Commentaires à propos de votre film du mois

[Boubakar]

Au risque de décevoir Anorya et Gounou, cycle Woody Allen oblige, mon film du mois risque fort d'être :

[Flol]

Mais oui !

Pas un très grand Lumet mais il contient une (brève) séquence que je me passerai en boucle...

Spoiler (cliquez pour afficher)

L'extraordinaire expression de mépris absolu lorsque le client de l'avocat joué par Mason qui vient de démonter totalement un témoignage accablant en usant des ressources habituelles de cette noble profession (c'est-à-dire en ayant les moyens de faire bosser en sous-main une armée de petits légalistes qui vont passer leurs nuits à épouiller des décennies d'obscure jurisprudence pour mettre le doigt sur LE cas d'espèce idoine) lui tapote le bras d'un air entendu et que l'avocat se dégage d'un mouvement de dégout, autant envers son ordure de client, notable véreux auto-satisfait sorti d'une enquête de Columbo que vis-à-vis de sa propre performance. Du grand art.

(cf à 2h25')

Qu'est-ce que c'est que cette version de 2h36 ?
Et oui, Newman est immense. C'est bien de se le rappeler, de temps en temps.

[Anorya]

Au risque de décevoir Anorya et Gounou, cycle Woody Allen oblige, mon film du mois risque fort d'être :

T'inquiète, je ne te connais déjà plus.

[Anorya]

2 prétendants pour le titre de film du mois de juin :


Dr Jekyll et les femmes - Walerian Borowczyk.


Le cri du sorcier - Jerzy Skolimowski

[aelita]

Bilan du mois de juin
Encore un bon mois, avec 15 sorties salles et 42 films autres (et encore, je n'ai pas vu grand chose depuis une semaine).
Comme prévu, c'est Ordet de Dreyer qui remporte le titre. Superbe réflexion sur la foi, la prière et les miracles (sur fond de théologie luthérienne) pas plombante du tout, grâce à des images magnifiques, et parce que c'est aussi (ou avant tout) un drame familial qui peut toucher tout le monde.
Le cinéma de Dreyer (dont je ne connaissais que sa Passion de Jeanne d'Arc et Vampyr) est la très grosse découverte de ce mois (comme le fut celle du cinéma de Tarkovski il y a deux ou trois ans).
Film du mois, donc :Ordet (Carl Theodor Dreyer), suivi de :
2. Que le meilleur l'emporte (Franklin Schaffner)
3. Pepo (Hamo Bek Nazarian)
4. Le souffle (Aleksander Kott)
5. la révélation d'Ela (Asli Özge)
Tous sixièmes : Cendres (Idrissa Guiro et Mélanie Pavy), Vice Versa (Pete Docter) et Un Français (Diastème).
Les mentions spéciales, maintenant :
Les autres films de Dreyer découverts de mois-ci, soit Le Maître du logis, Jour de colère et Gertrud
Les téléfilms historiques de Rossellini : Augustin d'Hippone et Blaise Pascal
Et , pour finir, une rareté (et curiosité) difficile à juger: la copie de travail du Don Quichotte de Welles. Un montage de séquences le plus souvent muettes (et un récit incomplet), qui laisse penser qu'on aurait eu un film magnifique, dans la lignée de Falstaff (sans que les films se ressemblent vraiment). Il y a une idée qui ressort : Don Quichotte et Sancho Pança se retrouvent dans l'Espagne des années 50, sans qu'on sache vraiment d'ailleurs comment (voyage dans le temps ? Délire d'un personnage qui se prend pour Don Quichotte ?). Une ébauche , c'est parfois plus intéressant qu'un film fini mais qui n'a rien à dire...

[Harkento]

Mon top de Juin :

1. New York, Deux heures du matin (1984) de Abel Ferrara


2. Le mur invisible (2012) de Julian Pölsler


3. Du rififi chez les hommes (1955) de Jules Dassin


4. Dolores Claiborne (1995) de Taylor Hackford


5. Le mouton enragé (1974) de Michel Deville


6. Loin de la foule déchaînée (2015) de Thomas Vinterberg


7. Benjamin … ou les mémoires d’un puceau (1968) de Michel Deville


8. Mr Klein (1976) de Joseph Losey


9. Le soupirant (1962) de Pierre Etaix


Mais aussi : Mange tes morts (Jean-Charles Hue), La bataille de la montagne du Tigre (Tsui Hark), L’ange de la vengeance - Revu (Abel Ferrara), Vice-versa (Pete Docter), L’invasion des profanateurs de sépultures - Revu (Don Siegel)

[Père Jules]

Pour la première fois depuis juin 2012, j'aurais vu en juin moins d'un film par jour (ne faites jamais deux enfants !). Ce ne sont donc pas 42 ou 32 films vus ce mois-ci mais bel et bien 22, dont beaucoup de révisions. Au final c'est le génial Comment je me suis disputé de Desplechin qui remporte la palme devant une pépite de la comédie italienne et un film aussi savoureux que formidablement épuré.

Le bilan:

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• Le nom de la rose (Jean-Jacques Annaud, 1986)
• Conversation secrète (Francis Ford Coppola, 1974)
• Blow Out (Brian De Palma, 1981)
• Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, 1996)
• Le limier (Joseph L. Mankiewicz, 1972)
• Il boom (Vittorio De Sica, 1963)
• Le festin de Babette (Gabriel Axel, 1987)
• The Big Lebowski (Joel & Ethan Coen, 1998)
• Duel (Steven Spielberg, 1971)
• Les galettes de Pont-Aven (Joël Séria, 1975)
• Comme la lune (Joël Séria, 1977)
• L'incident (Larry Peerce, 1967)
• Cop (James B. Harris, 1988)
• It Follows (David Robert Mitchell, 2014)
• Collateral (Michael Mann, 2004)
• Easy Rider (Dennis Hopper, 1969)
• The Myth of the American Sleepover (David Robert Mitchell, 2010)
• La théorie des dominos (Stanley Kramer, 1977)
• Embrasse-moi, idiot (Billy Wilder, 1964)
• Un frisson dans la nuit (Clint Eastwood, 1971)
• Dernier recours (Walter Hill, 1996)
• Un shérif à New York (Don Siegel, 1968)

[origan42]

Un doublé japonais. Suivi par deux merveilles muettes scandinaves...

FILM DU MOIS DE JUIN

LES CONTES DES CHRYSANTHÈMES TARDIFS (Kenji Mizoguchi, 1939) *****

La suite par ordre de préférence :

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Les sœurs Munakata (Yasujirō Ozu, 1950) *****
Laila (George Schnéevoigt, 1929) *****
Le maître du logis (Carl Theodor Dreyer, 1925) *****

Le violent (Nicholas Ray, 1950) ****
La loi du marché (Stéphane Brizé, 2015) ****
Trois souvenirs de ma jeunesse (Arnaud Desplechin, 2015) ****
Que le meilleur l'emporte (Franklin J. Schaffner, 1964) ****
Six heures à perdre (Alex Joffé / Jean Levitte, 1947) ****
Derrière le miroir (Nicholas Ray, 1956) ****

La peur au ventre (Stuart Heisler, 1955) ***
Sang et or (Robert Rossen, 1947) ***
Valentin Valentin (Pascal Thomas, 2014) ***
Sugarland Express (Steven Spielberg, 1974) ***
Le chemin de la vie (Nikolaï Ekk, 1931) ***
Breezy (Clint Eastwood, 1973) ***
Sanjuro (Akira Kurosawa, 1962) ***
Une femme iranienne (Negar Azarbayjani, 2011) ***
Victoire sur la nuit (Edmund Goulding, 1939) ***
Dans la gueule du loup (Robert Parrish, 1951) ***
La peste à Florence (Otto Rippert, 1919) ***
Comment j'ai tué mon père (Anne Fontaine, 2001) ***
Maman Colibri (Julien Duvivier, 1930) ***
Le Faucon gentleman détective (Irving Reis, 1941) ***
Le retour du Faucon (Irving Reis, 1942) ***
Le Faucon mène l'enquête (Irving Reis, 1941) ***
Mata Hari agent H21 (Jean-Louis Richard, 1964) ***
L'antre de la folie (John Carpenter, 1995) ***
Le mystère de la section 8 (Victor Saville, 1937) ***
La bataille de l'eau lourde (Titus Vibe-Müller / Jean Dréville, 1948) ***

Le crime de Mme Lexton (Sam Wood, 1947) **
Venise, la lune et toi (Dino Risi, 1958) **
Les collines de la terreur (Michael Winner, 1972) **
Le Faucon en danger (William Clemens, 1943) **
Tumultes (Robert Siodmark, 1932) **
La relève du Faucon (Stanley Logan, 1942) **
Le professeur (Valerio Zurlini, 1972) **
Alerte aux Indes (Zoltan Korda, 1938) **
À des millions de kilomètres de la terre (Nathan Juran, 1957) **
Griseries (John Cromwell, 1935) **
Pas si bête (André Berthomieu, 1946) **
L'heure du crime (Robert Rossen, 1947) **
La chambre ardente (Julien Duvivier, 1962) **
Fantômas contre Fantômas (Robert Vernay, 1949) **

Jurassic World (Colin Trevorrow, 2015) *
Quai de Grenelle (Emil-Edwin Reinert, 1950) *
Fantômas (Jean Sacha, 1947) *
Fantômas (Paul Fejos, 1932) *
Minuit sur le grand canal (Jerry Thorpe, 1967) *
Alligator / Le grand alligator (Sergio Martino, 1979) *

RE-VISIONS
Règlement de comptes (Fritz Lang, 1953) ***** ↑
Pétrus (Marc Allégret, 1946) ** →

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : BETTE DAVIS (Judith Traherne dans Victoire sur la Nuit)
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JAMES MASON (Ed Avery dans Derrière le Miroir)

[-Kaonashi-]

Pour la première fois depuis juin 2012, j'aurais vu en juin moins d'un film par jour (ne faites jamais deux enfants !).

Déjà chapeau, je ne sais même pas comment tu fais pour voir autant de films avec deux gosses. J'ai eu mon deuxième enfant il y a quinze jours, et déjà avant, si je voyais un film par semaine c'était pas mal.

[El Dadal]

Pareil, petit mois (et pourtant j'ai pas de mouflets), mais c'est la qualité qui compte n'est-ce pas?
Rien n'a donc pu déloger le formidable Les loups de Hideo Gosha, un ninkyo-eiga (ou film de yakuza traditionnel), tout en rage contenue, plein d'innovations et de ponts culturels (je repense souvent à sa magnifique BO qui mêle adroitement instruments traditionnels et airs plus jazzy). Ne me reste plus qu'à enfin descendre mon coffret Gosha Wild Side, dont les films des 70/80's m'attendent depuis trop longtemps déjà...

FILM DU MOIS

Dans le peloton de tête, trois étrangetés toutes bien différentes, un Schrader qui rappelle à quel point le cinéaste était au-dessus de la mêlée à l'époque, un Pasolini aride mais envoûtant, et un plaisir tout sauf coupable de ce sacré finlandais de Renny.

Le mois complet

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JUIN 2015

Films découverts:
_ Les loups (Hideo Gosha - 1971)
_ Étrange séduction (Paul Schrader - 1990)
_ Médée (Pier Paolo Pasolini - 1969)
_ Ford Fairlane: Rock n' roll détective (Renny Harlin - 1990)
_ Chocolat (Claire Denis - 1988)
_ Quand j'étais chanteur (Xavier Giannoli - 2006)
_ A Soldier's Story (Norman Jewison - 1984)
_ Ex-machina (Alex Garland - 2015)
_ Carmen (Francesco Rosi - 1984)
_ Quarante tueurs (Samuel Fuller - 1957)
_ Cherry, Harry & Raquel! (Russ Meyer - 1970)
_ L'esprit d'équipe (Michael Chapman - 1983)
_ Jurassic World (Colin Trevorrow - 2015)

Films revus:
_ Inherent Vice (Paul Thomas Anderson - 2015)
_ Flashdance (Adrian Lyne - 1983)
_ The Two Jakes (Jack Nicholson - 1990)
_ Cartouche (Philippe de Broca - 1962)
_ The Equalizer (Antoine Fuqua - 2014)

[Rick Blaine]

Pareil, petit mois (et pourtant j'ai pas de mouflets), mais c'est la qualité qui compte n'est-ce pas?
Rien n'a donc pu déloger le formidable Les loups de Hideo Gosha, un ninkyo-eiga (ou film de yakuza traditionnel), tout en rage contenue, plein d'innovations et de ponts culturels (je repense souvent à sa magnifique BO qui mêle adroitement instruments traditionnels et airs plus jazzy). Ne me reste plus qu'à enfin descendre mon coffret Gosha Wild Side, dont les films des 70/80's m'attendent depuis trop longtemps déjà...

Content de voir Gosha célébré. Si ce n'est déjà fait, n'oublie pas non plus ses premiers films (les coffrets HK du coup). Un réalisateur qui commence par un chef d’œuvre comme Trois Samouraï hors la loi, ça se savoure dès le commencement.

[AtCloseRange]

C'est rare mais très peu de mauvais films ce mois-ci

1 The Gambler (Reisz)



2 Kiss Me Stupid (Wilder)



3 L'Homme Amphibie (Chebotaryov and Kazansky)



4 Whiplash (Chazelle) 7/10



et un accessit pour Invasion USA



La déception du mois reste Foxcatcher.

[El Dadal]

Pareil, petit mois (et pourtant j'ai pas de mouflets), mais c'est la qualité qui compte n'est-ce pas?
Rien n'a donc pu déloger le formidable Les loups de Hideo Gosha, un ninkyo-eiga (ou film de yakuza traditionnel), tout en rage contenue, plein d'innovations et de ponts culturels (je repense souvent à sa magnifique BO qui mêle adroitement instruments traditionnels et airs plus jazzy). Ne me reste plus qu'à enfin descendre mon coffret Gosha Wild Side, dont les films des 70/80's m'attendent depuis trop longtemps déjà...

Content de voir Gosha célébré. Si ce n'est déjà fait, n'oublie pas non plus ses premiers films (les coffrets HK du coup). Un réalisateur qui commence par un chef d’œuvre comme Trois Samouraï hors la loi, ça se savoure dès le commencement.

Oui, je l'ai ainsi que Sword of the Beast chez Criterion. En attente depuis des années... Mais je connais tout de même Goyokin et Hitokiri hein, je suis pas un naze absolu

[Rick Blaine]

Mais je connais tout de même Goyokin et Hitokiri hein, je suis pas un naze absolu

Mais je ne disais pas ça !!

Je n'ai pas encore vu ses films les plus tardifs, mais Gosha m'épate systématiquement. Il a tourné des films moins passionnants que d'autres mais esthétiquement, c'est toujours un régal.
Du coup j'en rajoute toujours une couche qund je vois quelqu'un en parlé, je trouve ce cinéaste trop méconnu.

[Jack Carter]

Pareil, petit mois (et pourtant j'ai pas de mouflets), mais c'est la qualité qui compte n'est-ce pas?
Rien n'a donc pu déloger le formidable Les loups de Hideo Gosha, un ninkyo-eiga (ou film de yakuza traditionnel), tout en rage contenue, plein d'innovations et de ponts culturels (je repense souvent à sa magnifique BO qui mêle adroitement instruments traditionnels et airs plus jazzy). Ne me reste plus qu'à enfin descendre mon coffret Gosha Wild Side, dont les films des 70/80's m'attendent depuis trop longtemps déjà...

Content de voir Gosha célébré. Si ce n'est déjà fait, n'oublie pas non plus ses premiers films (les coffrets HK du coup). Un réalisateur qui commence par un chef d’œuvre comme Trois Samouraï hors la loi, ça se savoure dès le commencement.

Il va finir en tete de liste pour moi aussi