Jack Carter wrote:TCM France ?
rien vu sur mon programme tv...
Une boutade, rien de plus, Jack, à l'adresse de Flol qui, une fois encore, me pose encore et toujours cette sempiternelle question. Car Flol aime le running gag. Sinon, plus concrètement sur Facebook.
Pour la gouverne de Coxwell, Bob Harris ne poste plus en ces lieux mais je crois qu'il le survole occasionnellement, tel un ghost dans la machine.
Pour l'anecdote, découvert ce film par le biais de Ari Aster qui en fait l'un de ses films préférés. En revanche, pas vu Modern Romance et Lost in America.
Curieuse de ces 2 là
Le 1e après le quizz de Père Jules (en plus je m'intéresse assez aux livres d'Henry James)
Le 2nd parce que j'aime beaucoup Judy Davis et j'avais aussi lu le roman de Miles Franklin dont il est adapté, pas mal.
C'est finalement Confession d’un commissaire de police au procureur de la république, son nihilisme foncier, son caractère fortement marqué par l'ambiances des Années de plomb italiennes qui a emporté le morceau en mars en dépit d'une direction d'acteurs inégale. Le Guerre et Paix de Bondarchuk fut un concurrent sérieux: d'un côté des scènes de bataille qui n'auraient pas dépareillé dans n'importe quel chef d'oeuvre du cinéma épique, de l'autre des moments intimes peu convaincants, pas assez à hauteur des personnages et, si Bondarchuk/Pierre Bezhukov s'en tire bien, Tikhonov/André Bolonski est trop monolithique pendant que Savelieva/Natacha Rostov exaspère.
Vic Vega wrote:C'est finalement Confession d’un commissaire de police au procureur de la république, son nihilisme foncier, son caractère fortement marqué par l'ambiances des Années de plomb italiennes qui a emporté le morceau en mars en dépit d'une direction d'acteurs inégale.
Il est merveilleux ce film, Damiani est très fort dans ce type de film, à mi-chemin entre le film dossier et le polar, et celui-ci est une grande réussite.
Martin (George A. Romero, 1977)
Qui est Martin ? Un garçon timide, un peu ombrageux, ou bien un monstre sanguinaire, dernier avatar de Nosferatu ? Romero brouille les cartes en utilisant divers modèles narratifs, des éclairages différents, des séquences virées. Frappe l’approche documentaire d’un genre (le film de vampire) remis sur les rails d’un réalisme très sec : le jeune homme n’est rien moins qu’un junkie impuissant errant dans les faubourgs désolés de Pittsburgh. Mais également le discours de fond qui mobilise chaque scène : réclusion, solitude, goût pour un naturalisme blafard et désenchanté. Plus que jamais le monde apparaît ici comme un espace de claustration et de refus où le mal s’enfonce dans les replis d’une humanité vacillante, imposant une sorte d’horreur consommée et établie. Un film aussi troublant que singulier. 4/6
Le cri du sorcier (Jerzy Skolimowski, 1978)
Dans une campagne anglaise prolongée par l’évocation des colonies, l’auteur place sans difficulté les instruments du bizarre : un asile d’aliénés et son médecin-fou, une bâtisse déserte sous la pluie, un os taillé, des cailloux magiques et un cri qui tue. Plus tous les signes ruraux (animaux, végétaux, humains) du mystère. Cessant de n’être qu’un beau lieu symbolique, le Devon devient aux meilleurs moments celui de la marche, du sable sur les vêtements, d’un accord entre la carte postale, développée jusqu’à occuper tout le champ, et le corps d’un homme qui court vers le village ou la mer. Et cette parabole macabre et glacée, peut-être un peu trop habilement fabriquée, de voguer entre l’analyse du jeu continuel des parties, la démystification du charlatanisme et l’exaltation de l’antique sagesse de nos ancêtres. 4/6
Les bruits de Recife (Kleber Mendonça Filho, 2012)
Setubal, quartier le plus aisé de Recife, enclave d’urbanisme désordonné où se croisent bourgeois et domestiques, grands propriétaires et agents d’une entreprise de sécurité privée. Si le sujet se prêtait à l’approche documentaire, le réalisateur préfère convoquer la grammaire de la fiction pour faire accéder aux subjectivités troublées des résidents, ménager au cœur de sa matière réaliste des espaces oniriques, suggérer le substrat de féodalité qui préside toujours aux rapports de classe et de servitude. Il déroule une narration minimale avançant à pas chassés, raccorde des scènes en apparence disjointes mais comme parcourues d’une même irrationnelle inquiétude, au gré de l’enchevêtrement de tensions nouant ce sociotope d’une communauté craintive. Un premier long-métrage remarquablement maîtrisé. 4/6
A brighter summer day (Edward Yang, 1991)
Il arrive que, malgré la conjonction des nombreuses qualités réunies et d’une sensibilité que l’on identifie comme la sienne, la rencontre avec un film n’opère pas. Telle fut mon expérience devant cette vaste fresque intimiste consacrée à l’adolescence, son immaturité, ses rites de passage et d’initiation, sujets placés au sein du conflit entre l’individu et l’Histoire, et qui donne à voir sans explication ni graisse psychologique des sentiments, des actes, des trajets, du temps. Au fil d’un récit à la fois dense et elliptique, elle nourrit le sentiment mélancolique d’un irrémédiable tenace, d’un passé raconté au présent et pourtant inscrit dans les arcanes de la mémoire. Mais sa rigueur insaisissable n’évite pas une certaine glaciation émotionnelle – distance que le magnifique Yi Yi se chargera d’abolir définitivement. 4/6
Et aussi :
Listen un Philip (Alex Ross Perry, 2014) - 3/6 En avant (Dan Scanlon, 2020) - 5/6 La passante du Sans-Souci (Jacques Rouffio, 1982) - 4/6 Les compagnons de la nouba (William A. Seiter, 1933) - 2/6 Le festin de Babette (Gabriel Axel, 1987) - 4/6 Comrades (Bill Douglas, 1986) - 5/6 Lenny and the kids (Benny & Josh Safdie) - 5/6
Février 2010 – Hellzapoppin (H.C. Potter, 1941) Janvier 2020 – Les filles du docteur March (Greta Gerwig, 2019) Décembre 2019 – It must be heaven (Elia Suleiman, 2019) Novembre 2019 – Les misérables (Ladj Ly, 2019) Octobre 2019 – Bacurau (Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles, 2019) Septembre 2019 – Driver (Walter Hill, 1978) Août 2019 – Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959) Juillet 2019 - La sorcellerie à travers les âges (Benjamin Christensen, 1922) Juin 2019 – Parasite (Bong Joon-ho, 2019) Mai 2019 - Mandingo (Richard Fleischer, 1975) Avril 2019 - Les oiseaux de passage (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018) Mars 2019 - Le convoi (Sam Peckinpah, 1978) Février 2019 – Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973) Janvier 2019 – Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016) Décembre 2018 – Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018) Novembre 2018 – High life (Claire Denis, 2018) Octobre 2018 – Nos batailles (Guillaume Senez, 2018) Septembre 2018 – Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018) Août 2018 – Silent voice (Naoko Yamada, 2016) Juillet 2018 - L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988) Juin 2018 – Sans un bruit (John Krasinski, 2018) Mai 2018 – Riches et célèbres (George Cukor, 1981) Avril 2018 – Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964) Mars 2018 – Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017) Février 2018 – Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017) Janvier 2018 – Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017) Décembre 2017 – Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958) Novembre 2017 – L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972) Octobre 2017 – Une vie difficile (Dino Risi, 1961) Septembre 2017 – Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969) Août 2017 – La bonne année (Claude Lelouch, 1973) Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961) Juin 2017 – Désirs humains (Fritz Lang, 1954) Mai 2017 – Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945) Avril 2017 – Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984) Mars 2017 – À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977) Février 2017 – Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971) Janvier 2017 – La la land (Damien Chazelle, 2016) Décembre 2016 – Alice (Jan Švankmajer, 1987) Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016) Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995) Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016) Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974) Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971) Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015) Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016) Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961) Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015) Février 2016 – Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968) Janvier 2016 – La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000) Décembre 2015 – Mia madre (Nanni Moretti, 2015) Novembre 2015 – Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015) Octobre 2015 – Voyage à deux (Stanley Donen, 1967) Septembre 2015 – Une histoire simple (Claude Sautet, 1978) Août 2015 – La Marseillaise (Jean Renoir, 1938) Juillet 2015 – Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007) Juin 2015 – Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100 Mai 2015 – Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970) Avril 2015 – Blue collar (Paul Schrader, 1978) Mars 2015 – Pandora (Albert Lewin, 1951) Février 2015 – La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957) Janvier 2015 – Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945) Décembre 2014 – Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970) Novembre 2014 – Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944) Octobre 2014 – Zardoz (John Boorman, 1974) Septembre 2014 – Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961) Août 2014 – Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963) Juillet 2014 – Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953) Juin 2014 – Bird people (Pascale Ferran, 2014) Mai 2014 – Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100 Avril 2014 – L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934) Mars 2014 – Terre en transe (Glauber Rocha, 1967) Février 2014 – Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971) Janvier 2014 – 12 years a slave (Steve McQueen, 2013) Décembre 2013 – La jalousie (Philippe Garrel, 2013) Novembre 2013 – Elle et lui (Leo McCarey, 1957) Octobre 2013 – L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978) Septembre 2013 – Blue Jasmine (Woody Allen, 2013) Août 2013 – La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Juillet 2013 – Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959) Juin 2013 – Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002) Mai 2013 – Mud (Jeff Nichols, 2012) Avril 2013 – Les espions (Fritz Lang, 1928) Mars 2013 – Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958) Janvier 2013 – L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Mois de mars chargé, forcément, mais pas beaucoup de vrais prétendants au titre.
Découverte du premier (enfin je crois) Soderbergh, Sexe, Mensonges et Vidéo et du coup c'est lui...
Excellente surprise avec The Platform sur Netflix, autre prétendant. Mais comme fallait choisir...
46 films vus, soit presque 3 fois plus que d'habitude.
Dont 7 quasi ex aequo.
1. April Story (Shigatsu monogatari - Shunji Iwai, 1998)
2. Dans l'ombre du loup (Kiryūin hanako no shōgai - Hideo Gosha, 1982)
3. L'Exilé (The Exile - Max Ophüls, 1947)
4. The Garden of Words (Kotonoha no Niwa - Makoto Shinkai, 2013)
5. Love Letter (Shunji Iwai, 1995)
6. Kabei: our mother (Kābē - Yoji Yamada, 2008)
7. Tengu-tô (Setsuo Yamamoto, 1969)
Redécouvertes du mois : Chasseurs des Ténèbres (Yami no karyudo - Hideo Gosha, 1979) Echec à Borgia (Prince of Foxes - Henry King, 1949)
Song of the exile (Kè tú qiū hèn - Ann Hui, 1990)
Insane Insomniac Team
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
Consistency is the last refuge of the unimaginative. Oscar Wilde
46 films vus, soit presque 3 fois plus que d'habitude.
Dont 7 quasi ex aequo.
1. April Story (Shigatsu monogatari - Shunji Iwai, 1998)
2. Dans l'ombre du loup (Kiryūin hanako no shōgai - Hideo Gosha, 1982)
3. L'Exilé (The Exile - Max Ophüls, 1947)
4. The Garden of Words (Kotonoha no Niwa - Makoto Shinkai, 2013)
5. Love Letter (Shunji Iwai, 1995)
6. Kabei: our mother (Kābē - Yoji Yamada, 2008)
7. Tengu-tô (Setsuo Yamamoto, 1969)
Redécouvertes du mois : Chasseurs des Ténèbres (Yami no karyudo - Hideo Gosha, 1979) Echec à Borgia (Prince of Foxes - Henry King, 1949)
Song of the exile (Kè tú qiū hèn - Ann Hui, 1990)
Bon... Une chose est sûre, c''est pas dans un tel bilan que je vais piocher beaucoup d'idées de visionnages...
Ah si, le Ann Hui