Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en décembre
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
L'orphelinat / El orfanato (J.A. Bayona, 2007) *
Quand le fils adoptif d'un couple disparaît de leur demeure, la mère le cherche sans relâche jusqu'au paranormal. Entièrement construit du point de vue de la mère (Belén Rueda), un film espagnol qui puise aux codes de la maison hantée mais qui ne se positionne pas comme un film d'horreur mais comme une métaphore sur le deuil (ici d'un enfant) jusqu'à la folie. La mise en scène abuse des travellings lents et l'émotion est étrangement absente. BR FR
Russian adventure (Hal Dennis, 1966) **
Le dernier des travelogues Cinerama, monté à partir de films Kinopanorama tournés par des réalisateurs soviétiques. C'est une promenade idéalisée et dépolitisée (commentée par Bing Crosby pour le public US) dans l'URSS du début des années 60, de Leningrad aux forêts de Sibérie en passant la mer du Japon, les plaines à blé du sud, le métro de Moscou, le Bolshoï, etc... Les images sont spectaculaires, le kitsch et l'intérêt historique garantis. BR US Smilebox
Les biches (Claude Chabrol, 1968) **
Jeux de séduction et de défiance dans une villa de Saint Tropez l'hiver entre une bourgeoise oisive, la jeune femme qu'elle a séduite et un architecte passif. Cette étude de personnalités borderline est surtout, vu près de 50 ans après sa sortie, un thriller hitchcockien assez gratuit mais sublimé par son look de la fin des Sixties, la présence de Jacqueline Sassard et de Stéphane Audran, magnétique comme jamais dans sa gestuelle et ses intonations. DVD Z2 FR
Les aristocrates (Denys de la Patellière, 1955) **
Aristocrate vieille école et financièrement déclassé, le marquis de Maubrun est confronté aux valeurs progressistes de ses enfants. D'après le roman de Michel de Saint Pierre, un film de "qualité française" dont le propos et le style qui paraissent aujourd'hui désuets s'accordent parfaitement à sa thématique de fin d'un monde. Pierre Fresnay, formidable comme d'habitude, donne corps et voix à cet homme seul dont toutes les convictions sont attaquées. BR FR
Spectre (Sam Mendes, 2015) 0
L'ouverture sur le Jour des Morts à Mexico promet jusqu'au moment où le plan séquence se contemple le nombril et que la façade s'écroule. A partir de là, ce James Bond plonge dans l'ennui au scénario et à l'image : mise en scène scolaire, acteurs sans charisme (Daniel Craig inclus), histoire languide, aucun fun. J'ai lâché au bout d'1h15, au juste milieu du film. Le plus mauvais James Bond succède donc à l'un des meilleurs, Skyfall (2012). BR DE
Fiancées en folie / Seven chances (Buster Keaton, 1925) **
Un célibataire doit trouver une épouse avant 19h pour toucher un héritage. Sa quête échouant, un ami publie une annonce dans le journal et des centaines de prétendantes débarquent. Les 40 premières minutes sont de la comédie de tradition mais les 20 dernières (la poursuite des fiancées) sont un moment inoubliable de mise en scène, de cascades, d'humour, de folie surréaliste et de génie visuel. Cette partie là est un des sommets de Keaton. BR US
Théo & Hugo dans le même bateau (Olivier Ducastel & Jacques Martineau, 2016) *
La rencontre sexuelle doublée du coup de foudre entre deux garçons est mise à l'épreuve de la séropositivité de l'un. Si les vingt premières minutes dans le sex club ont une force plastique évidente, la suite, une déambulation entre les urgences de l'hôpital Saint Louis et les rues désertes du Paris nocturne, ressemblent à un téléfilm de prévention qu'Arte aurait produit dans les années 90. Les dialogues et les deux acteurs flirtent avec l'amateurisme. DVD Z2 FR
Tickled (David Farrier & Dylan Reeve, 2016) **
Après être tombé sur un site web de concours de chatouilles, le réalisateur mène l'enquête et découvre un réseau de pseudonymes, de chantage et de harcèlement qui semble conduire à une seule personne. Malgré une résolution un peu décevante, un documentaire au sujet invraisemblable qui offre une plongée dans le monde obscur du net, du fantasme et de la manipulation. Cette chatouille-là est loin d'être un jeu innocent. DVD Z2 UK
Je n'ai rien oublié (Bruno Chiche, 2010) 0
Un sexagénaire en début d'Alzheimer s'installe dans le pavillon du parc d'un ami d'enfance, grande fortune industrielle. Très vite, on se doute qu'un secret de famille va surgir. Tout est faux dans ce poussif drame bourgeois à la mise en scène inexistante qui réussit à gâcher un casting du tonnerre : Depardieu (qui surjoue la démence en poupon émerveillé), Arestrup, Françoise Fabian et Nathalie Baye. Une purge éhontée dont j'ai vu la moitié en fast forward. BR FR
Les rôdeurs de la plaine / Flaming star (Don Siegel, 1960) ***
En 1878, un métisse est pris en tenaille entre ses origines indiennes (par sa mère) et blanches (par son père). Un western existentiel avec Elvis Presley dans son meilleur rôle. Sa seule chanson, au début, est bien intégrée au scénario qui se poursuit ensuite en une tragédie aux accents antiques d'un surprenant pessimisme. Siegel cadre les paysages du Texas avec un splendide Cinémascope. Un grand western auquel je ne m'attendais pas. BR US
La maison dans l'ombre / On dangerous ground (Nicholas Ray, 1951) ***
Un flic misanthrope et violent de New York (Robert Ryan, excellent) envoyé en Alaska pour une enquête y rencontre une jeune femme aveugle (Ida Lupino). Un étonnant film des opposés où la première moitié, archétype de Film Noir urbain nocturne, se retourne en mélodrame dans de vastes paysages éclatants de neige. La mise en scène nerveuse est portée par un score de Bernard Herrmann qui préfigure celui de "La mort aux trousses". BR US
O.J.: Made in America (Ezra Edelman, 2016) *** Mon film du mois
Un formidable documentaire de 7h30 en 5 parties qui revient sur l'incroyable affaire O.J. Simpson de 1994-1995 en dessinant le tableau d'une société malade de son problème racial, d'un système policier et judiciaire corrompu, d'un cirque médiatique aveuglé par la célébrité et d'un homme dévoré par son ego et ses démons. L'ensemble se suit comme un thriller et même si les péripéties sont connues, un souffle épique balaie tout. Passionnant. BR US
High-Rise (Ben Wheatley, 2015) 0
Une adaptation entièrement ratée du roman "High-Rise" ("I.G.H") de J.G. Ballard sur la révolte des prolétaires contre les nantis dans un gratte-ciel londonien. La brillante métaphore sur la fin du capitalisme devient un livre d'images maniérées et autosatisfaites à la fausseté intenable reposant sur un scénario insipide et des acteurs outranciers. Un film où le comble du chaos est signifié par une bouteille de champagne bue au goulot... Nul. BR DE
Looking : Le Film / Looking: The Movie (Michael Lannan & Andrew Haigh, HBO, 2016) ***
La décision d'arrêter la série au bout de deux saisons et la déception des fans a poussé ses créateurs à mener à terme satisfaisant les arcs des parcours affectifs des personnages par ce film de 90'. On retrouve donc l'indécis Patrick et son petit groupe d'amis gays de San Francisco pour une finale qui respecte l'esprit de la série en traitant sans drame ses thématiques liées à la quête de l'amour et de l'amitié dans la ville contemporaine. BR UK
L'assassinat du duc de Guise (André Calmettes, 1908) **
Cette première production de la société Le Film d'Art, qui s'était donnée comme objet de relever le niveau culturel du cinéma, présente en 17' cinq tableaux de l'ordre et de l'acte d'assassinat du duc de Guise par les sbires d'Henri III. Joué assez sobrement par la crème des comédiens de La Comédie Française, le film transpose la règle théâtrale à l'écran mais reste un document essentiel de l'évolution du film vers un art de la narration. YouTube
Premier contact / Arrival (Denis Villeneuve, 2016) *
Lyrique et intimiste, universel et personnel, un film de SF aux idées magnifiques (les aliens, leur langage graphique, la simplicité éloquente des décors, le message humaniste) et qui prouve encore le talent d'Amy Adams, qui arrive à suggérer la fragilité, la mélancolie et la force. Mais qui se révèle une déception à cause du socle émotionnel de l'enfant, de la structure cyclique fabriquée et du sentiment final d'un film profond au sens de creux. Ciné
Looking - Season 2 (Michael Lannan & Andrew Haigh, HBO, 2015) ***
La seconde et dernière saison de la série sur un petit groupe d'amis gays de San Francisco continue la trame de la première en se concentrant sur le personnage de Patrick, le trentenaire insécure dans ses relations affectives. Sans mélodrames ni twists, les 10 épisodes présentent des tranches de vie bien ancrées dans le réel. Une histoire du quotidien portée par son excellent casting et sa justesse des situations, des dialogues et de la mise en scène. BR UK
Sal (James Franco, 2012) **
L.A., 12 février 1976 : le dernier jour de la vie de Sal Mineo. Le petit film indépendant de Franco colle la caméra au plus près du visage et du corps de son acteur Val Lauren, qui incarne et exprime formidablement la figure de Mineo. Réveil, coups de fil, gym, trajets en voiture, répétition d'une pièce (la séquence est ratée)... les moments d'une existence coupée nette par un meurtre. La mort annoncée dès le début transforme la banalité en Tragédie. DVD Z2 DE
La tortue rouge (Michael Dudok de Wit, 2016) ***
La vie d'un naufragé sur une île déserte. En aucun cas une robinsonnade d'aventure mais une fable existentielle sur la vie humaine, ce film d'animation est une pure merveille visuelle basée sur un dessin à la fois simple et spectaculairement dynamique. Si l'émotion est trop retenue et si le personnage du fils (me) semble une erreur de scénario, la maîtrise technique et la force poétique du sujet et des images en font un chef-d'oeuvre. BR FR
Fièvres... (Jean Delannoy, 1942) **
Un chanteur d'opéra se laisse tenter par l'adultère avant de trouver le chemin du couvent. Ce mélodrame musical aux situations outrancières rassemble Madeleine Sologne (tuberculeuse), Jacqueline Delubac (veuve joyeuse) et Ginette Leclerc (nymphomane) autour de Tino Rossi (ici, bon acteur), qui passe de sa voix d'or de la ritournelle à l'Ave Maria. Le casting et l'aspect très camp du film font que j'ai trouvé cela pas mal du tout, j'avoue. DVD Z2 FR
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
L'orphelinat / El orfanato (J.A. Bayona, 2007) *
Quand le fils adoptif d'un couple disparaît de leur demeure, la mère le cherche sans relâche jusqu'au paranormal. Entièrement construit du point de vue de la mère (Belén Rueda), un film espagnol qui puise aux codes de la maison hantée mais qui ne se positionne pas comme un film d'horreur mais comme une métaphore sur le deuil (ici d'un enfant) jusqu'à la folie. La mise en scène abuse des travellings lents et l'émotion est étrangement absente. BR FR
Russian adventure (Hal Dennis, 1966) **
Le dernier des travelogues Cinerama, monté à partir de films Kinopanorama tournés par des réalisateurs soviétiques. C'est une promenade idéalisée et dépolitisée (commentée par Bing Crosby pour le public US) dans l'URSS du début des années 60, de Leningrad aux forêts de Sibérie en passant la mer du Japon, les plaines à blé du sud, le métro de Moscou, le Bolshoï, etc... Les images sont spectaculaires, le kitsch et l'intérêt historique garantis. BR US Smilebox
Les biches (Claude Chabrol, 1968) **
Jeux de séduction et de défiance dans une villa de Saint Tropez l'hiver entre une bourgeoise oisive, la jeune femme qu'elle a séduite et un architecte passif. Cette étude de personnalités borderline est surtout, vu près de 50 ans après sa sortie, un thriller hitchcockien assez gratuit mais sublimé par son look de la fin des Sixties, la présence de Jacqueline Sassard et de Stéphane Audran, magnétique comme jamais dans sa gestuelle et ses intonations. DVD Z2 FR
Les aristocrates (Denys de la Patellière, 1955) **
Aristocrate vieille école et financièrement déclassé, le marquis de Maubrun est confronté aux valeurs progressistes de ses enfants. D'après le roman de Michel de Saint Pierre, un film de "qualité française" dont le propos et le style qui paraissent aujourd'hui désuets s'accordent parfaitement à sa thématique de fin d'un monde. Pierre Fresnay, formidable comme d'habitude, donne corps et voix à cet homme seul dont toutes les convictions sont attaquées. BR FR
Spectre (Sam Mendes, 2015) 0
L'ouverture sur le Jour des Morts à Mexico promet jusqu'au moment où le plan séquence se contemple le nombril et que la façade s'écroule. A partir de là, ce James Bond plonge dans l'ennui au scénario et à l'image : mise en scène scolaire, acteurs sans charisme (Daniel Craig inclus), histoire languide, aucun fun. J'ai lâché au bout d'1h15, au juste milieu du film. Le plus mauvais James Bond succède donc à l'un des meilleurs, Skyfall (2012). BR DE
Fiancées en folie / Seven chances (Buster Keaton, 1925) **
Un célibataire doit trouver une épouse avant 19h pour toucher un héritage. Sa quête échouant, un ami publie une annonce dans le journal et des centaines de prétendantes débarquent. Les 40 premières minutes sont de la comédie de tradition mais les 20 dernières (la poursuite des fiancées) sont un moment inoubliable de mise en scène, de cascades, d'humour, de folie surréaliste et de génie visuel. Cette partie là est un des sommets de Keaton. BR US
Théo & Hugo dans le même bateau (Olivier Ducastel & Jacques Martineau, 2016) *
La rencontre sexuelle doublée du coup de foudre entre deux garçons est mise à l'épreuve de la séropositivité de l'un. Si les vingt premières minutes dans le sex club ont une force plastique évidente, la suite, une déambulation entre les urgences de l'hôpital Saint Louis et les rues désertes du Paris nocturne, ressemblent à un téléfilm de prévention qu'Arte aurait produit dans les années 90. Les dialogues et les deux acteurs flirtent avec l'amateurisme. DVD Z2 FR
Tickled (David Farrier & Dylan Reeve, 2016) **
Après être tombé sur un site web de concours de chatouilles, le réalisateur mène l'enquête et découvre un réseau de pseudonymes, de chantage et de harcèlement qui semble conduire à une seule personne. Malgré une résolution un peu décevante, un documentaire au sujet invraisemblable qui offre une plongée dans le monde obscur du net, du fantasme et de la manipulation. Cette chatouille-là est loin d'être un jeu innocent. DVD Z2 UK
Je n'ai rien oublié (Bruno Chiche, 2010) 0
Un sexagénaire en début d'Alzheimer s'installe dans le pavillon du parc d'un ami d'enfance, grande fortune industrielle. Très vite, on se doute qu'un secret de famille va surgir. Tout est faux dans ce poussif drame bourgeois à la mise en scène inexistante qui réussit à gâcher un casting du tonnerre : Depardieu (qui surjoue la démence en poupon émerveillé), Arestrup, Françoise Fabian et Nathalie Baye. Une purge éhontée dont j'ai vu la moitié en fast forward. BR FR
Les rôdeurs de la plaine / Flaming star (Don Siegel, 1960) ***
En 1878, un métisse est pris en tenaille entre ses origines indiennes (par sa mère) et blanches (par son père). Un western existentiel avec Elvis Presley dans son meilleur rôle. Sa seule chanson, au début, est bien intégrée au scénario qui se poursuit ensuite en une tragédie aux accents antiques d'un surprenant pessimisme. Siegel cadre les paysages du Texas avec un splendide Cinémascope. Un grand western auquel je ne m'attendais pas. BR US
La maison dans l'ombre / On dangerous ground (Nicholas Ray, 1951) ***
Un flic misanthrope et violent de New York (Robert Ryan, excellent) envoyé en Alaska pour une enquête y rencontre une jeune femme aveugle (Ida Lupino). Un étonnant film des opposés où la première moitié, archétype de Film Noir urbain nocturne, se retourne en mélodrame dans de vastes paysages éclatants de neige. La mise en scène nerveuse est portée par un score de Bernard Herrmann qui préfigure celui de "La mort aux trousses". BR US
O.J.: Made in America (Ezra Edelman, 2016) *** Mon film du mois
Un formidable documentaire de 7h30 en 5 parties qui revient sur l'incroyable affaire O.J. Simpson de 1994-1995 en dessinant le tableau d'une société malade de son problème racial, d'un système policier et judiciaire corrompu, d'un cirque médiatique aveuglé par la célébrité et d'un homme dévoré par son ego et ses démons. L'ensemble se suit comme un thriller et même si les péripéties sont connues, un souffle épique balaie tout. Passionnant. BR US
High-Rise (Ben Wheatley, 2015) 0
Une adaptation entièrement ratée du roman "High-Rise" ("I.G.H") de J.G. Ballard sur la révolte des prolétaires contre les nantis dans un gratte-ciel londonien. La brillante métaphore sur la fin du capitalisme devient un livre d'images maniérées et autosatisfaites à la fausseté intenable reposant sur un scénario insipide et des acteurs outranciers. Un film où le comble du chaos est signifié par une bouteille de champagne bue au goulot... Nul. BR DE
Looking : Le Film / Looking: The Movie (Michael Lannan & Andrew Haigh, HBO, 2016) ***
La décision d'arrêter la série au bout de deux saisons et la déception des fans a poussé ses créateurs à mener à terme satisfaisant les arcs des parcours affectifs des personnages par ce film de 90'. On retrouve donc l'indécis Patrick et son petit groupe d'amis gays de San Francisco pour une finale qui respecte l'esprit de la série en traitant sans drame ses thématiques liées à la quête de l'amour et de l'amitié dans la ville contemporaine. BR UK
L'assassinat du duc de Guise (André Calmettes, 1908) **
Cette première production de la société Le Film d'Art, qui s'était donnée comme objet de relever le niveau culturel du cinéma, présente en 17' cinq tableaux de l'ordre et de l'acte d'assassinat du duc de Guise par les sbires d'Henri III. Joué assez sobrement par la crème des comédiens de La Comédie Française, le film transpose la règle théâtrale à l'écran mais reste un document essentiel de l'évolution du film vers un art de la narration. YouTube
Premier contact / Arrival (Denis Villeneuve, 2016) *
Lyrique et intimiste, universel et personnel, un film de SF aux idées magnifiques (les aliens, leur langage graphique, la simplicité éloquente des décors, le message humaniste) et qui prouve encore le talent d'Amy Adams, qui arrive à suggérer la fragilité, la mélancolie et la force. Mais qui se révèle une déception à cause du socle émotionnel de l'enfant, de la structure cyclique fabriquée et du sentiment final d'un film profond au sens de creux. Ciné
Looking - Season 2 (Michael Lannan & Andrew Haigh, HBO, 2015) ***
La seconde et dernière saison de la série sur un petit groupe d'amis gays de San Francisco continue la trame de la première en se concentrant sur le personnage de Patrick, le trentenaire insécure dans ses relations affectives. Sans mélodrames ni twists, les 10 épisodes présentent des tranches de vie bien ancrées dans le réel. Une histoire du quotidien portée par son excellent casting et sa justesse des situations, des dialogues et de la mise en scène. BR UK
Sal (James Franco, 2012) **
L.A., 12 février 1976 : le dernier jour de la vie de Sal Mineo. Le petit film indépendant de Franco colle la caméra au plus près du visage et du corps de son acteur Val Lauren, qui incarne et exprime formidablement la figure de Mineo. Réveil, coups de fil, gym, trajets en voiture, répétition d'une pièce (la séquence est ratée)... les moments d'une existence coupée nette par un meurtre. La mort annoncée dès le début transforme la banalité en Tragédie. DVD Z2 DE
La tortue rouge (Michael Dudok de Wit, 2016) ***
La vie d'un naufragé sur une île déserte. En aucun cas une robinsonnade d'aventure mais une fable existentielle sur la vie humaine, ce film d'animation est une pure merveille visuelle basée sur un dessin à la fois simple et spectaculairement dynamique. Si l'émotion est trop retenue et si le personnage du fils (me) semble une erreur de scénario, la maîtrise technique et la force poétique du sujet et des images en font un chef-d'oeuvre. BR FR
Fièvres... (Jean Delannoy, 1942) **
Un chanteur d'opéra se laisse tenter par l'adultère avant de trouver le chemin du couvent. Ce mélodrame musical aux situations outrancières rassemble Madeleine Sologne (tuberculeuse), Jacqueline Delubac (veuve joyeuse) et Ginette Leclerc (nymphomane) autour de Tino Rossi (ici, bon acteur), qui passe de sa voix d'or de la ritournelle à l'Ave Maria. Le casting et l'aspect très camp du film font que j'ai trouvé cela pas mal du tout, j'avoue. DVD Z2 FR
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Tout à faitPère Jules a écrit :C'est bien la retraite quand mêmeJack Carter a écrit :
J'ai un peu triché en incluant des moyens ou courts métrages et quelques téléfilms, mais même en enlevant ça, j'arrive à environ 650.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
42 films vus en Décembre (merci les congés ), et ce qui est mon plus gros choc cinématographique depuis des années :
Ce qui fera 341 films vus en 2016 (en hausse par rapport à 2015).
Ce qui fera 341 films vus en 2016 (en hausse par rapport à 2015).
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois
1 Your name de Makoto Shinkai
2 Rendez-vous de juillet de Jacques Becker
3 La Ronde du crime de Don Siegel
4 La Maitresse de fer de Gordon Douglas
5 La Cousine Angélique de Carlos Saura
6 Supersonic de Mat Whitecross
1 Your name de Makoto Shinkai
2 Rendez-vous de juillet de Jacques Becker
3 La Ronde du crime de Don Siegel
4 La Maitresse de fer de Gordon Douglas
5 La Cousine Angélique de Carlos Saura
6 Supersonic de Mat Whitecross
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
et bonne année!Watkinssien a écrit :Bingo, c'est ce que j'ai pensé. J'ai trouvé cela long, prétentieux, pas attachant et se prenant tellement trop au sérieux trop vite. Aucun enjeu dramatique qui m'a accroché, aucun personnage ou situation qu m'a interpellé.AtCloseRange a écrit :
Un mois dominé par la découverte de la série de Brit Marling et Zal Batmanglij, The OA
On peut trouver ça ridicule (perso, je pense que c'est du Wachowski en réussi) mais je n'avais pas été enthousiasmé comme ça par une série depuis... quasiment jamais en fait.
Rien, le néant. A force, j'ai trouvé cela désespérément ampoulé, bavard et terne comme ce n'est pas permis.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Que des merdes vu ce mois ci, heureusement un film sort du lot et sera donc mon film du mois : Comancheria
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
L'année commence sous les meilleures auspice, à nouveau avec Costa-Gavras et le saisissant Section Spéciale. Un film remarquablement mené, à nouveau soutenu par un casting de premier ordre utilisé avec intelligence, offrant notamment des seconds rôle à des acteurs de premier plan. A ce titre , le court passage à l'écran de Bruno Cremer saisissant, confirmant ainsi à mon esprit la place de ce dernier parmi les plus grands acteurs français.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un des meilleurs Costa-Gavras, qui s'attaquait à un sujet, un peu plus de 30 ans après les faits, encore très sensible. Cremer est très bien (comme tous les interprètes), mais c'est (à la découverte du film) Galabru que j'ai retenu, dans un rôle alors très inhabituel pour lui (il n'avait pas encore tourné Le juge et l'assassin et ça doit être un de ses premiers rôles 100% dramatiques).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Les films de décembre :
1. The Last Run (Richard Fleischer, 1971)
2. Deathdream (Bob Clark, 1974)
3. Gravity (Alfonso Cuarón, 2013)
4. The Titfield Thunderbolt (Charles Crichton, 1953)
Redécouverte du mois :
Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
1. The Last Run (Richard Fleischer, 1971)
2. Deathdream (Bob Clark, 1974)
3. Gravity (Alfonso Cuarón, 2013)
4. The Titfield Thunderbolt (Charles Crichton, 1953)
Redécouverte du mois :
Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pas sûr d'être au bon endroit, mais tant pis.
Cet aprèm, j'ai découvert la version 2016 du "Livre de la Jungle".
Encore un de ces films où des passages importants (voire le climax) sont tournés dans le noir quasi complet !
Tout comme dans :
- Zero Dark Thirty
- The Equalizer
- Jane got a gun
- La chute de Londres
- La 5e vague
- Midnight Special
Qu'est-ce que c'est que cette mode à la c*** ? J'espère que les studios vont vite passer à autre chose !
La baston avec Shere Khan... 15 minutes dans le noir... quel intérêt ?
Incidemment : je l'ai vu sur une copie DVD, en version québécoise non accentuée... des voix de parfaits inconnus... et j'ai préféré ! Entendre les voix d'Eddy Mitchell, Cécile de France, Lambert Wilson ou Leila Bekhti ; merci bien !
Cet aprèm, j'ai découvert la version 2016 du "Livre de la Jungle".
Encore un de ces films où des passages importants (voire le climax) sont tournés dans le noir quasi complet !
Tout comme dans :
- Zero Dark Thirty
- The Equalizer
- Jane got a gun
- La chute de Londres
- La 5e vague
- Midnight Special
Qu'est-ce que c'est que cette mode à la c*** ? J'espère que les studios vont vite passer à autre chose !
La baston avec Shere Khan... 15 minutes dans le noir... quel intérêt ?
Incidemment : je l'ai vu sur une copie DVD, en version québécoise non accentuée... des voix de parfaits inconnus... et j'ai préféré ! Entendre les voix d'Eddy Mitchell, Cécile de France, Lambert Wilson ou Leila Bekhti ; merci bien !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Quelle drôle d'idée.nobody smith a écrit :Dernier top de l’année et dernier top tout court puisque j’ai décidé d’arrêter de participer au film du mois à partir de 2017.
- nobody smith
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Je n'ai plus trop envie de perdre du temps à faire un récapitulatif mensuel. L'exercice ne me motive plus. ça ne m'apporte plus grand chose personnellement (j'ai désormais un récapitulatif général de mes notes à partir de imdb) et pour être franc, je ne suis plus persuadé que ça apporte quelque chose au forum (sérieusement qui s'en préoccupait de mes notes ?). Après, ça ne change rien à ma fréquentation et à ma participation au reste du forumRatatouille a écrit :Quelle drôle d'idée.nobody smith a écrit :Dernier top de l’année et dernier top tout court puisque j’ai décidé d’arrêter de participer au film du mois à partir de 2017.
- Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois de décembre
1. Alice (Jan Švankmajer, 1987)
[img]http://quietus_production.s3.amazonaws.com/images/articles/6368/12-1_1307126573_crop_550x414.jpg[/img]
2. Manchester by the Sea (Kenneth Lonergan, 2016)
3. Quelques Jours de la vie d'Oblomov (Nikita Mikhalkov, 1980)
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2. Manchester by the Sea (Kenneth Lonergan, 2016)
3. Quelques Jours de la vie d'Oblomov (Nikita Mikhalkov, 1980)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Surtout ceux ayant le plus d'affinités avec tes goûtsnobody smith a écrit :sérieusement qui s'en préoccupait de mes notes ?)
Sincèrement je pense que les notes de chacun comptent au moins pour quelqu'un d'autre et je consulte l'édition des messages quotidiennement pour ma part. Après, si ça ne te motive plus, c'est autre chose