Commentaires à propos de votre film du mois

[BaronLundi]

Un film unique. Quel trip ! Je me suis repassé le début et la fin plusieurs fois pour (essayer de) mieux comprendre d'où viennent et ce qui arrive aux personnages, leur(s) histoire(s) étant quasi subliminale(s). Dans le genre film d'animation halluciné, je préfère nettement Mind Game à Paprika, qui est pourtant asez réussi.

[Federico]

1er prétendant du mois de mai, le frappadingue...

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MINDGAME.

Le final d'ascension hors de la baleine est franchement aussi jouissif qu'un FLCL de la Gainax.

Ça dépote sévère, hein ? Mon film du mois d'octobre dernier.
Très bonne comparaison avec le génial FLCL.

[Federico]

Dans le genre film d'animation halluciné, je préfère nettement Mind Game à Paprika, qui est pourtant assez réussi.

Il est plus qu'assez réussi. C'est un bijou. Les deux films sont de toute façon exceptionnels. Mind Game est plus azimuté mais Paprika plus poétique.

[Anorya]

Un film unique. Quel trip ! Je me suis repassé le début et la fin plusieurs fois pour (essayer de) mieux comprendre d'où viennent et ce qui arrive aux personnages, leur(s) histoire(s) étant quasi subliminale(s). Dans le genre film d'animation halluciné, je préfère nettement Mind Game à Paprika, qui est pourtant asez réussi.

Comme dirait ce cher Demi-Lune, de vraies propositions de cinéma.
J'aime beaucoup les deux. Il y a toute la thématique chère à Kon de la porosité du réel face à l'imaginaire et vice-versa sans oublier tous les clins d'oeils au cinéma et à la culture japonaise, d'Akira Kurosawa à ...Akira Toriyama (Paprika sur un nuage flottant, le clin d'oeil à Dragon Ball fait assez plaisir) qui me parle pour l'un. Pour l'autre, la relecture mystique et sous LSD du mythe de Jonas (à la différence que Nishi a déplu à "Dieu" en menant une vie médiocre et non en refusant de l'écouter... quoique...) m'enchante. Les deux films en plus cultivent un côté décontracté et plus qu'hédoniste (et puis ça assume très bien le côté grande-parade-fête-des-sens d'un côté comme de l'autre) qui me touche beaucoup. Même si le côté plus cérébral d'un Paprika a un poil plus ma préférence, j'aurais du mal à les départager sur un podium.

Ça dépote sévère, hein ? Mon film du mois d'octobre dernier.
Très bonne comparaison avec le génial FCLC.

En terme de rythme et fluidité, FLCL a peut-être plus ma préférence. Il y a un fossé entre la vitesse déchaînée de certaines séquences et d'autres plus contemplatives dans Mindgame qui brisent (volontairement) le rythme là où FLCL est comme une locomotive lancée à toute vitesse vers un ravin et qui ne s'arrête jamais (je peux comprendre d'ailleurs que certains trouvent FLCL un peu hystérique), mais les deux sont au top niveau pour l'énergie et une histoire assez azimutée (j'en redemande).

[BaronLundi]

Oui, Paprika est très abstrait, trop à mon goût, même si j'aime beaucoup sa beauté formelle et l'émotion qui s'en dégage. Le dernier tiers du film m'a un peu déçu, car je me suis senti lâché par l'histoire (et réciproquement ) et c'est probablement la raison pour laquelle je reste sur une impression un peu mitigée.

Sur le fond je trouve l'histoire de Mind Game plus intéressante et, sur la forme, ses procédés narratifs plus novateurs et aboutis (mais il faut se passer la fin au ralenti et/ou sous influence).

[semmelweis]

Un candidat au titre du film du mois:

Le film semble d'ailleurs sortir dans une relative indifférence! Courrez le voir !

[Jeremy Fox]

Ce ne sera pas probablement pas au bout du compte mon film du mois mais je tenais à le signaler et en toucher un mot car je n'en attendais rien et il s'agit pourtant d'un très joli film, histoire d'amour poétique et assez touchante entre une actrice de One Man Show (décalé et très drôle d'ailleurs) et un porteur de géants ! Rarement Yolande Moreau m'avait autant convaincu. Une réussite tour à tour tendre, amusante et émouvante.

[Gounou]

Surpris et bouleversé contre toute attente :

[Flol]

Et quelle belle scène finale. Et quelle belle musique de Legrand.

[Federico]

Premier prétendant et c'est déjà du sérieux...

Gosses de Tokyo (Otona no miru ehon - Umarete wa mita keredo, 1932, Yasujirō Ozu)

Que dire sinon que malgré l'austérité d'un film totalement muet (j'ai le DVD Arte donc sans l'accompagnement musical de 2006), je ne me suis pas ennuyé une seconde. Les gamins sont géniaux, les adultes très émouvants. Ozu avait déjà l'art de rendre universel des petits riens, de bouleverser d'un simple regard (ceux de la mère, si discrète et si présente à la fois). Et derrière la comédie enfantine, une déjà très fine critique sociale (faut-il s'abaisser pour réussir quand on n'est pas né avec une cuiller en argent dans la bouche ?).

Seul regret : la copie Arte n'est pas top. Image brûlée, cadrage visiblement rogné... Je suppose que celle de Carlotta lui est supérieure ?

[Gounou]

Et quelle belle scène finale. Et quelle belle musique de Legrand.

Ça marche en permanence sur un fil avec des arguments fondamentalement tranchés (Legrand à fond les ballons, les couleurs, les paroles...), mais j'ai passé 90 minutes les poils dressés...

[Geoffrey Carter]

Premier prétendant et c'est déjà du sérieux...

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Gosses de Tokyo (Otona no miru ehon - Umarete wa mita keredo, 1932, Yasujirō Ozu)

Que dire sinon que malgré l'austérité d'un film totalement muet (j'ai le DVD Arte donc sans l'accompagnement musical de 2006), je ne me suis pas ennuyé une seconde. Les gamins sont géniaux, les adultes très émouvants. Ozu avait déjà l'art de rendre universel des petits riens, de bouleverser d'un simple regard (ceux de la mère, si discrète et si présente à la fois). Et derrière la comédie enfantine, une déjà très fine critique sociale (faut-il s'abaisser pour réussir quand on n'est pas né avec une cuiller en argent dans la bouche ?).

Seul regret : la copie Arte n'est pas top. Image brûlée, cadrage visiblement rogné... Je suppose que celle de Carlotta lui est supérieure ?

C'est un de mes Ozu muets favoris. La mise en scène est déjà impressionnante de justesse et de qualité.
Concernant la copie, je ne sais pas, vu que j'ai le coffret Arte comme toi...

[Federico]

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Premier prétendant et c'est déjà du sérieux...

Gosses de Tokyo (Otona no miru ehon - Umarete wa mita keredo, 1932, Yasujirō Ozu)

Que dire sinon que malgré l'austérité d'un film totalement muet (j'ai le DVD Arte donc sans l'accompagnement musical de 2006), je ne me suis pas ennuyé une seconde. Les gamins sont géniaux, les adultes très émouvants. Ozu avait déjà l'art de rendre universel des petits riens, de bouleverser d'un simple regard (ceux de la mère, si discrète et si présente à la fois). Et derrière la comédie enfantine, une déjà très fine critique sociale (faut-il s'abaisser pour réussir quand on n'est pas né avec une cuiller en argent dans la bouche ?).

Seul regret : la copie Arte n'est pas top. Image brûlée, cadrage visiblement rogné... Je suppose que celle de Carlotta lui est supérieure ?

C'est un de mes Ozu muets favoris. La mise en scène est déjà impressionnante de justesse et de qualité.
Concernant la copie, je ne sais pas, vu que j'ai le coffret Arte comme toi...

Je viens de vérifier, la copie Arte n'est vraiment pas un cadeau... comparé à ce qu'on peut trouver ailleurs.

[Jeremy Fox]

Enfin un prétendant, un film vénéneux trouble et amoral à souhait mais surtout d'une splendeur plastique et d'une constante inventivité dans sa mise en scène. Bref, un film de Michel Deville quoi ! Et évidemment Trintignant et Huppert sont parfaits ; cela va de soi.

[Hitchcock]

Tu as lu le roman de Highsmith Jeremy ?
De mon côté, deux nouveaux prétendants :

New York - Miami (Frank Capra - 1934)


Drôle de frimousse (Stanley Donen - 1957)