Dvdclassik : cinéma et DVD

L'aspect BD de Cléopâtre... ... pour le péplum le plus beau et le plus intelligent de l'histoire du cinéma (avec Spartacus) et accessoirement l'un des films les plus passionnants de Mankiewicz

k-chan a écrit :Je n'ai pas vu le Audiard, mais le Shinji Somai est superbe.

Je suis bien d'accord, et j'en dirais tout autant du Audiard.

Bon ben finalement çà s'est fini à pouf-pouf et c'est le Audiard qui l'emporte. Voilà.

Major Tom a écrit : le soutien-gorge visible d'Elisabeth Taylor

Je la soupçonne même de porter une gaine sous la plupart de ses robes...
Quel bonheur de regarder des films avec une super-nana qui sait deviner les sous-vêtements qui se cachent sous les costumes! N'est-ce pas?

Pour ma part, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir Cléopâtre, qui, effectivement ne s'encombre pas vraiment de réalisme historique dans sa reconstitution. Les légendes-mêmes qui entourent la reine d'Egypte sont assez confuses et gangrenées par les relectures récentes... alors au diable le réalisme (qui aurait voulu qu'on laisse libres les seins d'Elizabeth Taylor )!
Ces costumes innombrables, ce Technicolor flamboyant et cette multitudes de décors grandioses, furent un véritable bonheur pour mes yeux! Et que dire du drame Shakespearien qui tiraille les personnages...
Un grand moment!

Jeremy Fox a écrit :L'aspect BD de Cléopâtre... ... pour le péplum le plus beau et le plus intelligent de l'histoire du cinéma (avec Spartacus) et accessoirement l'un des films les plus passionnants de Mankiewicz

Ah mais ce n'est pas une critique! C'est même carrément le contraire (il y a tout de même Claude Renoir à la photo ). C'était très casse-gueule comme sujet. Ils ont choisi de se moquer de la réalité, les couleurs (rénovées pour le DVD) sont fabuleusement flashantes, les costumes font magnifiquement sixties, les reconstitutions épiques sont formidables, les milliers de figurants semblent rameutés par les bulldozers de Soleil vert... Bref, dès les premiers plans d'ensemble (qui en jettent plein la vue, il faut le dire), je trouvais que ça faisait "BD" dans le bon sens (non, je ne pensais pas à Astérix, non ), mais c'est un film très intelligent effectivement. Et donc, plus sérieusement, j'ai beaucoup aimé.

C'est l'adaptation la plus réussie du personnage, encore un chef d'oeuvre de Mankiewicz (il n'a jamais de films mineurs ou quoi ? ).
Je l'ai déjà revu plusieurs fois, et tout me sidère dans ce film, avec une interprétation fabuleuse (avec en point d'orgue la relation Taylor-Burton).

Comme Jeremy Fox, mon mois de septembre fut largement dominé par la Trilogie d'Apu. Le choix était alors difficile pour ne retenir qu'un seul film : si l'évocation de l'enfance dans La complainte du sentier vire au sublime, j'ai préféré choisir Le monde d'Apu, mémorable témoignage de la confrontation à une vie adulte. Avec cette recherche douloureuse d'un équilibre, et le déchirement qui en découle.
Autre temps fort : Fish Tank, d'Andrea Arnold, pour la maîtrise de sa mise en scène et sa finesse psychologique...il trouvera certainement une très bonne place dans mon top cinéma 2009.








1. Le monde d'Apu (Satyajit Ray)








2. La complainte du sentier (Satyajit Ray)








3. L'invaincu (Satyajit Ray)








4. Fish Tank (Andrea Arnold)








5. Yolanda et le voleur (Vicente Minnelli)

Le mois le plus riche de cette année en grandes découvertes:

1. Profession: Reporter de Michelangelo Antonioni (9.5/10)
2. Berlin Alexanderplatz de R. W. Fassbinder (9/10)
3. L'Aventure de Mrs. Muir de Joseph L. Manckiewicz (9/10)
4. Le Rayon Vert de Eric Rohmer (9/10)
5. Les Contes de la Lune Vague Après la Pluie de Kenji Mizoguchi (8.5/10)
6. Ariane de Billy Wilder (8.5/10)
7. Un Prophète de Jacques Audiard (8.5/10)
8. Ghost in the Shell de Mamuro Oshii (8/10)
9. Chaînes Conjugales de Joseph L. Mankiewicz (8/10)
10. Le Désert Rouge de Michelangelo Antonioni (8/10)

Avec HHH (Goodbye South Goodbye), Sidney Lumet (Le Prince de New York), Pascal Thomas (La Dilettante), Jean Negulesco (Papa Longues Jambes), Nicolas Philibert (Le Pays des Sourds) non loin derrière, je dois dire que ma foi en une certaine ambition que peut se fixer le cinéma s'est retrouvée bien revigorée.

1er candidat du mois d'Octobre, Furie (Fritz Lang)

Best a écrit :1er candidat du mois d'Octobre, Furie (Fritz Lang)

Ça sera Hurt Locker, pour commencer ce mois. Quel film !

Le ventre de l'architecte, encore un film génial de Greenaway, peut-être plus accessible que d'autres aussi. Obsession maladive et piège artistique dans une Rome où le réalisateur a forcément de quoi nous faire jubiler. C'est porté par une superbe prestation de Brian Dennehy et une musique de Wim Menters qui fait mieux que pallier l'absence de Nyman.

Encore en retard, mon films du mois est Le Prophète de Jacques audiard
Le seul qui arrive à la hauteur c'est le film Vendetta romana
The Foutain reste la surprise tellement le film a été demoli et que moi il m'a bien plu
En revanche deception pour soldier of orange de Verhoeven et pour la bande à baader

Boubakar a écrit :Ca sera Hurt Locker, pour commencer ce mois. Quel film !

Bon, c'est déjà pas lui, un samouraï étant passé par là...

Lentement mais sûrement Rohmer a réussi à imposer dans mon esprit son charme durable. Je me sens très proche de ses préoccupations: marivaudage, indécision, rapport entre hasard et nécessité, relation du langage et de la réalité ("qui trop parloit se mesfait"), mise en valeur du régionalisme, question de la séduction dans le quotidien. Celui-ci se pose clairement comme mon favori, d'une part pour des questions d'affinité (l'engagement comme pari pascalien, la mauvaise foi du personnage de Trintignant), d'autre part pour ses évidentes qualités cinématographiques (Rohmer est malgré sa réputation un grand visuel). Ne parlons pas de Françoise Fabian et Marie-Christine Barrault... Une vraie jouissance des sens et de l'intellect. Je me réjouis d'avance d'y retourner.

Prétendant :

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Oui, je ne l'avais jamais vu !

Prétendant