Luc Besson

[hellrick]

La série télé NO LIMITS débute ce soir à la télé belge (et sur TF1 dans 15 jours)...l'occasion de donner sa chance à cette série décrite comme (hum!) une sorte de James Bond à la française avec cascades et action non stop...je ne demande qu'à y croire

C'est un peu salaud de vous en donner la primeur

Vous y aurez droit dans deux semaines, prenez patience, TF1 a peut-être trouvé le successeur des Experts
Cela dit je vais tenter quand même, on verra bien

[hellrick]

J'ai regardé 25 minutes de NO LIMIT. Je n'ai rien contre Besson et je suis bon public mais c'était pas possible d'aller plus loin...

Au programme:
- un super soldat qui téléphone à sa gamine pour lui chanter "joyeux anniversaire" en pleine opération commando au Niger.
- Le même qui, atteint d'une maladie incurable, se voit proposer un traitement expérimental financé par l'armée en échange de devenir un super espion
- Une ado chiante
- Une ex femme encore plus chiante
- Une commissaire marseillaise type petite rigolote et un gros adjoint lourdaud
- des flics débiles
- des pseudo cailleras Benettons (un black, un asiat, un blanc)
- des dialogues entre cool attitude et punchline
- un peu de nudité
- un peu de violence

Mixer le tout ça donne une sorte de 24 HEURES CHRONO / TRUE LIES / NIKITA / TAKEN imbuvable...qui devrait cartonner sur TF1 dans quinze jours

[nobody smith]

Ce Jeanne D’Arc vu par Luc Besson me laisse toujours une impression étrange. Ça n’est clairement pas réussi mais ça n’est pas outrageusement foiré. Le film oscille tellement entre le bon et le désastreux qu’il est on ne peut plus difficile d’en tirer une impression générale. Si j’essayais, ça serait pourtant le bon qui l’emporterait ne serait-ce que pour ce que l’objet représente en terme de grosse production internationale. Là dessus, je reste plus que séduit par l’opulence de ses moyens aboutissant à une reconstitution historique d’une certaine classe. La photographie de Thierry Arbogast n’est pas non plus étrangère à ce côté savoureux. Les quelques scènes de batailles ne sont pas en reste avec un côté fou-furieux pour le moins surprenant de la part de Besson. En même temps, il avait mit à contribution sur celles-ci des petits mecs du nom de Mathieu Kassovitz et Jan Kounen… forcément ça aide. En un sens, ça me fait réfléchir sur l’inégalité du long-métrage. C’est pas pour retirer le pain de la bouche du père Luc (enfin un peu quand même) mais j’ai le sentiment que la réussite tient au fait qu’il a su bien s’entourer et l’échec à son incapacité pour les employer correctement.

Ça apparaît presque évident lorsqu’on connaît un peu la fabrication du film. Initialement, le film devait être écrit et réalisé par Kathryn Bigelow. Elle planchera longuement sur le projet avant de s’en dégager. Besson voulait lui imposer Milla Jovovich dans le rôle titre, ce qu’elle refusa catégoriquement (et on la comprend vu sa prestation dans le film où elle fait des grimaces de fofolle comme à son habitude). Besson reprend les rênes et hérite en plus d’une masse conséquente de recherche historique (Bigelow lui fera d’ailleurs un procès par rapport à l’exploitation de ses travaux et l’affaire trouvera une résolution à l’amiable loin des tribunaux, question de discrétion). En revoyant le film, il saute aux yeux qu’il y a énormément de matière et de réflexion derrière. La volonté de plonger dans les tourments du personnage offre une expérience assez vertigineuse, notamment en finissant par la mettre face à sa condition et aux doutes en découlant. Il en va de même pour de multiples scènes tentant d’aborder les implications sociales, politiques, militaires et religieuses soulevées par le personnage. Là où le long-métrage coince, c’est dans la mise en forme de cette somme d’informations fascinantes. C’était le travail de Besson de tirer partie de ce qu’il avait à disposition et il foire très souvent son coup. Son regard naïf est en cause (mon dieu la scène d’après-bataille où Jeanne découvre que la guerre c’est horrible) et conduit à rendre passablement ridicule des moments à lourd potentiel (la scène de l’épée qu’on croirait sorti de Kaamelott). Il y a également un aspect assez superficiel dans sa manière de relier les différents aspects du personnage. Par exemple, on ne ressent pas particulièrement l'aspect symbolique du personnage vis-à-vis du peuple. Le dialogue le mentionne mais il manque de véritable illustration alors que c'est un point on ne peut plus important. Cela conduit à ce sentiment d’assister à un spectacle malformé contenant pourtant les gènes d’un grand film. Quelle frustration…

[MarkusRamius]

Les premiers retours sur Malavita ne sont pas des plus rassurants (aprés vu la b.a, c'est pas forcément une surprise) :

http://lepasseurcritique.com/critique-f ... avita.html

[Supfiction]

La conférence de presse

[Supfiction]

Tombé par hasard à l'instant sur un interview de Besson datant de la sortie du Dernier combat, publié sur forgottensilver.

Il y a cet extrait qui fait sourire..

Prévoyez-vous une suite aux aventures de Pierre Jolivet ?
Non, je n’aime pas les séries, du genre “on a trouvé un filon, alors on en fait quinze”; je trouve ça horripilant. Rien ne m’agace plus de voir Patrice Leconte faire pour la énième fois un film comme Les Bronzés ou Viens chez moi, j’habite chez une copine, Ma femme s’appelle reviens, Circulez y a rien à voir (NDLR : Leconte aura la même réflexion et tournera ensuite Les Spécialistes et Tandem) ou d’un autre côté les Lauzier : Je vais craquer, Le quart-d’heure américain… (NDLR : Ce dernier film n’a en fait rien à voir avec Gérard Lauzier, Luc Besson confond sans doute avec T’empêche tout le monde de dormir) Ça m’agace. Ils prennent vraiment les gens pour des cons. A quoi sert ce cinoche-là ? On nous dit “c’est vrai, mais ça fait du pognon”. Eh bien, qu’il vendent des chaussettes, pas d’ambiguïté. On ne fabrique pas des chaussettes pour le plaisir mais pour gagner de l’argent. Le cinéma s’avère être un moyen de gagner de l’argent, mais c’est aussi un art; c’est idéologique, il doit transmettre une idée à quelqu’un. On n’a pas le droit de transmettre n’importe quoi aux gens.

[Federico]

C'est trop inzuste, un garçon si bien...

[Supfiction]

C'est trop inzuste, un garçon si bien...

ça sent surtout les règlements de compte politiques de bas étage .. un peu comme les présentateurs tv des années 80 subissant les changements de majorité.

[shubby]

Arrêtez de l'emmerder, notre Besson.
En France on a vraiment un problème avec le succès, c'est du délire. Il a choppé le syndrome de Georges Lucas. Je ne comprends pas le truc.
Léon + Nikita + le grand bleu ont influencé le ciné de genre MONDIAL, je déconne pas.
Je continue à adorer ces films, je les revois toujours avec autant de plaisir.
Europacorp produit et distribue des films QUI NE SE VENDENT PAS !! Sans eux, pas de Boucher vert ni d'Adam's Apples de Tomas Anders Jensen, par exemple.
Oui, la parodie de Mozinor est excellente, pertinente et poilante. On peut le charrier là-dessus. Mais faut pas tout mélanger.

[Federico]

Europacorp produit et distribue des films QUI NE SE VENDENT PAS !! Sans eux, pas de Boucher vert ni d'Adam's Apples de Tomas Anders Jensen, par exemple.

L'investissement à perte peut être parfois intéressant d'un point de vue comptable/fiscal au sein d'un groupe...
Et Europacorp n'a fait que distribuer, pas produire, ces films d'Anders-Thomas Jensen.

[shubby]

Europacorp produit et distribue des films QUI NE SE VENDENT PAS !! Sans eux, pas de Boucher vert ni d'Adam's Apples de Tomas Anders Jensen, par exemple.

L'investissement à perte peut être parfois intéressant d'un point de vue comptable/fiscal au sein d'un groupe...
Et Europacorp n'a fait que distribuer, pas produire, ces films d'Anders-Thomas Jensen.

Merci pour l'info, je n'en savais rien. Mais il n'empêche : ils l'ont fait / donc on l'a.
Rayon production on doit trouver des petits films (Peau d'ange...) & de bonnes prises de risque (Ne le dis à personne). Je me demande ce que La mécanique du coeur va donner : c'est un vrai pari je pense.

Cela étant, le droit de réponse d'Europacorp suite à l'article du parisien est intéressant : http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 28777.html

[Supfiction]

La bande annonce de Lucy vient de tomber..

[Supfiction]

Je viens de commencer à regarder Malavita (en vo pour limiter la casse) et bien c'est pire que ce que je pensais.
On a du mal à se dire que Luc Besson habite la Normandie depuis des années. Dans son film, on paye encore en francs, on regarde encore Dallas à la télévision mais les lycéens parlent anglais entre eux et les français détestent les américains forcément. Aucun doute le film est conçu pour le public américain mais il aurait pu s'abstenir de le sortir en France.
Et ce n'est pas la bande-annonce affligeante de Lucy qui va me rassurer pour la suite.
Je l'aimais tant Luc Besson jusqu'au milieu des années 90..

[Grimmy]

Tout pareil ! Que c'est mauvais, triste, mal joué, sans rythme, ennuyeux, prévisible, paresseux et ...con. Rien à sauver. Sauf le minois de Michelle Pfeiffer, toujours aussi belle.

[Supfiction]

Bon allez, on va faire vite et après on ne m'y reprendra plus (je me l'étais pourtant juré). Mais c'est la faute à Rob

Pour l'ensemble de sa filmo en tant que réalisateur : 0/10 Et ce n'est pas de la provoc : j'ai vu tous ses films et je n'en ai retenu que cette note.

Arthur et les Minimoys - Luc Besson

Redécouverte émerveillé d'un film d'animation qui met KO Disney et Ghibli. Fabuleux !!!

Tant qu'il y a de la vie, y a d'l'espoir.