Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Papus
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Nouveau compagnon de route des deux mastodontes cités page précédente, Espiritu sagrado de Chema Garcia Ibarra.
Premier film du gars, il aurait fait avant ça 2 courts.
97 minutes incroyables qui m'ont fait penser au topic "Les films sont ils trop longs" et qui a également fait écho à ma déception du Pacifiction de Serra, faisant bien pâle figure à côté du premier long métrage de son compatriote. Je me permets la comparaison car Espiritu Sagrado (L'esprit sacré) fait preuve d'un style et d'un ton, bien que l'écriture soit différente, qui m'y ont fait penser.
Une ambiance paranoïaque, un mystère/doute planant constamment, une envie d'y croire sans être vraiment certain du sens dans lequel on s'embarque jusqu'à la révélation finale, des séquences qui prennent le temps, avec une composition dans les plans travaillée (la photo n'est pas du même moule, moins en peinture que Pacifiction et plus en grain 90 d'un jetable de vacances, que j'ai également trouvé superbe, les deux font appel à une certaine nostalgie qui se reflète dans une esthétique onirique).
Sur tous ces points le film d'Ibarra m'a percuté et m'a rendu admiratif là où le film de Serra m'a surtout fait bailler sans parvenir à m'évoquer grand chose.

Il serait dommage de continuer à parler de ce film sur l'unique mode de la comparaison, mais j'ai pas pu m'empêcher de faire le lien (j'ai vu les deux dans une temporalité assez proche) et puis ça me permettra peut être d'en aguicher certain-e-s, j'aimerais franchement d'autres avis sur ce film.

J'ai été tenu en haleine tout du long, m'émerveillant à chaque minute du talent et de l'intelligence de la mise en scène avec si peu de moyens. Nombre de plans m'ont régalé (ce zoom dans le tunnel, ces cadrages lorsque plusieurs personnages sont à l'écran, les jeux de trompe l'oeil disséminés en toute subtilité), l'expression est un peu grossière mais c'est pourtant bien la bonne.
Des acteurs tous excellents et sans aucune fausse note (on se demande parfois s'il les a pas trouvé dans la rue tel quel) qui donnent corps à cette atmosphère et nous emmène dans cette quête d'une rencontre extraterrestre-divine permettant la libération spirituelle du genre humain (ouais rien que ça) en incarnant des personnages paradoxalement tout ce qu'il y a de plus palpables.
Ibarra filme avec une certaine tendresse ses personnages patibulaires, aux mines désenchantées ne demandant qu'à rêver de nouveau et dépeint une vie de quartier espagnol comme un nid d'âmes perdues, où la religion et le mysticisme ne sont qu'attrape paumés amenant les gens à se regrouper (dans des associations aux noms très comiques) pour ne pas être seul.
Tout est mis au service de ce que l'auteur veut raconter, il n'y a aucune fioriture et tout se déroule sans la moindre lourdeur.
On a l'impression parfois d'être dans du docu ou "film social" pour basculer la seconde d'après dans du Carpenter qui aurait croisé Brisseau, Almodovar et Lynch en chemin (ptai* si avec ça j'vous ai pas fait mordre). Pour ne pas être taxé de publicité mensongère je précise que j'y ai seulement pensé, je ne soutiens aucune comparaison approfondie.
Ça déborde de richesse, à la fois drôle, extrêmement sombre, touchant, avec un texte omniprésent qui nous laisse dans un éveil permanent et nous empêche de perdre une miette de ce qui se dit et se joue.
Arrive un moment de doute, une direction indiquant le chemin d'un sentiment que l'on musele d'instinct, qu'on avait pas vu venir ou plutôt pas voulu voir malgré les signaux en sourdine et qui se confirme à la fin, pour ma part, après que l'on se soit forcé à mener sa petite enquête pour être certain du drame auquel on vient d'assister.
La brûlure est vive, comme l'enfance que l'on croyait avoir retrouvé et qui s'envole sous nos yeux en toute conscience, et on prend la mesure vertigineuse de la mise en abîme à laquelle on a été spectateur.
On se rassure très vite en faisant le constat que ce film ne repose pas que sur son dénouement, Espiritu sagrado n'a pas la vulgarité du film à twist qui se dégonfle aussitôt l'artifice mis à nu, il brille par tous ses aspects, toute sa mise en place, et tout ce qu'il dit de beau caché dans le laid.
Certains diront sûrement "film de petit malin", si c'est ça j'en reprends volontiers.

9/10
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EliWallou
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Message par EliWallou »

Flol a écrit : 20 janv. 23, 17:39
Watkinssien a écrit : 20 janv. 23, 17:03 Pour ce 1er mois de janvier, ce sera
Tu vas plus rien regarder pendant 11 jours ? :o
Moi c'est "1er mois de janvier" qui a provoqué un émoji :o :wink:
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Flol
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Message par Flol »

Papus a écrit : 21 janv. 23, 05:01 Image
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Nouveau compagnon de route des deux mastodontes cités page précédente, Espiritu sagrado de Chema Garcia Ibarra.
Premier film du gars, il aurait fait avant ça 2 courts.
97 minutes incroyables qui m'ont fait penser au topic "Les films sont ils trop longs" et qui a également fait écho à ma déception du Pacifiction de Serra, faisant bien pâle figure à côté du premier long métrage de son compatriote. Je me permets la comparaison car Espiritu Sagrado (L'esprit sacré) fait preuve d'un style et d'un ton, bien que l'écriture soit différente, qui m'y ont fait penser.
Une ambiance paranoïaque, un mystère/doute planant constamment, une envie d'y croire sans être vraiment certain du sens dans lequel on s'embarque jusqu'à la révélation finale, des séquences qui prennent le temps, avec une composition dans les plans travaillée (la photo n'est pas du même moule, moins en peinture que Pacifiction et plus en grain 90 d'un jetable de vacances, que j'ai également trouvé superbe, les deux font appel à une certaine nostalgie qui se reflète dans une esthétique onirique).
Sur tous ces points le film d'Ibarra m'a percuté et m'a rendu admiratif là où le film de Serra m'a surtout fait bailler.

Il serait dommage de continuer à parler de ce film sur l'unique mode de la comparaison, mais j'ai pas pu m'empêcher de faire le lien (j'ai vu les deux dans une temporalité assez proche) et puis ça me permettra peut être d'en aguicher certain-e-s, j'aimerais franchement d'autres avis sur ce film.

J'ai été tenu en haleine tout du long, m'émerveillant à chaque minute du talent et de l'intelligence de la mise en scène avec si peu de moyens. Nombre de plans m'ont régalé (ce zoom dans le tunnel, ces cadrages lorsque plusieurs personnages sont à l'écran, les jeux de trompe l'oeil disséminé en toute subtilité), le mot est un peu grossier mais c'est pourtant bien le bon.
Des acteurs tous excellents et sans aucune fausse note (on se demande parfois s'il les a pas trouvé dans la rue tel quel) qui donnent corps à cette atmosphère et nous emmène dans cette quête d'une rencontre extraterrestre-divine permettant la libération spirituelle du genre humain (ouais rien que ça) en incarnant des personnages paradoxalement tout ce qu'il y a de plus palpables.
Ibarra filme avec une certaine tendresse ses personnages patibulaires, aux mines désenchantées ne demandant qu'à rêver de nouveau et dépeint une vie de quartier espagnol comme un nid d'âmes perdues, où la religion et le mysticisme ne sont qu'attrape paumés amenant les gens à se regrouper (dans des associations aux noms très comiques) pour ne pas être seul.
Tout est mis au service de ce que l'auteur veut raconter, il n'y a aucune fioriture et tout se déroule sans la moindre lourdeur.
On a l'impression parfois d'être dans du docu ou "film social" pour basculer la seconde d'après dans du Carpenter qui aurait croisé Brisseau, Almodovar et Lynch en chemin (ptai* si avec ça j'vous ai pas fait mordre). Pour ne pas être taxé de publicité mensongère je précise que j'y ai seulement pensé, je ne soutiens aucune comparaison approfondie.
Ça déborde de richesse, à la fois drôle, extrêmement sombre, touchant, avec un texte omniprésent qui nous laisse dans un éveil permanent et nous empêche de perdre une miette de ce qui se dit et se joue.
Arrive un moment de doute, une direction indiquant le chemin d'un sentiment que l'on musele d'instinct, qu'on avait pas vu venir ou plutôt pas voulu voir malgré les signaux en sourdine et qui se confirme à la fin, pour ma part, après que l'on se soit forcé à mener sa petite enquête pour être certain du drame auquel on vient d'assister.
La brûlure est vive, comme l'enfance que l'on croyait avoir retrouvé et qui s'envole sous nos yeux en toute conscience, et on prend la mesure vertigineuse de la mise en abîme à laquelle on a été spectateur.
On se rassure très vite en faisant le constat que ce film ne repose pas que sur son dénouement, Espiritu sagrado n'a pas la vulgarité du film à twist qui se dégonfle aussitôt l'artifice mis à nu, il brille par tous ses aspects, toute sa mise en place, et tout ce qu'il dit de beau caché dans le laid.
Certains diront sûrement "film de petit malin", si c'est ça j'en reprends volontiers.

9/10
Tu l'as vu grâce à Arrow ?
Ça donne super envie, en tout cas. :shock:
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Papus
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Message par Papus »

J'ai pensé à toi pendant le visionnage, à mon avis tu es de ceux qui ont un bon potentiel "conquis". :wink:
Vu grâce à "tu vois c'que j'veux dire".
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Message par Flol »

Papus a écrit : 21 janv. 23, 15:43 J'ai pensé à toi pendant le visionnage, à mon avis tu es de ceux qui ont un bon potentiel "conquis". :wink:
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Papus a écrit : 21 janv. 23, 15:43 Vu grâce à "tu vois c'que j'veux dire".
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Message par Papus »

Flol a écrit : 21 janv. 23, 15:46
Papus a écrit : 21 janv. 23, 15:43 J'ai pensé à toi pendant le visionnage, à mon avis tu es de ceux qui ont un bon potentiel "conquis". :wink:
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:lol:
Eh oui, aussi virtuels que vous soyez, il m'arrive de penser à certains classikiens dont j'imagine avoir cerné quelques goûts.
Tu me diras si je me suis planté.
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Message par mannhunter »

G.T.O a écrit : 1 janv. 23, 19:23INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT / Steven Spielberg3/10
La révision de trop. À n’en pas douter, l’épisode le plus exténuant de la trilogie mais aussi l'un des sincères de son auteur, qui cherche désespérément à tout accomplir tout en fournissant l’endroit et l'envers du décor: l’aventure et la mécanique burlesque, la comédie musicale et le cérémonial maléfique, la comédie romantique et la screwball comedy, le film d’action et le ride, la comédie et l’humour scatologique. En dépit de la belle photo de Douglas Slocombe, et le charisme intact de Harrison Ford, le film pâtit de son récit virtuel, suite ininterrompue de scènes d’actions cherchant à faire plus spectaculaire que la précédente. À cette surenchère d’action répond dans un espace récréatif l’humour le plus colonial, misogyne, scatologique possible: Willie en figure décérébrée insupportable qui passe son temps à hurler et à redouter de se casser un ongle, demi-lune en asiatique caution comique sortant des phrases dignes d’un cookie fortune, ou encore les sauvages indiens qui avalent des insectes, et des cerveaux de babouin en sorbet. Sans oublier le puritanisme de Spielberg qui se livre ici ouvertement à l’encontre du moindre soupçon d’érotisme: assassins, enfants ou éléphants sont là pour veiller à ce que la scène ne s’accomplisse pas. Qu’une telle sincérité frise l’indécence, c’est tout le paradoxe de l’autre du cinema de Spielberg.
mais peut-être que tu le réévalueras avec la sortie prochaine de l'opus 5! :)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit : 18 janv. 23, 21:21 Scénario et dialogues brillants, intrigue captivante et émouvante, comédiens au sommet de leur art (je pensais avoir vu tous les grands rôles de Noiret et Rochefort, il me manquait ce film), une Lisa Kreuzer splendide et un Philippe Sarde inspiré et très mahlérien ; on frôle le chef-d'œuvre


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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit : 24 janv. 23, 00:34
Jeremy Fox a écrit : 18 janv. 23, 21:21 Scénario et dialogues brillants, intrigue captivante et émouvante, comédiens au sommet de leur art (je pensais avoir vu tous les grands rôles de Noiret et Rochefort, il me manquait ce film), une Lisa Kreuzer splendide et un Philippe Sarde inspiré et très mahlérien ; on frôle le chef-d'œuvre

Et bien, pareil pour moi ! 8)
8)

En revanche, je n'aurais pas du hier soir regarder La vieille qui marchait dans la mer si je voulais rester sur une image très positive du cinéaste :mrgreen:
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Message par Flol »

Rick Blaine a écrit : 24 janv. 23, 00:34
Jeremy Fox a écrit : 18 janv. 23, 21:21 Scénario et dialogues brillants, intrigue captivante et émouvante, comédiens au sommet de leur art (je pensais avoir vu tous les grands rôles de Noiret et Rochefort, il me manquait ce film), une Lisa Kreuzer splendide et un Philippe Sarde inspiré et très mahlérien ; on frôle le chef-d'œuvre


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Attendez, j'ai dû louper un truc...mais il vient de sortir chez un quelconque éditeur ou quoi ?
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Message par Addis-Abeba »

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Message par Flol »

Merci, c'est noté.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alibabass »

Nouveau compagnon de route des deux mastodontes cités page précédente, Espiritu sagrado de Chema Garcia Ibarra.
Ahhhhhhh enfin une personne qui l'a vu. Quand on décortique le mot Science-Fiction, le fait de faire la comparaison avec Pacifiction n'est pas si anodin que cela. Même si paradoxalement j'y avait pas pensé (Espiritu sagrado vu en juillet et Pacifiction 4 mois après), merci Papus.
Dans Espiritu sagrado, la science Ufologique ramène à une croyance, le trouble ramène à un dilemme à ne pas savoir ce qu'on regarde en temps que spectateur, la "Dystopie" est une fiction qui, part la télévision (qui tourne partout, tout le temps), amène chez la population une certaine vérité (alors que c'est de la fiction). Quand on prend au mot le mot Science-Fiction du réel, ça donne Espiritu sagrado. Avant que Pacifiction arrive, il était de loin mon film de l'année. Et sur ce coup là, merci au festival de Locarno.
Des acteurs tous excellents et sans aucune fausse note (on se demande parfois s'il les a pas trouvé dans la rue tel quel)
C'est des personnes de son village natal, très très content d'avoir participé au film d'ailleurs. Pour le réalisateur, c'était naturel de demander aux gens du village, comme une sorte de remerciement. Les personnages ne jouent pas comme dans une fiction mais comme ... en vrai. Donc l'hésitation, les errements, l'imparfait participe à la réussite du film. Et c'est loin d'être un film d'amateurisme. C'est pas parce-que il a fait 1 106 entrées (!!) que c'est relégué à de l'amateurisme. Tu sais ou on peux trouver ses anciens projets ?

Le film est disponible chez UniversCiné.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit : 24 janv. 23, 12:11
Rick Blaine a écrit : 24 janv. 23, 00:34
Et bien, pareil pour moi ! 8)
Attendez, j'ai dû louper un truc...mais il vient de sortir chez un quelconque éditeur ou quoi ?
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Message par Papus »

Merci Ali pour la précision des acteurs/amateurs locaux, ça contribue forcément au "ça sent le vrai" mais il est clair qu'on est loin d'un film d'amateur, la direction est impeccable et le gars maîtrise son sujet de bout en bout avec une précision chirurgicale, j'ai vraiment pas cessé d'être époustouflé tout du long par cette harmonie propos/illustration.
Ufologie dystopique car traitée comme un élément fantastique pendant toute la première partie, on est dans cette attente de la rencontre du 3eme type, de l'avènement de cette élévation humaine à échelle planétaire, à laquelle j'ai cru jusqu'au point de rupture, où l'on prend conscience de la manipulation subtile qui s'est opérée et qu'on voit cet élément subitement relégué au niveau réaliste, le monde magique se casse la gueule pour ne laisser apparaître que la réalité que l'on connaît, celle de Sylvain Durif et du Jean-Claude de striptease.
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The Attack of the robots from Nebula-5

Sous titres anglais (pas encore regardé)

Protoparticulas également dispo sur youtube mais en vo st espagnols uniquement.
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