Dvdclassik : cinéma et DVD

AtCloseRange a écrit : Mais à quel moment y a-t-il la moindre ambiguïté sur le fait que le personnage de Gyllenhaal soit un quasi psychopathe et donc que le film soit de son côté?
Combien d'indices supplémentaires te faudrait-il?

Je ne dis pas que le côté psychopathe ne soit pas montré au contraire et en cela le film va dans le bon sens, mais ce qui me chiffonne pour ne pas dire plus c'est la dernière partie du film ou tout concourt à la réussite de cet anti-héros pas seulement dans les faits mais aussi dans le ton, l'image et la musique pour arriver à ce final grandguignolesque où on le montre comme un chef d'entreprise ayant réussi et qui envoie ses troupes à la conquête de la célébrité. Certes cela était peut être voulu pour dénoncer des dérives de la société mais j'ai exactement eu l'impression contraire. En voulant trop en faire pour amener le public à haÏr ce personnage, Dan Gilroy arrive presque à le sublimer. Je suis curieux de voir l'impact de ce film sur le spectateur moyen.

ça s'appelle l'ironie et un réalisateur ne peut pas être responsable si elle n'est pas comprise.
En même temps, vu le nombre de gens qui reprennent des infos du Gorafi, ça devient compliqué.

AtCloseRange a écrit :je propose qu'on l'appelle Guilenal dorénavant parce que j'en ai marre de réfléchir à chaque fois comment je dois l'écrire

Tellement d'accord

Jeremy Fox a écrit :Et pour moi qui tient pour l'instant toujours le coup pour être mon film naphta de l'année 2015.

Vos messages m'intriguent, je vais me le mettre de côté...

AtCloseRange a écrit :Mais à quel moment y a-t-il la moindre ambiguïté sur le fait que le personnage de Gyllenhaal soit un quasi psychopathe et donc que le film soit de son côté?
Combien d'indices supplémentaires te faudrait-il?

Il n'y a pas d'ambiguité.
Par contre ça reste un film idiot.

Efficace donc.

Je crois que je viens de trouver mon film du mois ...



L'homme de la plaine (The Man from Laramie - 1955) de Anthony Mann

Je crois qu'on appelle ça une leçon de cinéma ! Tout est parfait dans ce film, ça va me hanter tout le week end. Note pour plus tard : penser à voir tous les westerns de Mann d'ici la fin de l'année, car les séances de Les affameurs et L'homme de l'ouest ont été aussi de grands chocs cinématographiques.

Harkento a écrit :Je crois que je viens de trouver mon film du mois ...



L'homme de la plaine (The Man from Laramie - 1955) de Anthony Mann

Je crois qu'on appelle ça une leçon de cinéma ! Tout est parfait dans ce film, ça va me hanter tout le week end. Note pour plus tard : penser à voir tous les westerns de Mann d'ici la fin de l'année, car les séances de Les affameurs et L'homme de l'ouest ont été aussi de grands chocs cinématographiques.

Ne touche plus à rien ! Se place dans mon grandiose quatuor Mann juste après Les Affameurs, La Porte du Diable et Je suis un aventurier, 4 westerns dont je ne me lasse pas et qui font assurément partie des plus hauts sommets du genre.

Le meilleur western (film) de Mann selon moi : un modèle absolu, en effet.
D'ailleurs, je m'en vais faire de mon top de ce pas.

Jeremy Fox a écrit :

Harkento a écrit :Je crois que je viens de trouver mon film du mois ...



L'homme de la plaine (The Man from Laramie - 1955) de Anthony Mann

Je crois qu'on appelle ça une leçon de cinéma ! Tout est parfait dans ce film, ça va me hanter tout le week end. Note pour plus tard : penser à voir tous les westerns de Mann d'ici la fin de l'année, car les séances de Les affameurs et L'homme de l'ouest ont été aussi de grands chocs cinématographiques.

Ne touche plus à rien ! Se place dans mon grandiose quatuor Mann juste après Les Affameurs, La Porte du Diable et Je suis un aventurier, 4 westerns dont je ne me lasse pas et qui font assurément partie des plus hauts sommets du genre.

Thaddeus a écrit :Le meilleur western (film) de Mann selon moi : un modèle absolu, en effet.
D'ailleurs, je m'en vais faire de mon top de ce pas.

C'est incroyable cette absence de sensationnalisme ! Tout m'impressionne dans ce film. La clarté des enjeux, la limpidité du récit, chaque personnage vit et respire et ont leur importance dans l'intrigue, l'épure et la précision de la mise en scène, la nature n'est jamais idéalisé mais toujours filmé en arrière plan de "l'humain" (après Ford, je trouve qu'esthétiquement Mann est un cadreur remarquable) ce qui est étonnant pour un western, et puis il y a vraiment une dimension tragique jamais appuyé par des effets dramatiques : Mann est un grand humanisme je trouve, malgré les obsessions et les aveuglements de certains personnages. Et voilà, j'ai déjà envie de le revoir ...

Film du mois, et à cet instant précis, ma découverte de l'année :

Jamais entendu parler !

Jeremy Fox a écrit : Jamais entendu parler !

Pareil.

Sans doute de la Nazisploitation...
Faut demander à hellrick.

Le film est pourtant déjà passé à la télévision il n'y a pas si longtemps que ça (moins de 5 ans, je crois), je ne sais plus sur quelle chaîne. C'est comme ça que je l'ai découvert, mais j'en avais entendu parler avant.
Affiche trompeuse qui ne correspond pas trop au contenu du film.