Godzilla : La franchise

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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El Dadal
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Re: Godzilla : La franchise

Message par El Dadal »

À la signature du contrat, il fera même la victory dance de Godzilla, il l'a juré.
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Rockatansky
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Rockatansky »

GODZILLA MINUS ONE revient en salles du 17 au 31 janvier 2024 !
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Roilo Pintu
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Roilo Pintu »

Godzilla Minus One - Takashi Yamazaki : 7,5/10

Complètement conquis pour ma part. Aussi convaincant dans le drame que dans l'action, Godzilla revient avec puissance et force. Mélodrame d’après-guerre, le film exploite avec facilité la puissance allégorique de Godzilla pour une histoire sur la culpabilité des survivants, la désillusion politique pour finalement nous donner un message humaniste où l'on trouve le triomphe humain, et tout en proposant les attaques les plus spectaculaires et terrifiantes, qui au passage mettent à l’amende les pillages hollywoodiens.
Tout en s’en tenant à la formule originale ; Godzilla Minus One utilise adroitement la réalité historique pour écarter toutes solution facile et raconter une histoire politique non seulement sur des individus, mais surtout la nation entière. Le Japon est brisé, sans armée, sans économie, sans soutient international, dans une position extrêmement affaiblie pour faire face à une nouvelle tragédie. La majeure partie de l'armée japonaise a été mise hors service, les navires de guerre restants sont peu nombreux, le pays est isolé de l’extérieur.
Il ne reste donc plus qu'un seul groupe pour arrêter Godzilla, ni plus ni moins que la population civile ! J’ai personnellement adoré cet aspect de l’histoire qui donne en plus une perspective assez terrifiante de voir des gens ordinaires affronter un Kaiju. On a le droit à une narration à hauteur d’hommes, les évènements se déroulent à travers les yeux du pilote, ses voisins, ses collègues, plutôt qu’à travers le gouvernement, des militaires ou Godzilla lui-même.

Au milieu de tous le pilote kamikaze Shikishima dont la culpabilité anime le film est une très belle idée de personnage, le scénario trouve bon nombre de façons de jouer sur sa culpabilité, avec ses voisins, l’amour qu’il refuse, transférant ses sentiments contradictoires d’échecs militaire à son incapacité à tuer Godzilla quand il en avait l’occasion. Et malgré cela, tous participent à reconstruire Tokyo, des liens, un groupe, une nation, et sans forcément l’aide d’un gouvernement ou de sa force armée. Bref des humains aussi convaincants et réalistes que Godzilla.

Niveau action, le film est ponctué par les attaques de monstres assez effrayantes, variées, qui capturent l’énorme puissance de la taille et la force de Godzilla, qui déchirent le film avec une fureur terrifiante (ce rayon atomique!). La terreur absolue est au cœur de la scène de Ginza est impressionnante.
Godzilla Minus One propose de la terreur avec des enjeux humains et un message intensément politique. Et si Godzilla reste le fruit d’un pays et d’une Histoire, son message reste universel et pertinent. Nul besoin d’être japonais pour ressentir la peur primale de Godzilla, ou la satisfaction de voir les hommes s’émanciper des autorités pour reconstruire un pays, ou s’accomplir.
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Thaddeus
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Thaddeus »

Roilo Pintu, tu viens de faire gagner au film un spectateur de plus.
J'essaie de le programmer dans la semaine.
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Roilo Pintu
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Roilo Pintu »

Thaddeus a écrit : 21 janv. 24, 22:26 Roilo Pintu, tu viens de faire gagner au film un spectateur de plus.
J'essaie de le programmer dans la semaine.
:wink: en espérant que tu y trouves autant de plaisir!
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Coxwell
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Coxwell »

Roilo Pintu a écrit : 21 janv. 24, 21:41 Godzilla Minus One - Takashi Yamazaki : 7,5/10

Complètement conquis pour ma part. Aussi convaincant dans le drame que dans l'action, Godzilla revient avec puissance et force. Mélodrame d’après-guerre, le film exploite avec facilité la puissance allégorique de Godzilla pour une histoire sur la culpabilité des survivants, la désillusion politique pour finalement nous donner un message humaniste où l'on trouve le triomphe humain, et tout en proposant les attaques les plus spectaculaires et terrifiantes, qui au passage mettent à l’amende les pillages hollywoodiens.
Tout en s’en tenant à la formule originale ; Godzilla Minus One utilise adroitement la réalité historique pour écarter toutes solution facile et raconter une histoire politique non seulement sur des individus, mais surtout la nation entière. Le Japon est brisé, sans armée, sans économie, sans soutient international, dans une position extrêmement affaiblie pour faire face à une nouvelle tragédie. La majeure partie de l'armée japonaise a été mise hors service, les navires de guerre restants sont peu nombreux, le pays est isolé de l’extérieur.
Il ne reste donc plus qu'un seul groupe pour arrêter Godzilla, ni plus ni moins que la population civile ! J’ai personnellement adoré cet aspect de l’histoire qui donne en plus une perspective assez terrifiante de voir des gens ordinaires affronter un Kaiju. On a le droit à une narration à hauteur d’hommes, les évènements se déroulent à travers les yeux du pilote, ses voisins, ses collègues, plutôt qu’à travers le gouvernement, des militaires ou Godzilla lui-même.

Au milieu de tous le pilote kamikaze Shikishima dont la culpabilité anime le film est une très belle idée de personnage, le scénario trouve bon nombre de façons de jouer sur sa culpabilité, avec ses voisins, l’amour qu’il refuse, transférant ses sentiments contradictoires d’échecs militaire à son incapacité à tuer Godzilla quand il en avait l’occasion. Et malgré cela, tous participent à reconstruire Tokyo, des liens, un groupe, une nation, et sans forcément l’aide d’un gouvernement ou de sa force armée. Bref des humains aussi convaincants et réalistes que Godzilla.

Niveau action, le film est ponctué par les attaques de monstres assez effrayantes, variées, qui capturent l’énorme puissance de la taille et la force de Godzilla, qui déchirent le film avec une fureur terrifiante (ce rayon atomique!). La terreur absolue est au cœur de la scène de Ginza est impressionnante.
Godzilla Minus One propose de la terreur avec des enjeux humains et un message intensément politique. Et si Godzilla reste le fruit d’un pays et d’une Histoire, son message reste universel et pertinent. Nul besoin d’être japonais pour ressentir la peur primale de Godzilla, ou la satisfaction de voir les hommes s’émanciper des autorités pour reconstruire un pays, ou s’accomplir.
Ce n'est pas véritablement en dehors des structures étatiques : la préparation du plan se fait malgré tout avec des appareils de la Navy et le commandant servant au sein du corps d'armée de la marine. Certes, le fantaisiste inventeur de la technique "anti Godzilla" est un petit libéral un peu excentrique, mais ce qui prime au final est davantage le respect de l'effet de groupe et l'harmonie pour se sauver d'une situation dramatique. Godzilla est l'aléa qui soude et fait progresser le Japon face à l'adversité, comme devant les affres de la nature qui secouent le Japon. Godzilla lui-même vient, repart, et revient pour détruire et pousser le Japon à reconstruire, tel la "vague du port" (tsunami) qui détruit mais apporte les poissons sur le rivage. Quant à la question de la guerre, ce qui est intéressant n'est pas tant en soit la critique sur le fait que le gouvernement n'ait pas été à la hauteur, mais le fait que celle ci n'ait pas été gagnée, malgré le sacrifice, malheureusement. Le réalisateur ne se permettrait pas la critique ultime : la guerre est le mal du Japon, l'étape suprême du totalitarisme aligné ou nourri par le Japon du premier XXe siècle.
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TheGentlemanBat
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Re: Godzilla : La franchise

Message par TheGentlemanBat »

Roilo Pintu a écrit : 21 janv. 24, 21:41 Godzilla Minus One - Takashi Yamazaki : 7,5/10

Complètement conquis pour ma part. Aussi convaincant dans le drame que dans l'action, Godzilla revient avec puissance et force. Mélodrame d’après-guerre, le film exploite avec facilité la puissance allégorique de Godzilla pour une histoire sur la culpabilité des survivants, la désillusion politique pour finalement nous donner un message humaniste où l'on trouve le triomphe humain, et tout en proposant les attaques les plus spectaculaires et terrifiantes, qui au passage mettent à l’amende les pillages hollywoodiens.
Tout en s’en tenant à la formule originale ; Godzilla Minus One utilise adroitement la réalité historique pour écarter toutes solution facile et raconter une histoire politique non seulement sur des individus, mais surtout la nation entière. Le Japon est brisé, sans armée, sans économie, sans soutient international, dans une position extrêmement affaiblie pour faire face à une nouvelle tragédie. La majeure partie de l'armée japonaise a été mise hors service, les navires de guerre restants sont peu nombreux, le pays est isolé de l’extérieur.
Il ne reste donc plus qu'un seul groupe pour arrêter Godzilla, ni plus ni moins que la population civile ! J’ai personnellement adoré cet aspect de l’histoire qui donne en plus une perspective assez terrifiante de voir des gens ordinaires affronter un Kaiju. On a le droit à une narration à hauteur d’hommes, les évènements se déroulent à travers les yeux du pilote, ses voisins, ses collègues, plutôt qu’à travers le gouvernement, des militaires ou Godzilla lui-même.

Au milieu de tous le pilote kamikaze Shikishima dont la culpabilité anime le film est une très belle idée de personnage, le scénario trouve bon nombre de façons de jouer sur sa culpabilité, avec ses voisins, l’amour qu’il refuse, transférant ses sentiments contradictoires d’échecs militaire à son incapacité à tuer Godzilla quand il en avait l’occasion. Et malgré cela, tous participent à reconstruire Tokyo, des liens, un groupe, une nation, et sans forcément l’aide d’un gouvernement ou de sa force armée. Bref des humains aussi convaincants et réalistes que Godzilla.

Niveau action, le film est ponctué par les attaques de monstres assez effrayantes, variées, qui capturent l’énorme puissance de la taille et la force de Godzilla, qui déchirent le film avec une fureur terrifiante (ce rayon atomique!). La terreur absolue est au cœur de la scène de Ginza est impressionnante.
Godzilla Minus One propose de la terreur avec des enjeux humains et un message intensément politique. Et si Godzilla reste le fruit d’un pays et d’une Histoire, son message reste universel et pertinent. Nul besoin d’être japonais pour ressentir la peur primale de Godzilla, ou la satisfaction de voir les hommes s’émanciper des autorités pour reconstruire un pays, ou s’accomplir.
J'adhère totalement à ton retour, très joliment rédigé soit dit en passant. Après un Shin Godzilla qui ne m'a que moyennement convaincu, je ne m'attendais pas à ressortir de salle aussi enthousiaste (le film va d'ailleurs venir bouleverser mon top de l'année en se hissant dans le trio de tête).
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Roilo Pintu
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Roilo Pintu »

Coxwell a écrit : 22 janv. 24, 07:35 Ce n'est pas véritablement en dehors des structures étatiques : la préparation du plan se fait malgré tout avec des appareils de la Navy et le commandant servant au sein du corps d'armée de la marine. Certes, le fantaisiste inventeur de la technique "anti Godzilla" est un petit libéral un peu excentrique, mais ce qui prime au final est davantage le respect de l'effet de groupe et l'harmonie pour se sauver d'une situation dramatique. Godzilla est l'aléa qui soude et fait progresser le Japon face à l'adversité, comme devant les affres de la nature qui secouent le Japon. Godzilla lui-même vient, repart, et revient pour détruire et pousser le Japon à reconstruire, tel la "vague du port" (tsunami) qui détruit mais apporte les poissons sur le rivage. Quant à la question de la guerre, ce qui est intéressant n'est pas tant en soit la critique sur le fait que le gouvernement n'ait pas été à la hauteur, mais le fait que celle ci n'ait pas été gagnée, malgré le sacrifice, malheureusement. Le réalisateur ne se permettrait pas la critique ultime : la guerre est le mal du Japon, l'étape suprême du totalitarisme aligné ou nourri par le Japon du premier XXe siècle.
J'aime assez ta tournure et ce que tu en dis. Il y a toujours effectivement cet effet balancier entre l'apocalypse et quelques bienfaits.
Concernant l'armée, elle reste effectivement présente, réduite au minimum pour donner du répondant à Godzilla, mais ça me semble être plus de l'ordre de l'épaisseur d'un trait et moins mis en avant qu'on ne pourrait le voir habituellement.

Merci TheGentlemanBat :wink: Je n'ai pas encore vu Shin Godzilla que j'attend avec impatience (en attente de l'édition de Spectrum, can't wait!).
Dernière modification par Roilo Pintu le 22 janv. 24, 22:32, modifié 1 fois.
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Alibabass »

En fait, Godzilla c'est allégorie de l'ennemi historique et environnemental ? L'introduction sur l'Ile Oto est assez magnifique, avec un plan séquence d'une belle fluidité sur les dégâts du monstre. Reste que Godzilla Minus One possède moins d'émotion et de raffinement dans son récit que The Host.
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Re: Godzilla : La franchise

Message par bocina »

Il est prévu de sortir en blu ray cette année le minus ?
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Coxwell »

Alibabass a écrit : 22 janv. 24, 22:12 En fait, Godzilla c'est allégorie de l'ennemi historique et environnemental ? L'introduction sur l'Ile Oto est assez magnifique, avec un plan séquence d'une belle fluidité sur les dégâts du monstre. Reste que Godzilla Minus One possède moins d'émotion et de raffinement dans son récit que The Host.
C’est qui l’ennemi historique ?
Les deux films n’ont pas grand chose à voir. La Corée ne se construit pas dans son rapport à l’aléa naturel menaçant. Ce n’est pas une société du risque naturel. The Host est un film beaucoup plus contemporain que ce Godzilla Minus One.
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Alibabass
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Alibabass »

Oui, c'est vrai que c'est pas les mêmes problèmes en Corée et au Japon. En fait, j'ai bien craqué, j'avais en tête que The Host était un film Japonais ... Hmmm ... Godzilla c'est la violence sèche de l'Amérique, avec l'invention du nucléaire ?
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Mama Grande! »

Je me range du côté des conquis pour ma part.
Un pur blockbuster nippon, avec les défauts typiques de ce genre de production: surjeu des comédiens, naïveté, un certain populisme que pour ma part je trouve plutôt touchant.
Mais que c'est efficace! C'est simple, je n'avais pas pris mon pied de la sorte devant devant un blockbuster d'action depuis... je sais plus en fait.
Le drame est simple et parfois surexpliqué, mais tant pis, il reste solide, et permet une implication totale dans les scènes de destruction et de combat contre la bête. Une bête en CGI incarnée, terrifiante, et vivante. Et face à elle l'humain bien présent, en équilibriste face à la destruction.
Il est intéressant de voir que le réalisateur Takashi Yamazaki est aussi derrière le controversé Kamikaze, dernier assaut/Eien no zero, adapté du best seller de l'auteur d'extrême droite Naoki Hyakuta. Il a voulu "déromantiser" les attaques kamikaze pour faire amende honorable? Pour clarifier son point de vue?
Bon, comme je n'ai pas vu le film en question ce n'est que pure supposition de ma part, en vrai j'en sais rien :P

Pour ce qui est de la comparaison avec The Host, elle ne me semble pas pertinente tant les deux films poursuivent des buts différents: le coréen fait dans la satire sociale en pastichant le film de monstre, quand le nippon cherche avant tout le divertissement de masse premier degré. Et pour ma part j'ai infiniment apprécié ce spectacle old school et généreux :D
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Spongebob
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Re: Godzilla : La franchise

Message par Spongebob »

bocina a écrit : 22 janv. 24, 23:41 Il est prévu de sortir en blu ray cette année le minus ?
Non, il n'a pas encore de distributeur vidéo. C'était déjà compliqué pour le sortir en salle.
halford66
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Re: Godzilla : La franchise

Message par halford66 »

Minus one peut-être chez Spectrum au même prix d"ami" que Shin Godzilla ? :uhuh:
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