manuma a écrit :
The Yards - James Gray (2000) : 5.0/5
Une sorte d'idéal cinématographique... à voir absolument dans sa version director’s cut, pour sa fin autrement plus forte et intelligente que celle bricolée à l'époque par la Miramax.
Une sorte d'idéal cinématographique...
D'accord sur ce point
à voir absolument dans sa version director’s cut, pour sa fin autrement plus forte et intelligente que celle bricolée à l'époque par la Miramax.
Il aura droit à une bonne note mais je ne pourrai le mettre en film du mois. Mais sans conteste le plus choquant du mois :
Rarement ressenti une telle douche écossaise entre la beauté la plus époustouflante (celle de l'actrice principale) et l'horreur absolue (ce qu'elle a subi puis fait subir). Rassurez-moi : Eihi Shiina est une créature de synthèse ? Ou elle vient d'une autre galaxie ?...
Non... parce que c'est pas possible d'être aussi jolie...
Euh... Oui... Moi aussi... Mais là, j'peux pas. J'ai piscine... Et puis je suis chatouilleux alors les "guili-guilis..."
Très envie de revoir The Happiness of the Katakuris du même Takashi Miike (tout aussi frappadingue mais nettement plus drôle) pour me remettre de ce film aussi fascinant qu'éprouvant.
Dernière modification par Federico le 16 mars 13, 20:13, modifié 1 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Pat Wheeler a écrit :Trois beaux prétendants pour mars:
Je suis en train de découvrir un peu plus la filmographie de Thorpe avec lequel je m'étais pendant longtemps arrêté à Ivanhoe, Quentin Durward et Le Prisonnier de Zenda, croyant qu'il s'agissait de ses seuls films intéressants. Mais pour avoir vu Cry Havoc et ces délicieux Three Little Words entre temps, je commence à déchanter ! Night Must Fall m'a bien déçu par contre.
Sans aucun doute l'aboutissement du cinéaste, Nicolas Roeg ose des choses que je n'avais jamais vu auparavant, si ce n'est dans ses propres films. Il ne suit pas les logiques d'un récit linéaire et parvient, grâce au montage, à reproduire un paradigme à la fois mystique et métaphysique, très éloigné de tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Les thématiques sont multiples (la réussite professionnelle, la famille, l'amour, l'argent, la possession, etc) et s'imprègnent subtilement dans le récit sans gâcher sa fluidité, les acteurs sont vraiment convaincants (le casting est juste impressionnant), les scènes surprennent constamment le spectateur et l'invite à une autre façon de concevoir le cinéma. Aucun cinéaste, à mes yeux, n'est parvenu jusqu'à présent à me proposer un cinéma de cette originalité, de cette trempte et je dis BRAVO !
Pat Wheeler a écrit :Je suis en train de découvrir un peu plus la filmographie de Thorpe avec lequel je m'étais pendant longtemps arrêté à Ivanhoe, Quentin Durward et Le Prisonnier de Zenda, croyant qu'il s'agissait de ses seuls films intéressants. Mais pour avoir vu Cry Havoc et ces délicieux Three Little Words entre temps, je commence à déchanter ! Night Must Fall m'a bien déçu par contre.
Original, hein, Cry Havoc ? Et puis ce sont les débuts (très écourtés) d'un p'tit jeunot qui, si il a été payé à la ligne, a du faire maigre ce jour-là...
Federico a écrit :Il aura droit à une bonne note mais je ne pourrai le mettre en film du mois. Mais sans contexte le plus choquant du mois :
Rarement ressenti une telle douche écossaise entre la beauté la plus époustouflante (celle de l'actrice principale) et l'horreur absolue (ce qu'elle a subi puis fait subir). Rassurez-moi : Eihi Shiina est une créature de synthèse ? Ou elle vient d'une autre galaxie ?...
Non... parce que c'est pas possible d'être aussi jolie...
Euh... Oui... Moi aussi... Mais là, j'peux pas. J'ai piscine... Et puis je suis chatouilleux alors les "guili-guilis..."
Kili kili kili kili !!!!
Si tu es tombé amoureux de l'actrice, regarde donc le déjanté, ultra-sanglant et grand guignolesque 'Tokyo gore police', tu seras comblé !!
Pat Wheeler a écrit :Je suis en train de découvrir un peu plus la filmographie de Thorpe avec lequel je m'étais pendant longtemps arrêté à Ivanhoe, Quentin Durward et Le Prisonnier de Zenda, croyant qu'il s'agissait de ses seuls films intéressants. Mais pour avoir vu Cry Havoc et ces délicieux Three Little Words entre temps, je commence à déchanter ! Night Must Fall m'a bien déçu par contre.
Original, hein, Cry Havoc ? Et puis ce sont les débuts (très écourtés) d'un p'tit jeunot qui, si il a été payé à la ligne, a du faire maigre ce jour-là...
Federico a écrit :Il aura droit à une bonne note mais je ne pourrai le mettre en film du mois. Mais sans conteste le plus choquant du mois :
Rarement ressenti une telle douche écossaise entre la beauté la plus époustouflante (celle de l'actrice principale) et l'horreur absolue (ce qu'elle a subi puis fait subir). Rassurez-moi : Eihi Shiina est une créature de synthèse ? Ou elle vient d'une autre galaxie ?...
Non... parce que c'est pas possible d'être aussi jolie...
Euh... Oui... Moi aussi... Mais là, j'peux pas. J'ai piscine... Et puis je suis chatouilleux alors les "guili-guilis..."
Kili kili kili kili !!!!
Si tu es tombé amoureux de l'actrice, regarde donc le déjanté, ultra-sanglant et grand guignolesque 'Tokyo gore police', tu seras comblé !!
Oui, j'en ai pas mal entendu causer de celui-là... J'espère juste que le grand guignol l'emporte parce que question violence, j'ai été bien servi avec l'autre.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
! Wouahou, je ne l'ai pas du tout trouvé fatiguant pour ma part ! Et les effets spéciaux sont vraiment excellents, après, c'est sûre, c'est vraiment barré et jusqu'auboutiste dans son exubérance. Reste des scènes fascinantes !
Et non Federico, la violence graphique de TGP n'est pas celle de The audition, ça donne plus dans le gore outrancier en fait donc c'est pas 'traumatisant' pour deux sous .... car comme toi, ma première vision de The Audition m'a vraiment beaucoup marqué. C'est d'ailleurs pour ça qu'il fait partit de mes films de chevets !
Dans la version de Gray, Wahlberg ne se transforme plus brusquement en héroïque dénonciateur de la corruption au sein des transports ferroviaires new yorkais. Il devient juste un costard cravate anonyme, se conformant ainsi au souhait de sa mère, révélé par celle-ci dans la scène où il la retrouve, alitée, durant sa cavale. Une vraie fin de film noir, nettement plus ambiguë selon moi.
Profondo Rosso a écrit : Et ton nouveau candidat me réjouit, j'adore Medem depuis des années et je trouve que son travail est un peu mésestimé. J'ai d'ailleurs adoré son récent Room in Rome !
Room in Rome qui avait failli être mon film du mois de février Prochaine tentative (vu en salle à l'époque mais plus trop de souvenir) Lucia et le sexe !
Profondo Rosso a écrit :
Room in Rome qui avait failli être mon film du mois de février Prochaine tentative (vu en salle à l'époque mais plus trop de souvenir) Lucia et le sexe !
Room in Rome qui avait failli être mon film du mois de février Prochaine tentative (vu en salle à l'époque mais plus trop de souvenir) Lucia et le sexe !
Pareil ! Quand je l'ai découvert, il était ex-aequo avec un autre film pour la candidature au 'film du mois'. Très très bon aussi son Lucia y el sexo (j'ai le dvd à la maison ), j'avais aussi beaucoup aimé L'écureuil rouge.