Commentaires à propos de votre film du mois

[AtCloseRange]

L’année de tous les dangers (Peter Weir, 1982)
L’Indonésie convulsive de 1965, où à quelques jours du putsch communiste visant à renverser Sukarno, un gnome mystérieux et idéaliste se plaît à jouer les démiurges. Mabuse de poche à la Graham Greene, petit roi sans royaume prenant en charge le destin d’un Galatée mâle, il est le meilleur atout d’une intrigue où il reste pourtant secondaire. Car pour l’essentiel, le réalisateur s’en remet à un hollywoodianisme propre et carré, filmant aussi prudemment que son héros écrit, quelque part entre Lelouch et Costa-Gavras. De la love-story conventionnelle au happy-end bâclé, du mythe du reporter aventurier au boy-scoutisme un peu fade du récit, tout relève davantage du cliché touristique que du romanesque embrasé. Ce qui, pour un cinéaste d’ordinaire aussi subtil et perspicace que lui, est décevant. 3/6

Les bras m'en tombent.
C'est un de ses plus beaux films.

#TeamDemiLune

[Flavia]

Immense film de Georges Lautner que je recommande vivement, Bernard Blier est remarquable.

- Le 7ème juré -

[Rick Blaine]

Immense film de Georges Lautner que je recommande vivement, Bernard Blier est remarquable.

- Le 7ème juré -

[Jeremy Fox]

Depuis le temps que ce film fait l'unanimité ici, il va falloir un jour que je me décide.

[C2302t]

Immense film de Georges Lautner que je recommande vivement, Bernard Blier est remarquable.

- Le 7ème juré -

C'est mon film du mois de février.

[Rockatansky]

Je n'étais pourtant pas un très grand fan de sa musique, mais il est quand même difficile de ne pas être touché par le destin tragique de cette étoile filante à la voix extraordinaire, malheureusement mal entourée.
Un gâchis triste à pleurer.


Amy - Asif Kapadia

Chef d'oeuvre

[Rockatansky]

Je n'étais pourtant pas un très grand fan de sa musique, mais il est quand même difficile de ne pas être touché par le destin tragique de cette étoile filante à la voix extraordinaire, malheureusement mal entourée.
Un gâchis triste à pleurer.

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Amy - Asif Kapadia

Je l'ai vu en pointillé et ça avait l'air assez fascinant. En tout cas, beaucoup plus que sa musique...

Je te l'avais dit et tu ne m'avais pas cru aveuglé par ton peu d'amour pour la chanteuse

[cinephage]

Chef d’œuvre, je ne sais pas, mais il est certain que l'approche du film, qui lie textes des chansons d'Amy Winehouse aux évènements qu'elle vit, est d'une pertinence rare pour ce type de documentaire. Touchant à l'intimité de la chanteuse, cette approche éclaire également, et d'une façon plus générale, les liens étroits entre une œuvre et la vie de l'artiste qui la constitue, d'une façon tout à fait frappante.
On sort du visionnage avec l'impression d'un immense gâchis, et une indéniable émotion. Et l'on n'est plus surpris que certains aient tenté de faire interdire le film...

[AtCloseRange]

Je l'ai vu en pointillé et ça avait l'air assez fascinant. En tout cas, beaucoup plus que sa musique...

Je te l'avais dit et tu ne m'avais pas cru aveuglé par ton peu d'amour pour la chanteuse

Oui mais mon intérêt nul pour sa musique m'a quand même empêché de "vraiment" le regarder.
Je le vois plus comme la trajectoire funeste d'une personnalité connue (ce qui n'est pas en soi un problème) que celle d'une "icône musicale".
En gros, on pourrait presque faire la même chose avec Loana.

[Jeremy Fox]

La Gueule ouverte (Maurice Pialat, 1974) : 8.5

Un si joli village (Etienne Perier, 1978) : 7.5

Très content pour le Pialat

Mais comment as tu pu voir le Perier qui est probablement le film que je rêve le plus de revoir depuis plus de 30 ans ??? Un film que je n'avais pas beaucoup apprécié mais qui m'est pourtant resté en tête depuis l'adolescence, une sorte de Columbo à la française avec un Carmet casse-burnes et un Lanoux salaud à souhait si je me souviens bien. Je suis certain que j'adorerais aujourd'hui.

[Jack Carter]

La Gueule ouverte (Maurice Pialat, 1974) : 8.5

Un si joli village (Etienne Perier, 1978) : 7.5

Très content pour le Pialat

Mais comment as tu pu voir le Perier qui est probablement le film que je rêve le plus de revoir depuis plus de 30 ans ??? Un film que je n'avais pas beaucoup apprécié mais qui m'est pourtant resté en tête depuis l'adolescence, une sorte de Columbo à la française si je me souviens bien. Je suis certain que j'adorerais aujourd'hui.

Il est passé sur OCS Geants en mars ou avril
Lanoux et surtout Carmet sont excellents, et c'est tout à fait ça pour "Columbo", et surtout une chronique de moeurs provinciale 70s comme je les apprecie et toi aussi

[Jeremy Fox]

Très content pour le Pialat

Mais comment as tu pu voir le Perier qui est probablement le film que je rêve le plus de revoir depuis plus de 30 ans ??? Un film que je n'avais pas beaucoup apprécié mais qui m'est pourtant resté en tête depuis l'adolescence, une sorte de Columbo à la française si je me souviens bien. Je suis certain que j'adorerais aujourd'hui.

Il est passé sur OCS Geants en mars ou avril
Lanoux et surtout Carmet sont excellents, et c'est tout à fait ça pour "Columbo", et surtout une chronique de moeurs provinciale 70s comme je les apprecie et toi aussi

Un mélange de Columbo et de Pascal Thomas 70's en quelque sorte. Hâte de pouvoir remettre la main dessus. J'ai du le voir un dimanche soir sur TF1 en 1982 !

[Flol]

Je te l'avais dit et tu ne m'avais pas cru aveuglé par ton peu d'amour pour la chanteuse

Oui mais mon intérêt nul pour sa musique m'a quand même empêché de "vraiment" le regarder.
Je le vois plus comme la trajectoire funeste d'une personnalité connue (ce qui n'est pas en soi un problème) que celle d'une "icône musicale".
En gros, on pourrait presque faire la même chose avec Loana.

Elle avait quand même *un poil* plus de talent que Loana, non ? #PointMauvaiseFoi
Comme toi, je ne me suis jamais réellement intéressé à sa musique, mais la puissance de ce doc ne vient pas uniquement du caractère funeste du destin de la chanteuse. Dans son montage, dans le fait de ne jamais montrer les personnes interviewées, mais se concentrant uniquement sur la masse d'images de Winehouse, entremêlées à ses paroles lourdes de sens...
Et quand arrive la conclusion (avec notamment cette image terrible du corps sans vie que l'on sort de l'appartement), c'est un gros coup de massue que je me suis pris sur la tête.

[Rockatansky]

Oui on s'en fout de sa musique dans ce film, après si on apprécie ce n'est qu'un plus, j'avoue que certains passage m'ont filé la chair de poule à la vision du doc

[Johnny Doe]

Une re-vision un peu décevante aujourd'hui avec Love And Death de Woody. J'en gardais le souvenir de quelques chose de plus hilarant, ça reste drôle, mais on est tellement clairement dans la parodie que les délires existentielles de son auteur m'ont un peu gonflés.

Par contre surprise de taille avec Whatever Works du même Woody, franchement jubilatoire dans sa première moitié. On regrettera la seconde partie où le scénario s'éparpille pour mieux tirer à boulets rouges sur les parents extrémistes religieux (les démonter au détour d'une ou deux scènes / répliques cinglantes) et, surtout, l'amourette sans grand intérêt avec Cavill, mais le charme d'une Evan Rachel Wood craquante, le flegme de Larry David (qui fait du Larry David et en même temps, se pose là en ersatz d'Allen) et les dialogues drôlissimes emportent le morceau. Jusqu'ici mon film du mois avec Manhattan.