Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Publié : 19 mars 13, 12:23
Pitch improbable, mais ô combien fascinant, d'une véritable descente aux enfers d'un homme que l'on nous présente d'abord tel un roc infaillible, un vieux beau irrésistible, puis qui petit à petit se délite, de la même manière que l'environnement qui l'entoure : le ciel qui s'obscurcit, le climat qui se refroidit, et surtout, l'accueil auquel il a droit est de plus en plus hostile à son égard, jusqu'à une confrontation où il se retrouve carrément humilié.
La fin est un véritable crève-coeur. J'avais beau m'y attendre (je l'espérais même, tant cette conclusion somme toute logique vient terminer le film en beauté), elle m'a cueilli quand même.
D'ailleurs, la progression du personnage et sa "folie" de vouloir rentrer chez lui à la nage en passant de piscine en piscine, de riches propriétés en riches propriétés, peut être vue via différents niveaux de lecture.
Je me suis même demandé si tout ça n'était pas le reflet de l'âme du personnage de Ned Merrill, qui serait condamné à errer au purgatoire (il sort de nulle part, et il semblerait que tous les gens qu'il croise ne l'aient pas revu depuis des années), et à revivre les mêmes cauchemars encore et encore...en lisant le forum d'IMDB, j'ai vu que je n'étais pas le seul à avoir pensé à ça, mais j'ai un peu tendance à me méfier des membres d'IMDB (qui se disent que dans 2 films sur 3, en fait le perso principal est mort pendant tout le film).
Sinon, moi qui n'ai jamais été trop fan de lui (j'aime pas trop son sourire carnassier), Burt Lancaster est ici absolument FAN-TAS-TIQUE.
Et une très belle musique également de Marvin Hamlisch, qui participe grandement (même si elle est un peu envahissante parfois, surtout sur la moins bonne séquence du film : le saut de haies au ralenti) à l'atmosphère hautement mélancolique que dégage ce film...ce chef d'oeuvre même, devrais-je dire (voilà, le mot est lâché).
Un film qui n'a pas fini de me fasciner.
8.5/10
La fin est un véritable crève-coeur. J'avais beau m'y attendre (je l'espérais même, tant cette conclusion somme toute logique vient terminer le film en beauté), elle m'a cueilli quand même.
D'ailleurs, la progression du personnage et sa "folie" de vouloir rentrer chez lui à la nage en passant de piscine en piscine, de riches propriétés en riches propriétés, peut être vue via différents niveaux de lecture.
Je me suis même demandé si tout ça n'était pas le reflet de l'âme du personnage de Ned Merrill, qui serait condamné à errer au purgatoire (il sort de nulle part, et il semblerait que tous les gens qu'il croise ne l'aient pas revu depuis des années), et à revivre les mêmes cauchemars encore et encore...en lisant le forum d'IMDB, j'ai vu que je n'étais pas le seul à avoir pensé à ça, mais j'ai un peu tendance à me méfier des membres d'IMDB (qui se disent que dans 2 films sur 3, en fait le perso principal est mort pendant tout le film).
Sinon, moi qui n'ai jamais été trop fan de lui (j'aime pas trop son sourire carnassier), Burt Lancaster est ici absolument FAN-TAS-TIQUE.
Et une très belle musique également de Marvin Hamlisch, qui participe grandement (même si elle est un peu envahissante parfois, surtout sur la moins bonne séquence du film : le saut de haies au ralenti) à l'atmosphère hautement mélancolique que dégage ce film...ce chef d'oeuvre même, devrais-je dire (voilà, le mot est lâché).
Un film qui n'a pas fini de me fasciner.
8.5/10