Dvdclassik : cinéma et DVD

Demi-Lune a écrit :avec le monologue de Robert Stack

Mmmhhh ?

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Demi-Lune a écrit :[Un film qui restera gravé dans ma mémoire et qui me fait du coup sérieusement vaciller dans la perception que j'avais du cinéma du Tarkovski.

Il suffit parfois d'un film pour que notre perception d'un cinéaste change dans son ensemble. Content que cela te soit arrivé pour Tarkovski. J'étais persuadé que tu ne pouvais finir que par aimer un cinéaste aussi visuel. Tu aimeras d'autres Tarkovski.

Père Jules a écrit :Je suis sûr que le début t'a fait craindre le pire ! Mais je suis fier de toi. J'ai bon espoir que L'enfance d'Ivan, Solaris et Andreï Roublev finissent sur la même note

Le Sacrifice !

Strum a écrit :Il suffit parfois d'un film pour que notre perception d'un cinéaste change dans son ensemble. Content que cela te soit arrivé pour Tarkovski. J'étais persuadé que tu ne pouvais finir que par aimer un cinéaste aussi visuel. Tu aimeras d'autres Tarkovski.

C'est ce qui m'est arrivé pour ce cinéaste, avec L'Enfance d'Ivan.
Depuis j'ai revu et adoré Andreï Roublev, et revu et beaucoup aimé Solaris. Pas encore eu le courage de revoir Stalker par contre...

Bon, la boucle est bouclée et il serait impensable de ne pas couronner ce mois-ci les cinq films de la saga Battles Without Honour and Humanity.



Si l'on pense tout de suite à la trilogie du Parrain, les films de Fukasaku n'ont pourtant pas à rougir face à ceux de Coppola. Mais là où il y a lyrisme et séquences opératiques dans The Godfather, ici le ton y est plus sec (hormis deux trois scènes) et les liens entre les personnages sont aussi complexes que vertigineux (on se perd facilement entre les différents clans pour mieux retrouver ses marques une fois que l'on s'attache aux personnages). J'en suis ressorti à genoux, ébloui par cette narration mettant en parallèle gangstérisme et le Japon de l’après-guerre jusque dans les années 70 et enfin ému par le destin de certains personnages (ahhh le mythique Hirono). C'est dire mais les images de fin rappelant les cinq films de la saga m'ont plus ou moins fait le même effet que la séquence de fin de The Godfather : Part III (même si moins de larmes ont été versées je l'avoue).

Une des découvertes majeures de cette année pour le moment.

Hop, emballé et plié, Under the skin sera mon film de juillet du mois malgré une concurrence serrée avec Le conte de la princesse Kaguya et The rover.

Cette fois, c'est plié, j'ai trouvé mon film du mois

Les ailes (William A.Wellman)

Je ne verrais plus de film ce mois ci, la palme revient donc au remarquable film de Bertolucci Un Thé au Sahara. Deux films vus dans sa filmographie et pour l'instant deux films impressionnant. Juste derrière, Diplomatie de Schlöndorff, remarquable suspens (malgré une conclusion que l'on connait tous, ce qui est bien la preuve que ce n'est pas ce qui compte) et belle confrontation d'acteur.


Derrière, mentions spéciales pour quelques films. D'abord Nameless Gangster, étonnant film de gangster centré sur un personnage atypique, veule mais particulièrement attachant, qui offre un remarquable rôle à Choi Min-shik dans un film brillamant mis en scène. Puis deux classiques que je n'avais jamais vu, Predator, à l'efficacité redoutable, et l'Exorciste, à l'atmosphère marquante.

Le mois complet:

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Films découverts ou redécouverts :

Un thé au Sahara (The Sheltering Sky), de Bernardo Bertolucci (1990) : 8/10
Diplomatie, de Volker Schlöndorff (2014) : 8/10

Nameless Gangster (Bumchoiwaui junjaeng: Nabbeunnomdeul jeonsungshidae), de Yoon Jong-bin (2012) : 7,5/10
L'Exorciste (The Exorcist), de William Friedkin (1973) : 7,5/10
Predator, de John McTiernan (1987) : 7,5/10

3000$ Mort ou Vif (Four Faces West), de Alfred E. Green (1948) : 7/10
L'Héroïque parade (The Way Ahead), de Carol Reed (1944) : 7/10
Le quart d'heure américain, de Philippe Galland (1982) : 7/10

Le Collectionneur (Kiss the Girls), de Gary Fleder (1997) : 6,5/10
La Maison Assassinée, de Georges Lautner (1988) : 6,5/10
Comment tuer son boss ? (Horrible Bosses), de Seth Gordon (2011) : 6,5/10
Salvatore Giuliano, de Francesco Rosi (1962) : 6,5/10

Les nouveaux riches, d'André Berthomieu (1938) : 6/10
Le Grand Embouteillage (L'ingorgo), de Luigi Comencini (1979) : 6/10
La guerre des gangs (Milano rovente), de Umberto Lenzi (1973) : 6/10

Circulez y a rien à voir!, de Patrice Leconte (1983) : 5/10

Les Amours D'astree Et De Celadon, d'Eric Rohmer (2007) : 4/10

Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind), de Steven Spielberg (1977) : 3/10

Films revus : Hors compétition :

Huit Heures de Sursis (Odd Man Out), de Carol Reed (1947) : 10/10

Rick Blaine a écrit :Je ne verrais plus de film ce mois ci, la palme revient donc au remarquable film de Bertolucci Un Thé au Sahara. Deux films vus dans sa filmographie et pour l'instant deux films impressionnant.

Tente Le Dernier empereur

Jeremy Fox a écrit :

Rick Blaine a écrit :Je ne verrais plus de film ce mois ci, la palme revient donc au remarquable film de Bertolucci Un Thé au Sahara. Deux films vus dans sa filmographie et pour l'instant deux films impressionnant.

Tente Le Dernier empereur

Ce sera donc le prochain que je verrais!

Je clôture le mois également aujourd'hui avant de partir 15 jours en vacances (sans surement voir de films) avec 31 films au compteur ; un mois qui m'a apporté mon lot de grandes et belles surprises dont ces six ci-dessous
















Le résumé :


* The Master : Paul Thomas Anderson 2012 : 9.5/10

* States of Grace (Short Term 12) : Destin Cretton 2014 : 8.5/10

* Bird People : Pascale Ferran 2014 : 8/10
* Crimes et délits (Crimes and Misdemeanors) : Woody Allen 1989 : 8/10
* Scènes de la vie conjugale version longue (Scener ur ett äktenskap) : Ingmar Bergman 1974 : 8/10

* La Valse des pantins (The King of Comedy) : Martin Scorsese 1983 : 7.5/10
* Jersey Boys : Clint Eastwood 2014 : 7.5/10

* Intérieurs (Interiors) : Woody Allen 1978 : 7/10
* Zelig : Woody Allen 1983 : 7/10
* Dans la brume électrique (In the Electric Mist) : Bertrand Tavernier 2009 : 7/10
* Lone Ranger, naissance d'un héros (The Lone Ranger) : Gore Verbinski 2013 : 7/10
* Prisoners : Denis Villeneuve 2013 : 7/10

* Le Grand Sam (North to Alaska) : Henry Hathaway 1960 : 6.5/10
* Zulu : Jérôme Salle 2013 : 6.5/10
* Saraband : Ingmar Bergman 2004 : 6.5/10

* Le Monde de Suzie Wong (The World of Suzie Wong) : Richard Quine 1960 : 6/10
* Super 8 : J.J Abrams : 6/10
* Stardust Memories : Woody Allen 1980 : 6/10
* Broadway Danny Rose : Woody Allen 1984 : 6/10
* I Wish - Nos Voeux secrets : Hirokazu Kore-Eda 2011 : 6/10
* Alice : Woody Allen 1990 : 6/10

* L'Homme des hautes plaines (High Plains Drifter) : Clint Eastwood 1973 : 5.5/10
* Fedora : Billy Wilder 1978 : 5.5/10
* Le Conte de la princesse Kaguya (Kaguyahime no monogatari) : Isao Takahata 2013 : 5.5/10

* Un Week-end sur deux : Nicole Garcia 1990 : 5/10

* Persona : Ingmar Bergman 1966 : 4/10
* Sonate d'automne (Höstsonaten) : Ingmar Bergman 1978 : 4/10
* La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) : Anthony Mann 1960 : 4/10

* Rendez-vous avec la peur (Night of the Demon) : Jacques Tourneur 1957 : 3.5/10

* Lucky Luciano : Francesco Rosi 1973 : 3/10

* Marche à l'ombre : Michel Blanc 1984 : 2/10

Le Cookie Monster, c'est Macaron...

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