Père Jules a écrit :Mars 2020
(films vus, revus et redécouverts)
LE GOUT DU RIZ AU THE VERT (Yasujiro Ozu, 1952) 7,5
Voilà qui fait plaisir.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 3 mars 20, 16:12
par C2302t
Premier coup de cœur du mois, circonstances atténuantes de Jean Boyer. Que de guouaille, de dialogues savoureux et d acteurs magnifiques, dans un film léger comme une plume, comme de bien entendu.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 3 mars 20, 16:33
par John Holden
C2302t a écrit :Premier coup de cœur du mois, circonstances atténuantes de Jean Boyer. Que de guouaille, de dialogues savoureux et d acteurs magnifiques, dans un film léger comme une plume, comme de bien entendu.
Le Sentencier aux "bons vivants", un régal de cabotinage ce film.
Le plus grand cirque du monde (Henry Hathaway, 1964)
Le film n’efface pas les autres moutures de cet éternel mélo que tirent à intervalles réguliers les gens de cinéma de l’univers secret et exubérant du cirque. Fidèle à une ligne tout à fait conventionnelle, il propose le directeur bourru-au-grand-cœur, la trapéziste déchue et l’orpheline radieuse, le vieux régisseur sentencieux et la cohorte des clowns tristes, dompteurs angoissés et écuyères impitoyables. Le cinéaste se contente d’apporter ses soins à l’exécution des scènes spectaculaires (naufrage, numéros périlleux, incendie avec acrobates suspendus entre des lambeaux de toiles enflammées), Rita Hayworth donne une présence émouvante à son personnage, mais l’ensemble à tout des guirlandes un peu fanées de l’arbre de Noël : il si facile d’en fabriquer d’autres qu’on les range assez vite dans la boîte. 3/6
La ciénaga (Lucrecia Martel, 2001)
La province de Salta, près de la Bolivie, sa chaleur torride, sa végétation tropicale, la promiscuité de ses familles quasi incestueuses rappelant autant les "pauvres Blancs" de Faulkner que les Olvidados de Buñuel. Cadrés sans pitié, filmés dans la durée, les personnages semblent ici contaminés par une étrange maladie, voués à se changer l’un en l’autre ou à s’effondrer sur eux-mêmes. Vivre ensemble est à la fois plus âpre et plus doux, plus risqué et plus sûr, plus logique et plus absurde – au moins est-ce une alternative à la solitude. Sous la défroque naturaliste d’une chronique étouffante s’avance ainsi un film d’horreur fantasmé, pluriel et singulier, local et universel, bien planté dans la vase mais travaillé par des forces obscures. Qu’il soit le premier long-métrage de sa réalisatrice ne le rend que plus remarquable. 5/6
Southland tales (Richard Kelly, 2006)
Si la réussite d’un film se mesurait à son ambition, alors celui-ci friserait le triomphe. Kelly y crée sa propre mythologie et écrit sa bible, terme à prendre aussi bien dans son acceptation religieuse (les renvois du narrateur à l’Ancien Testament) qu’audiovisuelle (un cahier des charges). Dans cette fantaisie pop en forme de joyeux foutoir, cette boulimie de références se fondant dans le moule d’Orwell revu et corrigé par l’esprit graphique délirant de certains comics, on peut ne voir qu’un salmigondis informe où se téléscopent le pamphlet politique, l’obsession sécuritaire, la satire des médias et la prophétie apocalyptique. Il y souffle pourtant un vent d’imagination et de générosité, un certain lyrisme inquiet de la décadence, se nourrissant indéniablement à la confusion de ce début de millénaire. 4/6
J’ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009)
Autoportrait ou autofiction ? Avec ce premier long-métrage drôle et cruel, truculent et culotté, Dolan acteur exprime des opacités de petit Léaud tandis que Dolan réalisateur affirme des audaces de jeune Truffaut. Désamorçant en permanence ses afféteries de film-gadget, il ne cesse de reprendre différemment le fil du tête-à-tête/face-à-face/dos-à-dos entre le fils et sa mère. Leurs rapports passent par toutes les couleurs de l’amour, de la haine et de la phobie, carburant d’un récit initiatique n’oubliant pas de sourire de lui-même. Et le film, plein de brusques embardées, de plages ouvertes, d’instants suspendus et rêveurs, ménage des agencements de crise et des déflations qui parviennent à rattraper la trajectoire des personnages, comme un acrobate son trapèze alors qu’il semblait avoir tout lâché. 4/6
Le cas Richard Jewell (Clint Eastwood, 2019)
Le cinéma d’Eastwood pourrait se définir désormais en une formule résumable ainsi : analyse critique des institutions américaines, motivée par la reconstitution d’un fait divers authentique et l’amour d’un certain ethos que personnifie un héroïsme intime, à hauteur d’homme. Mais ce qu’il a de potentiellement édifiant est toujours désamorcé par sa faculté à déployer le discours dans le clair-obscur des contradictions humaines, au cœur d’un conflit idéologique où la complexité du réel se fait jour. D’où l’équilibre parfait de ce film dont l’efficacité dramaturgique se nourrit d’humour, de sensibilité et d’émotion, qui se consacre à fustiger avec virulence les dérives liberticides et hystérisées d’appareils promptes à broyer l’individu, et qui échappe à la caricature et au manichéisme sans s’interdire de prendre parti. 5/6
Bellamy (Claude Chabrol, 2009)
Pour son dernier ouvrage, Chabrol tisse une sorte de mol imbroglio avec un dilettantisme nonchalant qui le rend assez délectable. Le travail de commissaire n’est ici pas un métier, l’enquête pas une activité spécifique mais l’autre nom de l’humaine condition. Faux Simenon, faux Maigret, vrai Chabrol : les indices se donnent aussi pour ce qu’ils sont et ils ne manquent pas, tous appartenant à l’intime comme au policier, à l’ordre de la fiction comme à celui du film. L’intrigue se dénoue entre une villa, des appartements, des bars, une grande surface de bricolage, une chambre de motel, le cadre anodin d’existences ordinaires que des évènements imprévus plongent dans des histoires qui les dépassent, et dont la mise en scène révèle progressivement le mystère, les fêlures, les angoisses et les ambiguïtés. 4/6
Dark waters
L’éternelle lutte de la vérité contre la dissimulation, de la santé publique contre les puissances de l’industrie et de l’argent : Mann en avait fait un thriller épique, Soderbergh une success story euphorisante. Vingt ans après, Haynes prouve à son tour qu’un regard personnel peut transformer les conventions du film-dossier en or. Avec son climat de désolation hivernale s’étendant de cieux plombés en bureaux gris, l’œuvre est de celles qui passionnent, mettent en colère et donnent envie de s’engager dans une carrière d’avocat. Sa rigueur factuelle, sa dramaturgie sophistiquée, son obstination de fourmi puisent aux vertus du meilleur cinéma, car elles rendent sensible le processus menant de la découverte au combat – même s’il délivre le constat amer que nulle victoire n‘est possible dans un monde irréparable. 5/6
Et aussi :
Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton, 1968) - 4/6 Riz amer (Giuseppe De Santis, 1949) - 4/6 Hellzapoppin (H.C. Potter, 1941) - 5/6 Votez McKay (Michael Ritchie, 1972) - 5/6 La fille au bracelet (Stéphane Dumoustier, 2019) - 4/6 Les cadavres ne portent pas de costard (Carl Reiner, 1982) - 4/6 La kermesse héroïque (Jacques Feyder, 1935) - 3/6 The intruder (Roger Corman, 1962) - 5/6 Yoyo (Pierre Étaix, 1965) - 4/6 Pelle le conquérant (Bille August, 1988) - 4/6 La traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956) - 4/6
Janvier 2020 – Les filles du docteur March (Greta Gerwig, 2019) Décembre 2019 – It must be heaven (Elia Suleiman, 2019) Novembre 2019 – Les misérables (Ladj Ly, 2019) Octobre 2019 – Bacurau (Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles, 2019) Septembre 2019 – Driver (Walter Hill, 1978) Août 2019 – Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959) Juillet 2019 - La sorcellerie à travers les âges (Benjamin Christensen, 1922) Juin 2019 – Parasite (Bong Joon-ho, 2019) Mai 2019 - Mandingo (Richard Fleischer, 1975) Avril 2019 - Les oiseaux de passage (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018) Mars 2019 - Le convoi (Sam Peckinpah, 1978) Février 2019 – Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973) Janvier 2019 – Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016) Décembre 2018 – Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018) Novembre 2018 – High life (Claire Denis, 2018) Octobre 2018 – Nos batailles (Guillaume Senez, 2018) Septembre 2018 – Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018) Août 2018 – Silent voice (Naoko Yamada, 2016) Juillet 2018 - L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988) Juin 2018 – Sans un bruit (John Krasinski, 2018) Mai 2018 – Riches et célèbres (George Cukor, 1981) Avril 2018 – Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964) Mars 2018 – Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017) Février 2018 – Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017) Janvier 2018 – Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017) Décembre 2017 – Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958) Novembre 2017 – L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972) Octobre 2017 – Une vie difficile (Dino Risi, 1961) Septembre 2017 – Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969) Août 2017 – La bonne année (Claude Lelouch, 1973) Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961) Juin 2017 – Désirs humains (Fritz Lang, 1954) Mai 2017 – Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945) Avril 2017 – Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984) Mars 2017 – À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977) Février 2017 – Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971) Janvier 2017 – La la land (Damien Chazelle, 2016) Décembre 2016 – Alice (Jan Švankmajer, 1987) Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016) Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995) Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016) Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974) Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971) Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015) Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016) Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961) Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015) Février 2016 – Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968) Janvier 2016 – La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000) Décembre 2015 – Mia madre (Nanni Moretti, 2015) Novembre 2015 – Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015) Octobre 2015 – Voyage à deux (Stanley Donen, 1967) Septembre 2015 – Une histoire simple (Claude Sautet, 1978) Août 2015 – La Marseillaise (Jean Renoir, 1938) Juillet 2015 – Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007) Juin 2015 – Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100 Mai 2015 – Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970) Avril 2015 – Blue collar (Paul Schrader, 1978) Mars 2015 – Pandora (Albert Lewin, 1951) Février 2015 – La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957) Janvier 2015 – Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945) Décembre 2014 – Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970) Novembre 2014 – Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944) Octobre 2014 – Zardoz (John Boorman, 1974) Septembre 2014 – Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961) Août 2014 – Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963) Juillet 2014 – Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953) Juin 2014 – Bird people (Pascale Ferran, 2014) Mai 2014 – Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100 Avril 2014 – L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934) Mars 2014 – Terre en transe (Glauber Rocha, 1967) Février 2014 – Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971) Janvier 2014 – 12 years a slave (Steve McQueen, 2013) Décembre 2013 – La jalousie (Philippe Garrel, 2013) Novembre 2013 – Elle et lui (Leo McCarey, 1957) Octobre 2013 – L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978) Septembre 2013 – Blue Jasmine (Woody Allen, 2013) Août 2013 – La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Juillet 2013 – Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959) Juin 2013 – Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002) Mai 2013 – Mud (Jeff Nichols, 2012) Avril 2013 – Les espions (Fritz Lang, 1928) Mars 2013 – Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958) Janvier 2013 – L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 3 mars 20, 18:50
par Demi-Lune
Thaddeus a écrit :3. Votez McKay (Michael Ritchie, 1972)
Très bon film en effet, même si, j'imagine, tu as dû avoir quelques sourires lors de certaines scènes.
(Pour ma part, dans le même ordre d'idées, j'ai découvert le mois dernier Le récidiviste, que je te recommande au passage.)
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 3 mars 20, 19:05
par a2line
L'Etat sauvage
J'avais aimé Nos héros sont morts ce soir, j'ai adoré L'Etat sauvage, (vu hélas dans une salle à 80% vide, malgré la présence du réalisateur).
Plus qu'un western, c'est un film fantasmagorique, onirique, on y croise des hommes masqués qui semblent être des épouvantails (décidément, les masques c'est son truc à David Perrault), des silhouettes de taffetas qui semblent planer aux dessus du sol en une étrange farandole, une cérémonie vaudoue...
Le film, très beau esthétiquement, assez formaliste, est construit sur des échos visuels (les robes de soie/ Les vêtements que l'on jette...) et narratifs (les deux "histoires d'amour"...). C'est un récit d'émancipation féminine, et, même si la féministe en moi s'en réjouis, ce n'est pas ce que je retiendrai le plus du film, mais plutôt son étrange beauté à la limite du fantastique.
Je vois assez peu de films français, et les actrices étaient pour moi des inconnues, mais elles brillent toutes, aussi bien en français qu'en anglais. Mention spéciale à Alice Isaaz, qui a vraiment quelque chose.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 3 mars 20, 19:06
par Thaddeus
Demi-Lune a écrit :Très bon film en effet, même si, j'imagine, tu as dû avoir quelques sourires lors de certaines scènes.
(Pour ma part, dans le même ordre d'idées, j'ai découvert le mois dernier Le récidiviste, que je te recommande au passage.)
Et comment ! La scène où Redford apporte ses bières et s'assied dans son fauteuil, la scène au bureau où il fait sa tête dépitée, la scène (ton extrait) à l'arrière de la voiture où il ferme les yeux en fredonnant... Tu imagines bien que tous ces passages ont fait un gros tilt !
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 4 mars 20, 16:14
par Flol
Boubakar a écrit :Films vus
- Miss Oyu (Mizoguchi) 7,5/10
- Dragon Inn (Hu) 7,5/10
- Fright (Collinson) 7/10
- 14-18 (Aurel) 6,5/10
- And soon the darkness (Fuest) 6/10
- The triad zone (D.Lam) 5/10
- Jane Eyre (Fukunaga) 5/10
- Le monde (presque) perdu (Silberling) 3/10
- Goodbye, Dragon Inn (Ming-lang) 2/10
- Bu Jian (Kang-Sheng) 2/10
Films revus
- Anatomie d'un meurtre (Preminger) 8,5/10
- Embrasse-moi idiot (Wilder) 8/10
- Irma la douce (Wilder) 7,5/10
Pour rappel, nous sommes le 4 mars.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 4 mars 20, 16:22
par Jeremy Fox
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 4 mars 20, 20:16
par John Holden
Pour ma part, découverte stupéfiante de La tête d'un homme, policier de Duvivier, réalisé en 1933 qui tire sa modernité d'une acuité clinique, froide, quasi documentaire.
Je peux tout à fait comprendre qu'on prétende qu'il s'agit d'une des adaptations les plus fidèles à l'univers de Simenon.
Et Harry Baur est définitivement génial, capable de traduire l'émotion avec des nuances d'une subtilité inouïe.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 4 mars 20, 20:42
par Boubakar
Flol a écrit :Pour rappel, nous sommes le 4 mars.
Le temps passe...
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 5 mars 20, 08:45
par Père Jules
John Holden a écrit :
Père Jules a écrit :Mars 2020
(films vus, revus et redécouverts)
LE GOUT DU RIZ AU THE VERT (Yasujiro Ozu, 1952) 7,5
Voilà qui fait plaisir.
Oui mais malgré une légère déception au regard des espoirs que je portais en lui.
Il y a bien 5 ou 6 films d'Ozu que je place avant.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 5 mars 20, 10:48
par Flavia
Un film passionnant, haletant, un magnifique duo d'acteurs, un grand cru du cinéma français.
Une intime conviction
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 5 mars 20, 13:37
par vic
Thaddeus a écrit :
Film de février
1. Hellzapoppin (H.C. Potter, 1941)
Bravo !
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 7 mars 20, 21:27
par Rick Blaine
Bon candidat avec Le traître qui sait habilement mêler ton documentaire et idées de mises en scène intéressante, tout en s'appuyant sur un casting particulièrement convainquant.