aux faux airs de Monsieur Hire d'ailleurs). Il en va de même pour Maurizius dont l'aveuglement sentimental ne lui fera pas deviner celle qui est la cause de ses malheurs, et qui le perdra par un même amour névrotique et coupable qu'elle préfèrera faire enfermer plutôt que de l'assumer. Enfin Etzel quand il se rendra que les méandres complexes de la justice ne peuvent répondre à son idéal, aura une réaction hystérique qui inscrit sa quête dans une dimension plus pathologique que morale. Hormis le père de Maurizius, on constate d'ailleurs que le déséquilibre et l'obsession des personnages s'incarne dans la poursuite d'une femme (Eleonora Rossi Drago troublante) ou naît justement de l'absence de femme (Etzel qui a grandi sans mère ni affection). C'est paradoxalement la figure glaciale de procureur que joue Charles Vanel, moins soumise à ses émotions, qui fait preuve de recul et d'autocritique, cherchant à réparer son erreur de jugement initiale une fois le doute installé mais sans s'être morfondu pour autant.
Cette approche psychologique a pour défaut de parfois laisser le casting en roue libre pour exprimer ses névroses. La charge est donc un peu lourde notamment sur Waremme dont on suggère les penchants pédophiles (sans parler de l'atmosphère crypto-gay de ses scènes avec Etzel) et de manière générale exprime trop souvent leur obsession par le verbe plutôt que la suggestion d'un jeu plus sobre. Cela passe à peu près pour les acteurs aguerris mais le jeune Jacques Chabassol trop tendre n'est guère convaincant. Tout cela est rattrapé par la mise en scène de Duvivier qui déploie avec brio toute la noirceur qu'on lui connaît. L'approche opératique répond à cette veine psychanalytique notamment dans les scènes de procès où les arrière-plans noir font du tribunal (superbe décor de Max Douy) un espace mental abstrait. L'atmosphère est étouffante, le studio se devinant même dans les scènes d'extérieurs (Etzel traqué dans les rues de Berne en début de film) où s'impose aussi cette chape de plomb. La photo tout en clair-obscur contrasté de Robert Lefebvre renforce la tonalité grandiloquente et torturée par sa manière de révéler les compositions de plan suggestive (le flashback sur Eleonora Rossi Drago dénudée), les contre-plongées déroutantes. Tout cela culmine dans une stupéfiante dernière scène où un personnage est littéralement écrasé par ce passé et cette obsession, dont tous les méandres s'illustre par une rétroprojection déformée derrière lui. L’effet n'est certes pas très subtil, mais il exprime de façon saisissante toute la détresse et l'impossibilité à vivre du personnage. Les menus défauts n'en font un Duvivier majeur (coincé entre le populaire Le Retour de Don Camillo (1953) et le chef d'œuvre romantique Marianne de ma jeunesse (1955)) mais néanmoins une vraie œuvre digne d'intérêt. 4,5/6
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
En phase avec ton analyse.Profondo Rosso a écrit :L'Affaire Maurizius (1954)
La photo tout en clair-obscur contrasté de Robert Lefebvre renforce la tonalité grandiloquente et torturée par sa manière de révéler les compositions de plan suggestive (le flashback sur Eleonora Rossi Drago dénudée), les contre-plongées déroutantes. Tout cela culmine dans une stupéfiante dernière scène où un personnage est littéralement écrasé par ce passé et cette obsession, dont tous les méandres s'illustre par une rétroprojection déformée derrière lui. L’effet n'est certes pas très subtil, mais il exprime de façon saisissante toute la détresse et l'impossibilité à vivre du personnage. Les menus défauts n'en font un Duvivier majeur (coincé entre le populaire Le Retour de Don Camillo (1953) et le chef d'œuvre romantique Marianne de ma jeunesse (1955)) mais néanmoins une vraie œuvre digne d'intérêt. 4,5/6
Comme je l’indique page precedente, c’est la curieuse tonalité fantastique qui surgit en fin de film qui m’a le plus surpris. Le film tout d’un coup glisse vers un ailleurs, dans un style proche du meilleur Tourneur.
Je ne pretends pas que cet surprenant trait soit forcement bien venu mais il montre une volonté étrange chez Duvivier de porter son récit aux frontières.
Deux-trois phrases, une mise en scene superbe digne des classiques, et on bascule dans autre chose un court moment.
- Erich
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Re: Julien Duvivier (1896-1967)
Une curiosité à signaler, diffusée dans Les Nuits de France Culture et disponible en podcast : une émission de 1950, Les Rois de la nuit, consacrée à Julien Duvivier. Sa carrière y est résumée par Jean Gabin, illustrée par de (longs !) extraits de Poil de Carotte, La bandera, Carnet de bal et Panique. Duvivier intervient et évoque quelques-uns de ses projets non réalisés (Six hommes et l'enfer, Sang et volupté à Bali, Le mariage de Loti, etc.). On ne peut pas dire que ce soit une émission extraordinaire, mais les interviews de Duvivier sont suffisamment rares pour que ceux qui s'intéressent à son œuvre jettent une oreille sur cette rareté.
https://podcast-radio.com/fr/podcast/le ... 62918651f#
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