Luc Besson

[Thaddeus]

Je ne vois pas tellement quoi ajouter à mon exemple. Si tu ne comprends pourquoi on peux trouver cette scène franchement révoltante, ça ne sert à rien d'expliquer. Les ressentis sont trop divergents. Pour moi c'est évident, l'irresponsabilité puérile de Besson saute aux yeux ; pour toi, ce passage est inoffensif. Restons-en là.

Et je n'ai jamais dit que ce film était à l'image de Besson, dont je me contrefous mais qui me révolte seulement sur Léon.

[Dracu]

Je pense en effet qu'on peut dire que nous ne voyons pas ce film avec les mêmes yeux...

En fait, je réagissais à cette phrase:

Je pense que je n'ai rien à ajouter ; cette seule scène explique pourquoi le film (entièrement à son image) me fait gerber.

J'avais compris que, pour toi, le film était à l'image de Besson.

D., pas plus fan que ça de Besson, en fait, mais bien fan de Léon...

[8140david]

L'un des très rares cinéastes que je déteste (pour la médiocrité de ses films).
(Certes, Besson doit avoir de nombreux alterego dont je n'ai pas vu les films. C'est donc un peu injuste, je le reconnais.)

[tenia]

Reprocher encore aujourd'hui à Léon des relents pedobear, c'est comme se morfondre sur un penchant incestueux de Lemon Incest de Gainsbourg.
Je crois que Besson ne s'est jamais autant exprimé sur ce point précis de l'un de ses films que sur la soi-disant ambiguïté de la relation entre Léon et Matilda.

Léon est un adulte, certes naïf, mais un adulte. Il aime Matilda, certes avec un côté candide, mais comme un père aimerait sa fille. Il en est, au final, de même pour Matilda, même si, à un moment, elle découvre qu'elle peut avoir de l'influence en jouant de son charme.
Mais à chaque fois, Léon met une distance claire, et ce, même dans la "fameuse" scène rajoutée du resto puis de la nuit dans le même lit.

Léon et Matilda sont 2 personnes seules dans un monde violent. Si Léon apprécie de la former et de la complicité que cela créé, c'est parce qu'il voit là la possibilité d'être un bon samaritain, d'aider une enfant. A la rigueur, il n'y a rien de pire dans Léon que dans n'importe quel vigilante movie.

[Jericho]

[Watkinssien]

Eh bien, je suis curieux...

[8140david]

Has Luc Besson finally been recognized as number one flop?

[Alphonse Tram]

Je viens d'apprendre que La cité du cinéma de la plaine Saint Denis a été inaugurée la semaine dernière.
Petit topo pris un peu au hasard : http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/09/2 ... besson.php
J'ai pas tout compris le montage financier qu'évoque la journaliste, mais visiblement c'est en route.

[Super Seb le Bat Coco]

J'ai pas tout compris le montage financier qu'évoque la journaliste, mais visiblement c'est en route.

En fait, la cité du Cinéma de la plaine St Denis est aussi un espace où se côtoieront des troupes de théâtre, danses et musiques. Les Arts Plastiques ne seront pas en reste avec des espaces à transformer en atelier. C'est dans ce sens que le projet a été signé, c'est une offre qui n'est pas exclusivement réservée au cinéma mais à toutes les pratiques artistiques (d'où le montage financier).

[Akrocine]

En revanche, pour des raisons de coûts, Luc Besson lui-même a dû se résoudre à tourner à Prague le remake d'Angélique

[shubby]

Le respect, rien que ça, non ? Non, rien ?...

Besson a révolutionné le ciné d'action des années 90.
Voyez le nombre de Nikita & Leon's like qui ont pullulé dans le monde après leur sortie. HK, l'animation japonaise, les US... Impressionnant.

Le grand bleu ? Toujours aussi beau.
Le 5ième élément ? Un sens du rythme, un montage, qui m'épate toujours autant. Du génie !
Jeanne d'Arc ? Il en fallait, des couilles, pour oser ce final de dingue !!!

Les prod ?

Banlieue 13, ça plait, et ça a lancé un art martial dans le monde, le parkour. Du vrai entertainment. C'est aussi ça, le ciné.
Du reste, je me goure, déjà Taxi 2 explora le truc.

Taken ? Morel est sincèrement admiré par Friedkin !! 7.9 sur IMDb !! Non ?? toujours pas ? Non ???

Et si Europacorp, pour vous, c'est juste Megaton (et j'adore sa sirène rouge), allez zieuter sur IMDB tout ce qu'ils ont produit, les risques prix, les beaux films distribués, aussi, en DVD, grâce à eux. Le très attendu film du chanteur de Dyonisos, non ? A l'origine, Un balcon sur la mère, Peau d'ange... non, toujours pas ?

Dans les bacs à DVD, si vous trouvez Les bouchers verts et Adam's Apples à 2 euros, ces chef d’œuvre du danois AT Jensen, regardez bien la tranche. Y'a marqué "Europacorp" dessus. Ils se sont fait leur beurre avec ça, vous croyez ? Vraiment ??

Arthur, c'est pourri ? L'attraction du Futuroscope a obtenu un prix. Celui de la meilleure attraction au monde 2011.

Soyez tempérés dans vos propos svp. Défoulez vous ailleurs, faites du sport, je sais pas moi... Besson, c'est pas le La Gloire de L'arrache-coeur.

Renseignez-vous, juste, déjà.

Besson est un Grand Monsieur.
Par avance merci.

[Jeremy Fox]

Soyez tempérés dans vos propos svp.

Le grand bleu ? Toujours aussi beau.
Le 5ième élément ? Un sens du rythme, un montage, qui m'épate toujours autant. Du génie !
Jeanne d'Arc ? Il en fallait, des couilles, pour oser ce final de dingue !!!

Toi d'abord

[AtCloseRange]

Non, rien.

[Colqhoun]

Besson est un Grand Monsieur.

Il est comme toi, il est chubby.

[cinephage]

Je ne suis peut-être pas aussi emballé par la totalité de sa filmographie, mais, comme Shubby, je trouve qu'on lui fait ici (et ailleurs) beaucoup de faux procès.

Luc Besson a fait beaucoup de bien au cinéma français : par l'activité qu'il crée, par le succès international de ses productions, par le rayonnement de son action (ses castings asiatiques, ses montages internationaux, ses audaces de production, dont on ne parle pas assez parce qu'elles ne cadrent pas avec l'image du cinéaste neuneu qu'il est de bon ton de pourfendre).
Il a effectivement permis à toute une génération de techniciens et d'artistes de se faire connaître, et à permis qu'un certain public ne se détache pas du cinéma français. Enfin, il contribue nettement à sa diversité, qualité essentielle à un art qui se voudrait populaire et vivant. Il est le seul à pousser une activité de studio d'animation intégralement français (même si il a dû y renoncer, faute de succès économique).

Et son travail pour faire sauter le plafond du crédit d'impot est grandement vertueux : nous sommes nombreux à espérer qu'il parviendra à convaincre l'Etat de se plier aux besoins de l'industrie cinématographique française.

Son sens du spectacle et du public ont conduit des millions de gens dans les salles, créant des cinéphilies, des habitus vertueux, des enthousiasmes nourissant le gout de la salle. Audiard, par exemple, est un cinéaste intéressant, mais il n'a pas cette intuition du public, ce coté businessman dont le cinéma français a autant besoin que d'artistes.