Un gros livre de 450 pages dans lequel il évoque avec des phrases émouvantes, sa misère affective, la solitude dans laquelle il a grandi et son irrésistible attraction pour le cinéma.
Le lecteur découvrira que le Besson adulte est l'exact décalque de Luc enfant.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
hansolo a écrit :Luc Besson publie son autobiographie
Dans « Enfant terrible », le réalisateur producteur revient sur les 30 premières années de sa vie.
...avec apparemment beaucoup d'erreurs ou de "curiosités".
Sur Facebook, certains ont remarqué quelques petits trucs bizarres...
Laurent Vachaud a écrit :Dans son livre ENFANT TERRIBLE, Luc Besson décrit la soirée de clôture du Festival d'Avoriaz 1983 où le President du Jury Robert De Niro l'aurait félicité pour les deux prix décernés à son premier film LE DERNIER COMBAT.
Le problème c'est que De Niro n'était pas à Avoriaz en 1983 et que le President du jury c'était George Miller. Je le sais, j'étais dans la salle ce soir-là.
Peut-être qu'il a confondu et que De Niro était bien présent mais sans être président du jury ?
j'étais dans la salle je te dis et présent pendant toute la durée du festival cette année là et je te garantis qu'il n'y avait pas de De Niro.
Jean-Pierre Lavoignat a écrit :Un ami me raconte, après avoir lu l'autobiographie de Luc Besson, que ce dernier évoque une "critique pourrie" du "Dernier Combat" dans Première. Ne partageant pas le même souvenir, j'ai vérifié... Et j'ai retrouvé son seulement la critique, mais aussi le premier écho sur le film après sa présentation au Festival d'Avoriaz, et l'article qu'on lui a consacré à sa sortie. Beaucoup aimeraient bien avoir une "critique pourrie" comme celle-ci:
Laurent Vachaud a écrit :je trouve vraiment ça sans grand intérêt. Il se présente encore et toujours comme le type que tout le monde a voulu rouler alors qu'il a lui le cœur sur la main et aime la terre entière.
David Fakrikian, auteur de James Cameron - L'odyssée d'un cinéaste a écrit :Sinon j'ai feuilleté, et je trouve que le livre est un peu écrit dans le style de ma bio Cameron (que j'avais refilée à Luc).
Apparemment, on peut se passer de l'achat (si vraiment certains étaient tentés) car tout le livre serait aussi approximatif...
David Fakrikian, auteur de James Cameron - L'odyssée d'un cinéaste a écrit :Sinon j'ai feuilleté, et je trouve que le livre est un peu écrit dans le style de ma bio Cameron (que j'avais refilée à Luc).
Putain, j'adore ce type. Enjoy... or die.
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Outerlimits a écrit :Besson confond peut-être avec une critique de l'Ecran Fantastique (effectivement à l'époque il y a eu une mauvaise critique d'un rédacteur).
Non, non, il ment totalement :
Laurent Vachaud a écrit :Il raconte aussi (sans la nommer) que la journaliste de Première qui avait fait la critique [du Dernier combat] était selon lui folle du film, mais qu'à la demande de Marc Esposito, elle avait été obligée de mettre un bémol à son papier, pour qu'il reflète l'opinion générale plutôt partagée de la rédaction.
[Sur Subway] Besson fait aussi allusion à une trahison de la part de Première, qui avait publié sans l'avertir, et sans lui soumettre les photos, un reportage sur le tournage du film quelques mois auparavant. Il n'est vraiment pas tendre avec le journal et casse aussi du sucre sur Studio.
Jean-Pierre Lavoignat a écrit :Quant à Subway, je n’ai pas le souvenir qu’on l’ait trahi mais bon... D’abord à l’époque, on ne soumettait jamais les photos de tournage à personne (sauf sans doute à Adjani... ). Je doute qu’il n’ait pas été courant puisqu’on a fait la couverture et une interview avec Isabelle Adjani....
euh, je me trompe ou Première était pratiquement le seul journal qui le soutenait mordicus, à l'époque où toute la critique lui tombait dessus? Le gars a visiblement la mémoire courte...
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
Nestor Almendros a écrit :euh, je me trompe ou Première était pratiquement le seul journal qui le soutenait mordicus, à l'époque où toute la critique lui tombait dessus? Le gars a visiblement la mémoire courte...
Ca fait 20 ans que Luc Besson joue le souffre-douleur que personne n'aime ni ne comprend dans le milieu du cinéma ...
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Nestor Almendros a écrit :euh, je me trompe ou Première était pratiquement le seul journal qui le soutenait mordicus, à l'époque où toute la critique lui tombait dessus? Le gars a visiblement la mémoire courte...
Le film avait été surtout soutenu par Starfix à l'époque, mais Première avait effectivement une plus grosse audience
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Je me souviens très bien de la bonne critique du dernier combat dans Première. Je me souviens aussi que pour le numéro du festival de Cannes 88, la star qui était en couv était ...un dauphin. Et ce n’etait pas pour la sortie en VHS de l‘intégrale de Flipper.
Sinon De Niro était président du jury d'Avoriaz 85. Première via Halberstadt avait réussi non sans mal à obtenir une interview. Peut être qu'il y est passé alors qu'il était en post prod de Subway ... En tout cas pas de trace de lui en 83, je pense que les compte-rendus de l'époque l'auraient noté...
Sinon cette remise de prix d'Avoriaz 83 est le point de départ de la grosse fâcherie sans retour qu'il aura avec Pierre Jolivet. Il en parle dans son livre?
Oui, et je doute sincèrement que Besson ait pu être là, être reconnu par De Niro et se voir féliciter par ce dernier pour Le Dernier combat.
Vachaud en parlait de la présence de De Niro en 85...
Laurent Vachaud a écrit :il a sûrement rencontré De Niro ultérieurement, peut-être en 1985 quand De Niro était President mais écrire que l'acteur l'a félicité pour Le Dernier combat ce soir là c'est un peu too much. Surtout que c'est très facile de vérifier qui était le président du jury.
dans les commentaires, on a écrit :je confirme car j'y étais en 1985 : Robert De Niro était là, barbu, et il n'était pas commode de l'approcher !
Sur Jolivet:
Laurent Vachaud a écrit :Il raconte que leurs rapports se sont dégradés à partir du moment où il aurait exprimé de grosses réserves sur un scénario que Jolivet aurait écrit pour son premier long métrage à lui (ça devait être celui de Strictement personnel), il décrit Jolivet comme extrêmement vexé et décidant de ne plus collaborer avec lui à partir de là.
dans les commentaires, on a écrit :ce n’est pas la même version de Jolivet, vous vous en doutez...
[Luc Besson] se félicite de sa première réussite. Cette réussite, d'ailleurs, il ne veut la partager avec personne. Lorsqu'il se rend à la cérémonie de la remise des prix du festival d'Avoriaz, c'est lui, et seulement lui, qui montera sur scène. Nul ne sera appelé pour profiter à ses côtés du moment. Pierre Jolivet, au fond de la salle, coauteur et ami, n'en revient pas. Comment Luc a-t-il pu laisser pour compte celui à qui il doit tant ?