Un film avec un rythme de visionnage assez inégal, puisque j'arrive à 39 films vus dans le mois, avec 10 jours de vacances sans un seul film, chose qui ne m'était pas arrivée depuis au moins 10 ans...
Le vainqueur est le très riche et dérangeant
Midsommar (Ari Aster, 2019), que j'ai revu la semaine suivante tellement il m'avait fait forte impression. Pour moi, un véritable chef d'oeuvre.
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En deuxième, le très moderne
Sunday, bloody sunday, de John Schlesinger (1971), qui explicite avec talent la complexité des rapports amoureux, de la dépendance à l'autre, sans glamour inutile ni complaisance. Un film assez intense, au final, et qui reste longtemps en tête.
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Troisième sur le podium, la contre-histoire tarantinienne,
Il était une fois à... Hollywood, par lequel le cinéma continue à établir une Histoire fantasmée et utopique. Un travail de reconstitution magnifique, un ensemble de comédiens parfaits, comme souvent chez QT, et une interprétation de Sharon Tate très, très attachante.
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Derrière, je mentionnerai un film noir britannique remarquable,
Brighton Rock, de John Boulting (1948)...
L'emmurée vivante, qui vient rejoindre la liste de mes Fulci préférés,
le lache, de Satyajit Ray, portrait d'un homme qui n'a pas osé tout quitter pour la femme qu'il aime... Quelques idées folles croisées dans l'étrange délire sado-maso R100 (Hitoshi Matsumoto, 2013), dans lequel le refus des conventions mène loin son protagoniste, ou encore le visage poupin de la jeune Patricia Gozzi dans Rapture, de John Guillermin.
Parmi les mauvais souvenirs, le médiocre biopic policier dans lequel Melissa McCarthy campe une écrivaine lesbienne en crise économique, film où tout est appuyé et rendu sursignifiant (le comble pour un film "littéraire"), les crocodiles numériques d'Alexandra Aja, qui manquaient vraiment d'humour, ou encore l'effroyable secret du docteur Hitchcock, dans lequel le final est presque un concours de grimaces (remporté par Robert Flemyng, haut la main)... Mon interprère du mois est le coréen Ma Dong-Seok, qui dévore la péloche dans le gangster, le flic et l'assassin, et Florence Pugh, dont le jeu est un atout immense pour le fil d'Ari Aster.