Dvdclassik : cinéma et DVD

John Holden a écrit : 2. Le fils unique de Yasujirô Ozu (1936)

Il était ressorti en salles il y a quelques années, je n'ai jamais autant pleuré au cinéma

(Lorsque la mère, après avoir fait un temps bonne figure, déballe toute son amertume à son fils une nuit, avec la belle-fille qui surprend la conversation à côté, j'ai ouvert les vannes...)

La Vie Passionnée De Vincent Van Gogh (Vincente Minnelli, 1956)


Vraiment excellent, ce film de Minnelli sur Vincent Van Gogh, où Kirk Douglas est habité par son rôle et le réal en pleine possession de ses moyens (ces cadres ). Sans oublier le score magnifique de Miklós Rózsa. Il n'y a qu'à voir la confrontation Van Gogh/Gauguin pour comprendre qu'on est en face d'un film touché par la grâce.

8,5/10

PS : pour ceux qui voudraient le découvrir, rien de mieux que le bluray pour l'apprécier (cela va de soi, mais en plus le DVD contient moins d'image sur les côtés d'après Beaver, ce qui est dommage vu l'importance qu'ont les cadres dans ce film précisément). Et si le prix du BR FR vous semble exorbitant, tournez vous sans hésiter vers le BR Warner allemand, identique (avec VOSTF, yeah !), pour 2 fois moins cher (une 12aine d'euros sur amazon.de).

Mois de Mai cinématographiquement famélique, avec comme seule découverte le pas terrible Nice Guys. Mais gros plaisirs à la révision de New York, 2h du matin de Ferrara (pour la Xe fois) et de La déchirure de Joffé. Pour ce dernier, mis à part l'accent trop poussé sur les affres et la culpabilité des ricains dans la 2e partie, et l'emploi pas très fin du Imagine de Lennon en conclusion, un film qui garde toute sa puissance, et restera finalement mon souvenir ciné de ce mois.

MAI 2016
Films découverts:
_ The Nice Guys (Shane Black - 2016)

Films revus:
_ New York, 2h du matin (Abel Ferrara - 1984)
_ La déchirure (Roland Joffé - 1984)
_ L'homme irrationnel (Woody Allen - 2015)

Très belle surprise avec Justin de Marseille, vrai grand film de gangster comme il y en a très peu en France dans les années 30, justement parce qu'il sait habilement s'approprier le genre en le mêlant à des moments de comédies - très drôles, flirtant parfois avec un absurde qui semble avoir 30 ans d'avance comme dans la scène de l'enterrement - ou d'autres beaucoup plus socio-réalistes avec une grande habileté. Tourneur met en scène cela avec une grande habileté, insufflant à son film une vraie modernité, et Berval est absolument remarquable dans le rôle principal.

Ça commence bien, premier visionnage du mois et premier prétendant avec Silmido du coréen woo suk kang, qui est un mix(pour résumer, car il est bien plus que ça)entre les inglorious basterds et full métal Jacket pour la première partie, en plus extrême. Le cinéaste ne lésine jamais sur la dureté de son propos, qui relate une histoire vraie, ni sur les moyens d'accomplir la mission. Sauf que ça ne se passe pas comme prévu. Le film devient même une charge politique assez puissante qui atteint son apogée lors de la séquence finale. Une fin nihiliste comme on n'en voit plus(à bien y réfléchir, il n'y a pas que la fin de nihiliste )qui m'a emporté loin. Un film méconnu à découvrir d'urgence.

Jeremy Fox a écrit :Juin 2016


Film du mois


Films découverts, redécouverts ou revus (Hors compétition) par ordre décroissant d'appréciation


* A la maison blanche saison 7 : 8/10

- What are you thinking about?
- Tomorrow.

7swans a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Juin 2016


Film du mois


Films découverts, redécouverts ou revus (Hors compétition) par ordre décroissant d'appréciation


* A la maison blanche saison 7 : 8/10

- What are you thinking about?
- Tomorrow.

Oui un final très beau et très simple, du niveau de cette fabuleuse série qui m'aura par la même occasion fait mieux comprendre les dessous de la politique et du pouvoir. Tout aussi attachant que passionnant.

Un autre candidat

Apprentice (Boo Junfeng)

2ème film et 2ème candidat potentiel avec le désordre et la nuit de Gilles grangier. Quel grand film, d'une belle simplicité, Où les dialogues d'audiard malgré le quasi manque de truculence permanente, Dont il nous abreuvera plus tard, arrive tout de même à taper dans le mille par sa modernité et son efficacité.

La Fin du jour (Julien Duvivier)



Sublime !

Cartel Land - Matthew Heineman

Joshua avait raison : ce documentaire est extrêmement impressionnant.

Rick Blaine a écrit :
Le vengeur agît au crépuscule (Decision at Sundown), de Budd Boetticher (1957) : 10/10

Il n'en méritait pas moins
Je sens que je vais bientôt me le reprogrammer avant de faire une overdose de mauvais westerns.

Nouveau prétendant :



La guerre des boutons (1962) de Yves Robert

Si j'aurais su, je l'aurais vu plus tôt...

Jeremy Fox a écrit :

Rick Blaine a écrit :
Le vengeur agît au crépuscule (Decision at Sundown), de Budd Boetticher (1957) : 10/10

Il n'en méritait pas moins
Je sens que je vais bientôt me le reprogrammer avant de faire une overdose de mauvais westerns.

Ce film est parfait. En le revoyant, je n'ai pas trouvé un plan râté, La narration est formidable, la composition des plans d'une superbe rigueur, la caractérisation des nombreux personnages remarquable... Un pur joyaux.

Rick Blaine a écrit :

Jeremy Fox a écrit :
Il n'en méritait pas moins
Je sens que je vais bientôt me le reprogrammer avant de faire une overdose de mauvais westerns.

Ce film est parfait. En le revoyant, je n'ai pas trouvé un plan râté, La narration est formidable, la composition des plans d'une superbe rigueur, la caractérisation des nombreux personnages remarquable... Un pur joyaux.

... et ce final !