Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Le Top7 du mois d'Avril :
1. Excalibur de John Boorman - revu et redécouvert !!
2. Le choix de Sophie de Alan J. Pakula
3. The plague dogs de Martin Rosen
4. Heat de Michael Mann - Revu et surtout redécouvert !
5. Des anges au figures sales de Michael Curtiz
6. Des idiots et des anges de Bill Plympton
7. L’arrangement de Elia Kazan
Mais aussi : Trafic (Jacques Tati), Le convoi sauvage (Richard C. Sarafian), Le sixième sens (Michael Mann) & La ruée (Frank Capra)
1. Excalibur de John Boorman - revu et redécouvert !!
2. Le choix de Sophie de Alan J. Pakula
3. The plague dogs de Martin Rosen
4. Heat de Michael Mann - Revu et surtout redécouvert !
5. Des anges au figures sales de Michael Curtiz
6. Des idiots et des anges de Bill Plympton
7. L’arrangement de Elia Kazan
Mais aussi : Trafic (Jacques Tati), Le convoi sauvage (Richard C. Sarafian), Le sixième sens (Michael Mann) & La ruée (Frank Capra)
Mon blog ciné : http://sep7iemesens.wordpress.com/ / Mes Tops : http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 7#p2317957
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Gros mois ! Entre sciatique et vacances bloquée à la maison. J'ai eu du mal à me décider pour mon film du mois mais finalement j'ai choisi le film qui m'a sans doute le plus touchée émotionnellement parlant.
1. Le Monde de Suzie Wong (Richard Quine)
Ex aequo
2. L'enjeu (Frank Capra)
La Flamme sacrée (George Cukor)
Le songe d'une nuit d'été (Dieterle/Reinhardt)
Récapitulatif du mois
1. Le Monde de Suzie Wong (Richard Quine)
Ex aequo
2. L'enjeu (Frank Capra)
La Flamme sacrée (George Cukor)
Le songe d'une nuit d'été (Dieterle/Reinhardt)
Récapitulatif du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en avril
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
World War Z (Marc Foster, 2013) **
Z pour Zombies. Un épidémie foudroyante fait des humains des zombies véloces et voraces. Brad Pitt va s'en occuper. Il y a de l'idée et des scènes spectaculaires (quoique souvent brouillones visuellement) et c'est plutôt une bonne surprise quand on n'attendait rien. Bien sûr, le cliché de la famille est rédhibitoire mais l'intrigante séquence de Jérusalem fonctionne bien (on se demande quelle métaphore elle file). Pas inoubliable mais pas mal. BR Fr
Le beau mariage (Eric Rohmer, 1982) 0
Autant j'adore la plupart des films de Rohmer pour leur fraîcheur naturelle, leur bavardage précieux et leur profondeur discrète, autant celui-ci m'a cassé les pieds du début à la fin, d'abord à cause du nombrilisme de son éxaspérante héroïne Sabine (Béatrice Romand) et ensuite de la faiblesse du semblant de propos général. Seules Arielle Dombasle et les rues du Mans m'ont fait tenir jusqu'au bout. Un mauvais Rohmer mais il en faut bien un. Br Fr
Nicht der Homosexuelle ist pervers, sondern die Situation, in der er lebt / Ce n'est pas l'homosexuel qui est pervers mais la situation dans laquelle il vit (Rosa von Praunheim, 1971) *** Mon film du mois
Daniel, un jeune gay débarqué à Berlin-Ouest, explore les milieux homos de la ville en quête d'une tribu qui lui convienne mais est déçu. Un faux documentaire génial de provocation subversive comme les 70's savaient le faire, construit en voix off comme un Erklärungsfilm ("film d'explication"). Le scandale qu'il provoqua à sa sortie mit sur les rails le GayLib en Allemagne et en Autriche et fit de son réalisateur la figure tutélaire du mouvement. BR Allem
Le cercle rouge (Jean-Pierre Melville, 1970) ***
Calé sur un chromatisme gris-bleu et des plans à la composition qui imprègnent chaque moment d'une mélancolie à la limite de l'irrespirable, un thriller existentiel sur quatre loups solitaires qui sont poussés vers leur destin par des trajectoires convergentes autour d'un casse de bijoux. D'un équilibre magistral entre le fond et la forme, c'est l'archétype du film melvillien. Delon, Bourvil, Montand et Volonte ont rarement été aussi bons et douloureux. BR Fr
The day the Earth stood still / Le jour où la Terre s'arrêta (Robert Wise, 1951) **
Un classique de la SF dont l'économie des trucages et du design peuvent rebuter mais dont le scénario concentré et dynamique reste un modèle. L'appel à la raison et au pacifisme, replacé dans le contexte géopolitique de l'époque, apporte au film sa solidité culturelle. Michael Rennie et Patricia Neal forment un des couples les plus adultes de la SF. Et quelle belle idée que ces trois mots insensés et mémorables : "Klaatu barada nikto". BR Fr
Taking off (Milos Forman, 1971) ***
Le premier (et le meilleur) film américain de Forman raconte dans un style original qui fusionne le modernisme européen et américain la recherche à et autour de New York d'une ado fugueuse par ses deux parents. Avec beaucoup d'humour et de tendresse et sans juger ni l'une ni les autres, la fracture générationelle, sujet de tant de films formatés, y est révélée sous un surprenant point de vue. La séquence du casting au début est fascinante. BR Fr
Michael Kohlhaas (Arnaud des Pallières, 2013) 0
Mads Mikkelsen est encore une fois habité par ses démons et minéral dans ses expressions dans cette histoire de vengeance dans les Cévennes des années 1500 (tirée d'un fait divers réel qui s'est passé en Allemagne). Les images sont bellement composées mais le rythme languissant et l'austérité ampoulée de chaque action ou regard tournent au désavantage du film. Le film historique est un genre qui ne souffre pas l'ennui. BR Allem
Man of steel (Zack Snyder, 2013) *
Si les scènes impliquant Clark Kent/Superman parmi les humains fonctionnent et réussissent à créer une émotion, l'inflation pyrotechnique et l'action apocalyptique de tout ce qui concerne les méchants de Krypton est écoeurante. Henry Cavill est canon mais doit revoir son expressivité. Le plus intéressant dans tout ce fatras est le symbolisme christique - à la truelle - et la présence d'Amy Adams, toujours parfaite (une belle scène finale). BR Fr
Noah / Noé (Darren Aronofsky, 2014) 0
Un navet ridicule, boursouflé comme une outre, qui fusionne le Livre de la Genèse, The Lord of the Rings, un téléfilm SyFy et une pub écolo avec, derrière la caméra, un réalisateur qu'on sent poussé par une mission incertaine. L'outrance et le kitsch du sujet, qui pourraient être réjouissants, croulent sous le poids du sérieux, incarné dans le jeu de Russell Crowe. Mais ça plait dans la Bible Belt et ailleurs et ça, ça interroge. Ciné
The Boston strangler / L'étrangleur de Boston (Richard Fleischer, 1968) ***
La traque et les auditions d'Albert DeSalvo (Tony Curtis) qui tua des femmes à Boston de 1962 à 1964. Fleischer réalise une première heure fascinante d'audace thématique et technique avec les fausses pistes révèlant différents types de déviants et l'emploi magistral du split-screen. La seconde partie, après la capture, est plus traditionnelle, hormis le point de vue sans préjugés sur la schizophrénie. Impressionnant dans le fond comme dans la forme. BR Fr
Underworld / Les nuits de Chicago (Joseph von Sternberg, 1927) **
Part film de gangster (genre duquel il fut une des matrices), part mélodrame amoureux, le premier grand film (muet) de studio de von Sternberg met en place les éléments de sa marque de fabrique (clair-obscur, décors chargés, sens de la composition et du rythme, trio romantique). Si le début laisse de la place à la comédie, la seconde partie déploie un intense suspense dont l'émotion n'est pas absente. Evelyn Brent et Clive Brook sont formidables. DVD Z1 US
Super 8 (J.J. Abrams, 2011) *
Un hommage révérencieux au Spielberg (qui l'a produit) des années 80 avec ses familles décomposées, ses ados infatigables, sa province stéréotypée, ses lumières dans la nuit, son armée cachottière et sa créature extraterrestre en vadrouille. Et le sirop des bons sentiments. Ca se laisse voir bien sûr parce que c'est éprouvé et bien fait, mais l'impression de déjà vu, du début à la fin, est omniprésente. Pour un samedi après-midi de glandouille. BR Fr
Snowpiercer (Joon-ho Bong, 2013) 0
Un film de SF écologico-marxicisant, truffé d'incohérences scénaristiques et de métaphores lourdaudes autour du futur de la Planète et de l'Humanité. Ce train qui traverse une Terre glacée avec ses passagers séparés (les renégats et les riches, pardi !) fonce dans le vide. Une scène fonctionne (la salle de classe) et Tilda Swinton, méconnaissable dans un rôle outrancier, s'amuse et casse la baraque. A l'arrivée, un navet de première classe. BR Fr
Ausente / Absent (Marco Berger, 2011) **
Un lycéen réussit à se rapprocher de son professeur de sports qu'il entraîne dans un jeu de séduction. Un petit film argentin qui semble commencer comme un thriller psychologique gay avant de bifurquer vers une étude du désir et du regret d'une sincère et émouvante banalité. Tout est en retenue et tension, fixé sur le visage et le corps de ses deux acteurs (le prof très bon, l'ado un peu moins), c'est assez réussi dans le genre du film intimiste. BR Fr
Halloween II (Rob Zombie, 2009) 0
Qu'est ce que c'est mauvais ! Michael Myers, au masque de peau, revient tuer au couteau et à la hache tout ce qui bouge. Il y a Malcolm McDowell qui bien entendu cabotine, Brad Dourif qui échoue à tirer le film vers le haut, une dame blanche, des ralentis nocturnes, des clins d'oeil grossiers (la petite fille de Frankenstein) et du gros gore qui gicle. J'ai aperçu la seconde moitié en fast forward. Et certains critiques méritent des coups de pied au cul. BR Fr
Der Baader Meinhof Complex / La Bande à Baader (Uli Edel, 2008) **
Les dix premières années de la Fraction Armée Rouge, le groupe terroriste d'Extrême-Gauche allemand des années 70 mené par Andreas Baader (Moritz Bleibtreu, médiocre) et Ulrike Meinhof (Martina Gedeck, excellente). La reconstitution de l'époque et la réalisation sont impeccables mais le scénario réduit le sujet en privilégiant l'action pure aux détriment des motivations politiques. "Carlos" d'Assayas (2010) est d'un tout autre niveau. Br Fr
9 mois ferme (Albert Dupontel, 2013) 0
Une juge vieille fille découvre qu'elle est enceinte d'un voleur assassin psychopathe. L'unanimité sur la réussite et l'humour de ce film et le César de Sandrine Kiberlain m'ont donné envie de le voir. Si l'histoire est amusante, les chichitteries de mise en scène (les placements de caméra, le gore gratuitement appuyé) et les clins d'oeil lourdauds (caméos, autoréférence) m'ont vite fatigué. Le style Dupontel, s'il existe, est juste insupportable. BR Fr
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
World War Z (Marc Foster, 2013) **
Z pour Zombies. Un épidémie foudroyante fait des humains des zombies véloces et voraces. Brad Pitt va s'en occuper. Il y a de l'idée et des scènes spectaculaires (quoique souvent brouillones visuellement) et c'est plutôt une bonne surprise quand on n'attendait rien. Bien sûr, le cliché de la famille est rédhibitoire mais l'intrigante séquence de Jérusalem fonctionne bien (on se demande quelle métaphore elle file). Pas inoubliable mais pas mal. BR Fr
Le beau mariage (Eric Rohmer, 1982) 0
Autant j'adore la plupart des films de Rohmer pour leur fraîcheur naturelle, leur bavardage précieux et leur profondeur discrète, autant celui-ci m'a cassé les pieds du début à la fin, d'abord à cause du nombrilisme de son éxaspérante héroïne Sabine (Béatrice Romand) et ensuite de la faiblesse du semblant de propos général. Seules Arielle Dombasle et les rues du Mans m'ont fait tenir jusqu'au bout. Un mauvais Rohmer mais il en faut bien un. Br Fr
Nicht der Homosexuelle ist pervers, sondern die Situation, in der er lebt / Ce n'est pas l'homosexuel qui est pervers mais la situation dans laquelle il vit (Rosa von Praunheim, 1971) *** Mon film du mois
Daniel, un jeune gay débarqué à Berlin-Ouest, explore les milieux homos de la ville en quête d'une tribu qui lui convienne mais est déçu. Un faux documentaire génial de provocation subversive comme les 70's savaient le faire, construit en voix off comme un Erklärungsfilm ("film d'explication"). Le scandale qu'il provoqua à sa sortie mit sur les rails le GayLib en Allemagne et en Autriche et fit de son réalisateur la figure tutélaire du mouvement. BR Allem
Le cercle rouge (Jean-Pierre Melville, 1970) ***
Calé sur un chromatisme gris-bleu et des plans à la composition qui imprègnent chaque moment d'une mélancolie à la limite de l'irrespirable, un thriller existentiel sur quatre loups solitaires qui sont poussés vers leur destin par des trajectoires convergentes autour d'un casse de bijoux. D'un équilibre magistral entre le fond et la forme, c'est l'archétype du film melvillien. Delon, Bourvil, Montand et Volonte ont rarement été aussi bons et douloureux. BR Fr
The day the Earth stood still / Le jour où la Terre s'arrêta (Robert Wise, 1951) **
Un classique de la SF dont l'économie des trucages et du design peuvent rebuter mais dont le scénario concentré et dynamique reste un modèle. L'appel à la raison et au pacifisme, replacé dans le contexte géopolitique de l'époque, apporte au film sa solidité culturelle. Michael Rennie et Patricia Neal forment un des couples les plus adultes de la SF. Et quelle belle idée que ces trois mots insensés et mémorables : "Klaatu barada nikto". BR Fr
Taking off (Milos Forman, 1971) ***
Le premier (et le meilleur) film américain de Forman raconte dans un style original qui fusionne le modernisme européen et américain la recherche à et autour de New York d'une ado fugueuse par ses deux parents. Avec beaucoup d'humour et de tendresse et sans juger ni l'une ni les autres, la fracture générationelle, sujet de tant de films formatés, y est révélée sous un surprenant point de vue. La séquence du casting au début est fascinante. BR Fr
Michael Kohlhaas (Arnaud des Pallières, 2013) 0
Mads Mikkelsen est encore une fois habité par ses démons et minéral dans ses expressions dans cette histoire de vengeance dans les Cévennes des années 1500 (tirée d'un fait divers réel qui s'est passé en Allemagne). Les images sont bellement composées mais le rythme languissant et l'austérité ampoulée de chaque action ou regard tournent au désavantage du film. Le film historique est un genre qui ne souffre pas l'ennui. BR Allem
Man of steel (Zack Snyder, 2013) *
Si les scènes impliquant Clark Kent/Superman parmi les humains fonctionnent et réussissent à créer une émotion, l'inflation pyrotechnique et l'action apocalyptique de tout ce qui concerne les méchants de Krypton est écoeurante. Henry Cavill est canon mais doit revoir son expressivité. Le plus intéressant dans tout ce fatras est le symbolisme christique - à la truelle - et la présence d'Amy Adams, toujours parfaite (une belle scène finale). BR Fr
Noah / Noé (Darren Aronofsky, 2014) 0
Un navet ridicule, boursouflé comme une outre, qui fusionne le Livre de la Genèse, The Lord of the Rings, un téléfilm SyFy et une pub écolo avec, derrière la caméra, un réalisateur qu'on sent poussé par une mission incertaine. L'outrance et le kitsch du sujet, qui pourraient être réjouissants, croulent sous le poids du sérieux, incarné dans le jeu de Russell Crowe. Mais ça plait dans la Bible Belt et ailleurs et ça, ça interroge. Ciné
The Boston strangler / L'étrangleur de Boston (Richard Fleischer, 1968) ***
La traque et les auditions d'Albert DeSalvo (Tony Curtis) qui tua des femmes à Boston de 1962 à 1964. Fleischer réalise une première heure fascinante d'audace thématique et technique avec les fausses pistes révèlant différents types de déviants et l'emploi magistral du split-screen. La seconde partie, après la capture, est plus traditionnelle, hormis le point de vue sans préjugés sur la schizophrénie. Impressionnant dans le fond comme dans la forme. BR Fr
Underworld / Les nuits de Chicago (Joseph von Sternberg, 1927) **
Part film de gangster (genre duquel il fut une des matrices), part mélodrame amoureux, le premier grand film (muet) de studio de von Sternberg met en place les éléments de sa marque de fabrique (clair-obscur, décors chargés, sens de la composition et du rythme, trio romantique). Si le début laisse de la place à la comédie, la seconde partie déploie un intense suspense dont l'émotion n'est pas absente. Evelyn Brent et Clive Brook sont formidables. DVD Z1 US
Super 8 (J.J. Abrams, 2011) *
Un hommage révérencieux au Spielberg (qui l'a produit) des années 80 avec ses familles décomposées, ses ados infatigables, sa province stéréotypée, ses lumières dans la nuit, son armée cachottière et sa créature extraterrestre en vadrouille. Et le sirop des bons sentiments. Ca se laisse voir bien sûr parce que c'est éprouvé et bien fait, mais l'impression de déjà vu, du début à la fin, est omniprésente. Pour un samedi après-midi de glandouille. BR Fr
Snowpiercer (Joon-ho Bong, 2013) 0
Un film de SF écologico-marxicisant, truffé d'incohérences scénaristiques et de métaphores lourdaudes autour du futur de la Planète et de l'Humanité. Ce train qui traverse une Terre glacée avec ses passagers séparés (les renégats et les riches, pardi !) fonce dans le vide. Une scène fonctionne (la salle de classe) et Tilda Swinton, méconnaissable dans un rôle outrancier, s'amuse et casse la baraque. A l'arrivée, un navet de première classe. BR Fr
Ausente / Absent (Marco Berger, 2011) **
Un lycéen réussit à se rapprocher de son professeur de sports qu'il entraîne dans un jeu de séduction. Un petit film argentin qui semble commencer comme un thriller psychologique gay avant de bifurquer vers une étude du désir et du regret d'une sincère et émouvante banalité. Tout est en retenue et tension, fixé sur le visage et le corps de ses deux acteurs (le prof très bon, l'ado un peu moins), c'est assez réussi dans le genre du film intimiste. BR Fr
Halloween II (Rob Zombie, 2009) 0
Qu'est ce que c'est mauvais ! Michael Myers, au masque de peau, revient tuer au couteau et à la hache tout ce qui bouge. Il y a Malcolm McDowell qui bien entendu cabotine, Brad Dourif qui échoue à tirer le film vers le haut, une dame blanche, des ralentis nocturnes, des clins d'oeil grossiers (la petite fille de Frankenstein) et du gros gore qui gicle. J'ai aperçu la seconde moitié en fast forward. Et certains critiques méritent des coups de pied au cul. BR Fr
Der Baader Meinhof Complex / La Bande à Baader (Uli Edel, 2008) **
Les dix premières années de la Fraction Armée Rouge, le groupe terroriste d'Extrême-Gauche allemand des années 70 mené par Andreas Baader (Moritz Bleibtreu, médiocre) et Ulrike Meinhof (Martina Gedeck, excellente). La reconstitution de l'époque et la réalisation sont impeccables mais le scénario réduit le sujet en privilégiant l'action pure aux détriment des motivations politiques. "Carlos" d'Assayas (2010) est d'un tout autre niveau. Br Fr
9 mois ferme (Albert Dupontel, 2013) 0
Une juge vieille fille découvre qu'elle est enceinte d'un voleur assassin psychopathe. L'unanimité sur la réussite et l'humour de ce film et le César de Sandrine Kiberlain m'ont donné envie de le voir. Si l'histoire est amusante, les chichitteries de mise en scène (les placements de caméra, le gore gratuitement appuyé) et les clins d'oeil lourdauds (caméos, autoréférence) m'ont vite fatigué. Le style Dupontel, s'il existe, est juste insupportable. BR Fr
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Dernier film du mois qui devient film du mois. Putain c'est une tuerie ce film
The Last Command - Josef von Sternberg (1928)
The Last Command - Josef von Sternberg (1928)
- manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Top 5 du mois
1. (meilleur découverte contemporaine de l'année, pour le moment)
2.
3.
4.
5.
Recalés de peu : Il Federale (Luciano Salce), Stranger on horseback (Jacques Tourneur), Short terms 12 (Destin Cretton) et un trio de comédies grinçantes signées Luigi Zampa (Il Mostro, Bello onesto emigrato australia sposerebbe compaesana illibata et Il Medico della mutua).
1. (meilleur découverte contemporaine de l'année, pour le moment)
2.
3.
4.
5.
Recalés de peu : Il Federale (Luciano Salce), Stranger on horseback (Jacques Tourneur), Short terms 12 (Destin Cretton) et un trio de comédies grinçantes signées Luigi Zampa (Il Mostro, Bello onesto emigrato australia sposerebbe compaesana illibata et Il Medico della mutua).
- Père Jules
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
32 films vus ce mois-ci, trois redécouvertes trustent le podium. Sur la plus haute marche (et sur le fil) le merveilleux Vincent, François, Paul... et les autres de Sautet.
Le bilan:
• Le cavaleur (Philippe de Broca, 1979)
• Vincent, François, Paul... et les autres (Claude Sautet, 1974)
• Le convoi de la peur (William Friedkin, 1977)
• Les trois jours du condor (Sydney Pollack, 1975)
• Vera Cruz (Robert Aldrich, 1954)
• Freaks, la monstrueuse parade (Tod Browning, 1932)
• The Fog (John Carpenter, 1980)
• La ronde de l'aube (Douglas Sirk, 1957)
• Demain est un autre jour (Douglas Sirk, 1956)
• La bombe (Peter Watkins, 1965)
• L'autre (Robert Mulligan, 1972)
• Détective privé (Jack Smight, 1966)
• Fulltime Killer (Johnnie To & Wai Ka-Fai, 2001)
• Breaking News (Johnnie To, 2004)
• Le récidiviste (Ulu Grosbard, 1978)
• Le bossu (Philippe de Broca, 1997)
• Le port du désir (Edmond T. Gréville, 1955)
• Les cadavres ne portent pas de costard (Carl Reiner, 1982)
• Sparrow (Johnnie To, 2008)
• Masculin, féminin (Jean-Luc Godard, 1966)
• Usual Suspects (Bryan Singer, 1995)
• Le poulpe (Guillaume Nicloux, 1998)
• L'extase et l'agonie (Carol Reed, 1965)
• Key Witness (Phil Carlson, 1960)
• Les patates (Claude Autant-Lara, 1969)
• Vengeance (Johnnie To, 2009)
• Le fascinant capitaine Clegg (Peter Graham Scott, 1962)
• Passez muscade (Gilbert Pratt, 1918)
• I'm Here (Spike Jonze, 2010)
• Les vierges (Jean-Pierre Mocky)
• Rollerball (Norman Jewison, 1975)
• L'arme fatale (Richard Donner, 1987)
Le bilan:
• Le cavaleur (Philippe de Broca, 1979)
• Vincent, François, Paul... et les autres (Claude Sautet, 1974)
• Le convoi de la peur (William Friedkin, 1977)
• Les trois jours du condor (Sydney Pollack, 1975)
• Vera Cruz (Robert Aldrich, 1954)
• Freaks, la monstrueuse parade (Tod Browning, 1932)
• The Fog (John Carpenter, 1980)
• La ronde de l'aube (Douglas Sirk, 1957)
• Demain est un autre jour (Douglas Sirk, 1956)
• La bombe (Peter Watkins, 1965)
• L'autre (Robert Mulligan, 1972)
• Détective privé (Jack Smight, 1966)
• Fulltime Killer (Johnnie To & Wai Ka-Fai, 2001)
• Breaking News (Johnnie To, 2004)
• Le récidiviste (Ulu Grosbard, 1978)
• Le bossu (Philippe de Broca, 1997)
• Le port du désir (Edmond T. Gréville, 1955)
• Les cadavres ne portent pas de costard (Carl Reiner, 1982)
• Sparrow (Johnnie To, 2008)
• Masculin, féminin (Jean-Luc Godard, 1966)
• Usual Suspects (Bryan Singer, 1995)
• Le poulpe (Guillaume Nicloux, 1998)
• L'extase et l'agonie (Carol Reed, 1965)
• Key Witness (Phil Carlson, 1960)
• Les patates (Claude Autant-Lara, 1969)
• Vengeance (Johnnie To, 2009)
• Le fascinant capitaine Clegg (Peter Graham Scott, 1962)
• Passez muscade (Gilbert Pratt, 1918)
• I'm Here (Spike Jonze, 2010)
• Les vierges (Jean-Pierre Mocky)
• Rollerball (Norman Jewison, 1975)
• L'arme fatale (Richard Donner, 1987)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Tu fais plaisir.Père Jules a écrit :Sur la plus haute marche (et sur le fil) le merveilleux Vincent, François, Paul... et les autres de Sautet.
-
- Machino
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Le bilan de ce mois d'avril décevant dans l'ensemble pour ce qui est des sorties malgré deux très belles réussites :
Film du mois, le très beau Strangers when we meet duquel je n'attendais rien de bien extraordinaire.
Et puis les deux belles sorties salles donc, qui complètement le trio :
Film du mois, le très beau Strangers when we meet duquel je n'attendais rien de bien extraordinaire.
Et puis les deux belles sorties salles donc, qui complètement le trio :
- magobei
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Petit mois d'avril, avec quand même quelques belles réussites:
1. The Lost Weekend (Billy Wilder, 1945)
2. Boomerang! (Elia Kazan, 1947)
3. Fast-Walking (James B. Harris, 1982)
Au pied du podium: Moonfleet (Fritz Lang, 1955), The War Lord (Franklin J. Schaffner, 1965), My Sweet Pepper Land (Hiner Saleem, 2013)...
1. The Lost Weekend (Billy Wilder, 1945)
2. Boomerang! (Elia Kazan, 1947)
3. Fast-Walking (James B. Harris, 1982)
Au pied du podium: Moonfleet (Fritz Lang, 1955), The War Lord (Franklin J. Schaffner, 1965), My Sweet Pepper Land (Hiner Saleem, 2013)...
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Zeldoune a écrit :Le bilan de ce mois d'avril décevant dans l'ensemble pour ce qui est des sorties malgré deux très belles réussites :
Film du mois, le très beau Strangers when we meet duquel je n'attendais rien de bien extraordinaire.
Dans mon top 20
- nobody smith
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Ce fut un mois fort misérable. Je n’ai fait que naviguer entre films sympa mais pas transcendants (l’efficace Clan Des Siciliens, le mockumentaire à la Strip-tease Strass, l’aussi imparfait qu’attachant Les Yeux De La Forêt) et plongée au fin fond du caniveau (le remake et la suite de Banlieue 13 ne valant guère mieux que l’original, Les Quatre Fantastiques produit par Roger Corman dont la totale médiocrité est néanmoins excusée par la conception particulière, la proprement honteuse version Cannon de La Belle Au Bois Dormant). Du coup, le tétanisant Septième Continent de Michael Haneke se détache sans mal du lot. N’empêche que les meilleurs moments d’avril, je les ai passé en me revoyant en blu-ray Robocop, La Chair Et Le Sang et John Carter.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bilan du mois d'avril 2014:
47 films visionnés.
Mois généreux, cinq énormes films découverts, celui de Julien Duvivier en tête qui a chipé le titre à The Cold day in the park de Robert Altman en fin de course.
En conséquence plusieurs filmographies à creuser en priorité, celles de Julien Duvivier, Robert Altman, Pier Paolo Pasolini et Claude Sautet.
Dans les découvertes plus mineurs: l'âpreté dans Mon trésor de Keren Yedaya, les touches d'humour dans El verdugo (Le bourreau) de Luis Garcia Belanga , la danse du serpent dans Le tombeau hindou de Fritz Lang, la coquinerie rafraîchissante dans les films de Pasquale Festa Campanile et Dino Risi L'amour à cheval et Le sexe fou.
Films découverts / Films revus
That cold day in the park - Robert Altman [1969] :
Remorques - Jean Gremillon [1939] :
Edipo re (Oedipe roi) - Pier Paolo Pasolini [1967] :
Un cœur en hiver - Claude Sautet [1992] :
Maria Chapdelaine - Julien Duvivier [1934] :
Bad Lieutenant: Port of Call New Orleans - Werner Herzog [2009]:
Saddle the wind (Libre comme le vent) - Robert Parrish [1958] :
Faust - Alexandr Sokurov [2011] :
Schizophrenia - Gerard Kargl [1983] :
Pale rider - Clint Eastwood [1985] :
César et rosalie - Claude Sautet [1972] :
House by the river - Fritz Lang [1950] :
New York - Miami - Frank Capra [1934] :
The hobbit: an unexpected journey - Peter Jackson [2012] :
Get carter - Mike Hodges [1971] :
Wake in fright - Ted Kotcheff [1971] :
Fighter - David O. Russell [2010] :
Mon trésor - Keren Yedaya [2003] :
The bourne ultimatum - Paul Greengrass [2007] :
Platoon - Oliver Stone [1986] :
Pocahontas - Mike Gabriel [1995] :
El verdugo (Le bourreau) - Luis Garcia Belanga [1963] :
Les tontons flingueurs - Georges Lautner [1963] :
Garden of evil - Henry Hathaway [1954] :
Das indische Grabmal (Le tombeau hindou) - Fritz Lang [1959] :
The Social Network - David Fincher [2010] :
Inguélézi - François Dupeyron [2004] :
Ultimo Tango a Parigi (Dernier tango à Paris) - Bernardo Bertolucci [1972] :
Arsenic and old lace - Franck Capra [1944] :
The offence - Sidney Lumet [1972] :
The rain people - Francis Ford Coppola [1969] :
La Matriarca (L'amour à cheval) - Pasquale Festa Campanile [1969] :
La fièvre monte à El Pao - Luis Buñuel [1959] :
Sessomatto (Le sexe fou) - Dino Risi [1973] -
E.T. The Extra-Terrestrial - Steven Spielberg [1982] :
La bande à Bonnot - Philippe Fourastié [1968] :
Countdown - Robert Altman [1968] :
Milano calibro 9 - Fernando Di Leo [1972] :
The boston strangler - Richard Fleischer [1968] :
Le juge et l'assassin - Bertrand Tavernier [1976] :
City of the living dead - Lucio Fulci [1980] :
Snowpiercer - Joon-ho Bong [2013] :
Bonnie and Clyde - Arthur Penn [1967] :
Cape Fear - Martin Scorsese [1991] :
Rio 2 - Carlos Saldanha [2014] :
The outsiders - Francis Ford Coppola [1983] :
Caligula - Tinto Brass [1979] :
47 films visionnés.
Mois généreux, cinq énormes films découverts, celui de Julien Duvivier en tête qui a chipé le titre à The Cold day in the park de Robert Altman en fin de course.
En conséquence plusieurs filmographies à creuser en priorité, celles de Julien Duvivier, Robert Altman, Pier Paolo Pasolini et Claude Sautet.
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Dans les découvertes plus mineurs: l'âpreté dans Mon trésor de Keren Yedaya, les touches d'humour dans El verdugo (Le bourreau) de Luis Garcia Belanga , la danse du serpent dans Le tombeau hindou de Fritz Lang, la coquinerie rafraîchissante dans les films de Pasquale Festa Campanile et Dino Risi L'amour à cheval et Le sexe fou.
Films découverts / Films revus
That cold day in the park - Robert Altman [1969] :
Remorques - Jean Gremillon [1939] :
Edipo re (Oedipe roi) - Pier Paolo Pasolini [1967] :
Un cœur en hiver - Claude Sautet [1992] :
Maria Chapdelaine - Julien Duvivier [1934] :
Bad Lieutenant: Port of Call New Orleans - Werner Herzog [2009]:
Saddle the wind (Libre comme le vent) - Robert Parrish [1958] :
Faust - Alexandr Sokurov [2011] :
Schizophrenia - Gerard Kargl [1983] :
Pale rider - Clint Eastwood [1985] :
César et rosalie - Claude Sautet [1972] :
House by the river - Fritz Lang [1950] :
New York - Miami - Frank Capra [1934] :
The hobbit: an unexpected journey - Peter Jackson [2012] :
Get carter - Mike Hodges [1971] :
Wake in fright - Ted Kotcheff [1971] :
Fighter - David O. Russell [2010] :
Mon trésor - Keren Yedaya [2003] :
The bourne ultimatum - Paul Greengrass [2007] :
Platoon - Oliver Stone [1986] :
Pocahontas - Mike Gabriel [1995] :
El verdugo (Le bourreau) - Luis Garcia Belanga [1963] :
Les tontons flingueurs - Georges Lautner [1963] :
Garden of evil - Henry Hathaway [1954] :
Das indische Grabmal (Le tombeau hindou) - Fritz Lang [1959] :
The Social Network - David Fincher [2010] :
Inguélézi - François Dupeyron [2004] :
Ultimo Tango a Parigi (Dernier tango à Paris) - Bernardo Bertolucci [1972] :
Arsenic and old lace - Franck Capra [1944] :
The offence - Sidney Lumet [1972] :
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La Matriarca (L'amour à cheval) - Pasquale Festa Campanile [1969] :
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Sessomatto (Le sexe fou) - Dino Risi [1973] -
E.T. The Extra-Terrestrial - Steven Spielberg [1982] :
La bande à Bonnot - Philippe Fourastié [1968] :
Countdown - Robert Altman [1968] :
Milano calibro 9 - Fernando Di Leo [1972] :
The boston strangler - Richard Fleischer [1968] :
Le juge et l'assassin - Bertrand Tavernier [1976] :
City of the living dead - Lucio Fulci [1980] :
Snowpiercer - Joon-ho Bong [2013] :
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The outsiders - Francis Ford Coppola [1983] :
Caligula - Tinto Brass [1979] :
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SUPFICTIONS DU MOIS - AVRIL 2014
FILM DU MOIS :
Une promesse (2014)
Un montage dynamique et moderne palliant un sujet classique, une photo travaillée, une très belle musique d'Alexandre Desplat, et ...une superbe Rebecca Hall. J'en parle brièvement ici.
REVISION DU MOIS :
La Proie "Cry of the City" (1948) que je n'avais pas revu depuis près de 10 ans. On en parle ici.
Une promesse (2014)
Un montage dynamique et moderne palliant un sujet classique, une photo travaillée, une très belle musique d'Alexandre Desplat, et ...une superbe Rebecca Hall. J'en parle brièvement ici.
REVISION DU MOIS :
La Proie "Cry of the City" (1948) que je n'avais pas revu depuis près de 10 ans. On en parle ici.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
La magie Ozu a encore frappé
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bien que n'ayant pas du tout vu les mêmes films, je ferai le même commentaire Comme quoi l'humeur et la (ou le manque) de curiosité joue plus que la disponibilité des films.nobody smith a écrit :Ce fut un mois fort misérable
J'ajoute aussi que depuis Février, en matière de sorties en salle, c'est vraiment pauvre...
J'en profite pour mettre à l'honneur un documentaire, certes revu, mais vraiment redécouvert (je devais être dans un mois pauvre quand je l'avais découvert),
Mademoiselle, Nadia Boulanger, de Bruno Monsaingeon (2008)
Toute personne s'intéressant un tant soit peu à la musique du XXe siècle connaît Nadia Boulanger. Si ce n'est pas le cas, ne soyez pas honteux, au contraire, soyez très heureux d'avoir la chance de pouvoir découvrir une des personnalités artistiques les plus phénoménales du siècle dernier.
Son oeuvre, contrairement à celle de la plupart des professeurs de musique, est quasi inexistante. Nadia Boulanger était un professeur et rien d'autre. Mais quel professeur! Certains artistes disent souvent qu'un professeur a compté et a été crucial dans leur vie. Avec Nadia Boulanger, on compte plutôt sur les doigts de deux mains les musiciens majeurs qui ne sont pas passés par son enseignement. Elle a eu tant d'élèves qu'on ne peut en dresser la liste...Elliot Carter, Michel Legrand, Aaron Copland, Vladimir Cosma, Philip Glass, Leonard Berstein, Astor Piazzolla...C'est simple, il serait plus rapide de dresser la liste de ceux qu'elle n'a pas fait travailler que l'inverse.
Le documentaire est un travail souvent frustrant car il met le sujet à l'honneur plus que la personnalité du réalisateur. Certains, comme Chris Marker, Johan Van der Keuken ou Frederick Wiseman, ont su dépasser cet état de fait en réalisant un oeuvre très originale grâce à ce cinema un peu à part. D'autres, comme Frédéric Rossif, peut-être un peu trop humbles, ont fait un grand travail artisanal sur de très grands sujets.
Bruno Monsaingeon n'a pas, à mon avis, d'autres ambitions que de mettre en valeur les sujets de ses documentaires. Mais quelle réussite dans la qualité des archives, la pertinence des questions posées en interview et la synthèse cherchant à percer le mystère de la personne humaine qui est sujet de son travail.
Ici, Mademoiselle résume parfaitement les qualités d'un professeur d'exception:
- savoir flairer le talent d'un élève et faire émerger ses particularités
- servir son élève par une culture immense et destinée à l'enseignement plus qu'à la démonstration de force (l'écouter parler des maître anciens: quel amour et quelle connaissance intime des oeuvres!)
- les faire bosser jusqu'à l''écoeurement car si le trop de travail les éloignera d'elle, il leur en restera jusqu'à la fin de leur vie une capacité et une disponibilité au boulot qu'ils n'auraient jamais acquis sans elle: une discipline, tout simplement. A ce sujet, je recommande en complement Rien n'est grave dans les aigus de Michel Legrand et le chapitre qu'il consacre à Nadia Boulanger... Il démontre très bien que le talent des élèves doit être à la mesure de l'exigence des grands professeurs pour que les uns et les autres puissent se supporter