Dvdclassik : cinéma et DVD

AntonChigurh a écrit :
Sinon la semaine dernière dans le registre "polar français d'époque pas trop connu" j'avais regardé Des femmes disparaissent d'Édouard Molinaro et j'avais bien aimé .

Oui, très bonne surprise pour moi aussi

Rick Blaine a écrit :

AntonChigurh a écrit : De bons accès de violence également et des personnages charismatiques, Robert Hossein en tête.

Hossein est excellent dans ce registre. C'est vraiment une figure de cet age d'or du polar français, devant ou derrière la caméra (Toi, le venin, excellent.
Sur la fin des années 50/début 60, il y a vraiment eu une révolution dans le registre, avec cette série de néo-noirs jazzys et tourmentés où la caméra descend dans la rue et dans l'âme de ses protagonistes. Avec le recul, c'est pour moi un mouvement qui trouble beaucoup la pseudo frontière nette que créerait l'arrivée de la nouvelle vague : cinéma en décors naturels, influencé par le genre américain, peu de prises, ... Hossein en est l'une des figures de prou, avec Molinaro ainsi que Frederic Dard, pour ses nombreuses contributions scénaristiques (voir le très bon Monte-charge)

Comme dit le Major, en plus les deux autres Molinaro sont encore meilleurs, tu as de quoi te régaler.

Toi, le venin était pas trop mal mais un peu vain. J'aime surtout son cadre méditerranéen avec ses personnages de chômeurs bourgeois qui vagabondent sans but et vivent dans des villas au bord de la mer, stéréotypes du noir et en même temps le film s'éloignait totalement des standards habituels en ne racontant finalement pas grand-chose (pas même un seul meurtre). Mais un film gagne beaucoup à mes yeux dès lors qu'il y a un cadre balnéaire (Plein soleil, Les Félins, Noyade interdite, Les Seins de glace, Joyeuses Pâques, Les Branchés à Saint-Tropez)...
Comme toi Rick, j'aime beaucoup cette période, et considère les Molinaro comme le haut du panier (ceux que le cher Anton doit voir sont des adaptations de Boileau et Narcejac, et Frédéric Dard, ça vaut forcément le coup d'œil ). Ça me fait penser que je devrais combler certaines lacunes dans le cinéma de Molinaro au niveau de ses films "sérieux" (à commencer par les trois suivants : Une fille pour l'été, La Mort de Belle, Les Ennemis)...

Major Tom a écrit :Ça me fait penser que je devrais combler certaines lacunes dans le cinéma de Molinaro au niveau de ses films "sérieux" (à commencer par les trois suivants : Une fille pour l'été, La Mort de Belle, Les Ennemis)...

La Mort de Belle : très beau souvenir

El Dadal a écrit :_ Mandy (Panos Cosmatos - 2018)

Major Tom a écrit :Ça me fait penser que je devrais combler certaines lacunes dans le cinéma de Molinaro au niveau de ses films "sérieux" (à commencer par les trois suivants : Une fille pour l'été, La Mort de Belle, Les Ennemis)...

Vu aucun de ces 3 films.
Il faut que je m'y penche, car Molinaro est pour moi un synonyme de très bon cinéma, je trouve intéressant presque tous ses films, hormis peut-être certaines "grosses machines" comiques pour lesquels il est moins à l'aise il me semble.

Flol a écrit :

El Dadal a écrit :_ Mandy (Panos Cosmatos - 2018)

I know... Il s'agit en fait d'une note "médiane", du genre de celles qui sanctionnent une impossibilité de raisonnement logique. Le film conserve toutes les qualités de Beyond the Black Rainbow, mais en accentue certains défauts, et s'aventure sur une pente sacrément savonneuse. Grosso modo, la deuxième moitié fait preuve d'encore plus de constante dans la gratuité que l'acte "choquant" qui noue l'intrigue. Une sorte de malaise de spectateur, pas seulement en termes diégétiques, mais bien par rapport à mon questionnement moral : je regarde quoi, et surtout, pourquoi ? Le plus obscur et abscons premier film de Cosmatos ne m'avait pas créé de telle réaction. Dommage car techniquement, c'est tout aussi bon, et Cage fait preuve d'une intensité à propos.
Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi en penser

Rick Blaine a écrit :

Major Tom a écrit :Ça me fait penser que je devrais combler certaines lacunes dans le cinéma de Molinaro au niveau de ses films "sérieux" (à commencer par les trois suivants : Une fille pour l'été, La Mort de Belle, Les Ennemis)...

Vu aucun de ces 3 films.
Il faut que je m'y penche, car Molinaro est pour moi un synonyme de très bon cinéma, je trouve intéressant presque tous ses films, hormis peut-être certaines "grosses machines" comiques pour lesquels il est moins à l'aise il me semble.

Molinaro pour un petit Classik Club ?

Je me programme les trois prochainement (et peut-être suivre Jeremey Fox en commençant avec Mort de Belle).

Major Tom a écrit : Toi, le venin était pas trop mal mais un peu vain. J'aime surtout son cadre méditerranéen avec ses personnages de chômeurs bourgeois qui vagabondent sans but et vivent dans des villas au bord de la mer, stéréotypes du noir et en même temps le film s'éloignait totalement des standards habituels en ne racontant finalement pas grand-chose (pas même un seul meurtre). Mais un film gagne beaucoup à mes yeux dès lors qu'il y a un cadre balnéaire (Plein soleil, Les Félins, Noyade interdite, Les Seins de glace, Joyeuses Pâques, Les Branchés à Saint-Tropez)...

Tiens c'est marrant que tu cites Les Félins car j'ai justement prévu de le découvrir ce soir (aujourd'hui étant son dernier jour de disponibilité sur le replay d'OCS).

El Dadal a écrit :Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi en penser

Pile ce que je me suis dit en lisant ton avis.

Et un premier prétendant pour le titre de film du mois, avec le magnifique et séminal City Girl de Murnau. Tout simplement du grand art.

AntonChigurh a écrit :

Major Tom a écrit : Toi, le venin était pas trop mal mais un peu vain. J'aime surtout son cadre méditerranéen avec ses personnages de chômeurs bourgeois qui vagabondent sans but et vivent dans des villas au bord de la mer, stéréotypes du noir et en même temps le film s'éloignait totalement des standards habituels en ne racontant finalement pas grand-chose (pas même un seul meurtre). Mais un film gagne beaucoup à mes yeux dès lors qu'il y a un cadre balnéaire (Plein soleil, Les Félins, Noyade interdite, Les Seins de glace, Joyeuses Pâques, Les Branchés à Saint-Tropez)...

Tiens c'est marrant que tu cites Les Félins car j'ai justement prévu de le découvrir ce soir (aujourd'hui étant son dernier jour de disponibilité sur le replay d'OCS).

Ah oui, fonce !

Flol a écrit :Et un premier prétendant pour le titre de film du mois, avec le magnifique et séminal City Girl de Murnau. Tout simplement du grand art.

cinephage a écrit : Moon over Harlem, de Edgard G. Ulmer (1939) 4/10 - Bon, le film n'est franchement pas fameux, mais quelle curiosité !! Tourné avec des acteurs noirs, en 4 jours, avec un couple mixte et une apparition de Sid Bechet... Ulmer, une fois encore, propose un film qui se démarque du tout venant.

Je ne sais comment était la copie que tu as vue mais si c'est celle du coffret Bach Films, je ne sais pas si on peut décemment juger ce film dans ces éprouvantes conditions. J'en avais capté toutefois des ondes positives (mais j'ai tendance à bien kiffer Ulmer ).
Tiens, je vais me programmer ça pour en avoir le cœur net .

Flol a écrit :Et un premier prétendant pour le titre de film du mois, avec le magnifique et séminal City Girl de Murnau. Tout simplement du grand art.

Oh que oui. Pour moi le plus beau film de Murnau avec L'Aurore.