Mai 2020, riche en merveille, a permis de confirmer l'excellence de Yoji Yamada (j'ai cru un moment qu'il allait occuper tout le podium) et de Masahiro Shinoda, d'enfin découvrir l'étonnant anti-chanbara de Kazuo Mori et le formidable Kazuo Kuroki (fils de Masahiro Makino et petit-fils du pionnier Shozo Makino) à travers 2 films marquants :
Ronin-gai (1990) (qui offre son dernier rôle à Shintaro Katsu, mais ce n'est pas sa seule qualité), et l'électrifiant
Ryoma Ansatsu, tragi-comédie grotesque et kaléidoscopique qui restitue, sur un ton impressionniste et iconoclaste et dans un noir & blanc somptueux, la confusion de la fin du shogunat.
Films du mois :
1.
Home from the sea (Yoji Yamada, 1972)
2.
Ryoma Ansatsu (Kazuo Kuroki, 1974)
3. A legend or was it? (Keisuke Kinoshita, 1963)
4. Les Mouchoirs jaunes du bonheur (Yoji Yamada, 1977)
5. L'Écho de la montagne (Yoji Yamada, 1980)
6. Sword of Fury (Tai Kato, 1973)
7. Our Marriage (Masahiro Shinoda, 1961)
8. The Scandalous Adventures of Buraikan (Masahiro Shinoda, 1970)
9. Vendetta for a samurai (Kazuo Mori, 1952)
10. Outcast of the Islands (Carol Reed, 1951)
Belles redécouvertes :
Le Goût du saké (Yasujirō Ozu, 1962)
Five men of Edo (Daisuke Ito, 1951)
Ma femme, sois comme une rose (Mikio Naruse, 1935)
Homeless drifter (Kenji Misumi, 1964)
The White dawn (Philip Kaufman, 1974)