Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
"Invasion Los Angeles" ou "New York 1997"?Thaddeus a écrit :je ne suis pas loin d'avoir trouvé ça tout pourri, avec ses acteurs moisis, ses effets bien Z et les trois quarts de ses intentions qui tombent à l'eau. Et niveau rythme, à part déclencher une espèce de vague somnolence, je ne vois pas non plus. Après, il y a évidemment le sous-texte politique bien souligné, qui offre sans doute au film sa légitimité de pamphlet protestataire et subversif... Mais à part ça, je ne comprends le truc.
Je suis moins sévère que ça mais la dernière révision confirme que ça reste très léger (je sauve le sous-texte politique et la longue bagarre dans la ruelle et c'est tout). Et encore plus par rapport à New York 1997.Thaddeus a écrit :L'espèce de culte qui entoure le premier me laisse un peu pantois. Je l'ai découvert (tardivement, donc) il y a environ un an et je ne suis pas loin d'avoir trouvé ça tout pourri, avec ses acteurs moisis, ses effets bien Z et les trois quarts de ses intentions qui tombent à l'eau. Et niveau rythme, à part déclencher une espèce de vague somnolence, je ne vois pas non plus. Après, il y a évidemment le sous-texte politique bien souligné, qui offre sans doute au film sa légitimité de pamphlet protestataire et subversif... Mais à part ça, je ne comprends le truc.
Je la trouve un peu pénible cette scène de baston à la revoyure...à part ça j'aime bien le film, surtout la première partie.AtCloseRange a écrit :(je sauve le sous-texte politique et la longue bagarre dans la ruelle et c'est tout)
Peut-être le pire moment du film pour moi. Tout à fait caractéristique du degré de jmentoutisme avec lequel il est conçu : on insère une scène de catch totalement gratos qui s'éternise pendant dix minutes, pour faire valoir les talents de Roddy Piper. Au bout d'un tiers de la scène j'avais déjà envie d'appuyer sur le bouton accéléré.AtCloseRange a écrit :la longue bagarre dans la ruelle
Oui et non.Thaddeus a écrit :Peut-être le pire moment du film pour moi. Tout à fait caractéristique du degré de jmentoutisme avec lequel il est conçu : on insère une scène de catch totalement gratos qui s'éternise pendant dix minutes, pour faire valoir les talents de Roddy Piper. Au bout d'un tiers de la scène j'avais déjà envie d'appuyer sur le bouton accéléré.AtCloseRange a écrit :la longue bagarre dans la ruelle
Ah oui, j'avais oublié ce motif !Dale Cooper a écrit :J'aime beaucoup They Live! Son sujet, son sous-texte... mais la scène de bagarre est franchement longue, inintéressante et intenable. Et ridicule. Tout ça parce que le gars refuse de mettre une paire de lunettes, et quand il la met, on ne peut pas dire que Keith David soit un acteur convaincant dans sa façon de jouer la surprise.
Dale Cooper a écrit :la scène de bagarre est franchement longue, inintéressante et intenable.
Un hommage aussi au Jonathan Glazer d'"Under the skin", vouloir tout traiter dans la durée, sans aucunes ellipses, dire adieu aux joies du montage...bon cette scène est un peu une parenthèse dans le film, qui reste amusante malgré tout.AtCloseRange a écrit :C'est un peu son hommage à Chantal Ackerman...
Gné ?mannhunter a écrit : Un hommage aussi au Jonathan Glazer d'"Under the skin", vouloir tout traiter dans la durée, sans aucunes ellipses, dire adieu aux joies du montage...bon cette scène est un peu une parenthèse dans le film, qui reste amusante malgré tout.
Ah oui effectivement, on est à "ça" du désaveu là...AtCloseRange a écrit :You must be kidding!Ratatouille a écrit :They Live (John Carpenter) : 9/10 (+)
Escape From New York (John Carpenter) : 6.5/10 (-)
Ratatouille va peut-être remonter sa note de "New York 1997" quand il aura revu "Prince des ténèbres"...AtCloseRange a écrit :You must be kidding!Ratatouille a écrit :They Live (John Carpenter) : 9/10 (+)
Escape From New York (John Carpenter) : 6.5/10 (-)
+1Colqhoun a écrit :La scène est longue uniquement parce que Carpenter avait parié avec je sais plus qui, qu'il pouvait faire la scène de bagarre la plus longue vue au cinéma.
Adorant intégralement le film, plus je le vois, plus je trouve cette scène de bagarre jubilatoire. C'est tellement absurde que ça en devient hilarant.
Et le reste du film, volontairement hargneux dans son sous-texte politique, joue avec les codes du cinéma des 80s en livrant une histoire qui va à l'encontre de la tendance reaganienne de l'époque.
C'est un film purement 80s et en même temps il fonctionne à 180° par rapport aux gros morceaux d'action et d'aventure sortis durant cette période.
Et la réal est, comme toujours, d'une classe totale.
C'est pas impossible, ça.mannhunter a écrit :Ratatouille va peut-être remonter sa note de "New York 1997" quand il aura revu "Prince des ténèbres"...
