Douglas Sirk (1897-1987)
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Je te rejoins entièrement sur Tempête sur la Colline, un Sirk certes mineur, des invraisemblances comme tous les protagonistes du drame réunis comme par hasard dans ce couvent-hopital, mais un travail sur le noir et blanc superbe, et Claudette Colbert plus que crédible en nonne tout comme Ann Blyth ravissante condamnée.
Un superbe plan quand on voit les nonnes déambuler dans les jardins en contre bas du clocher.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Les Acacias nous proposent la reprise en salles de Scandale à Paris, chronique signée Otis B. Driftwood.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Vu, ou plutôt revu, Ecrit sur du vent hier soir, et j'ai été un peu déçu. Plastiquement c'est superbe, scénaristiquement c'est béton, mais le film achoppe selon moi sur l'interprétation - Rock Hudson et Lauren Bacall sont très sobres, mais Robert Stack et surtout Dorothy Malone en font des caisses, la dernière en particulier touchant même au grotesque par moment tant elle est caricaturale. Après je sais bien que Sirk n'est pas un metteur en scène naturaliste, mais ses acteurs sont mieux tenus d'habitude.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Dorothy Malone est hallucinante et c'est voulu de mettre en opposition deux camps, l'un tentant d'être rationnel, l'autre exubérant et passionné.
Dernière modification par Watkinssien le 14 avr. 16, 10:42, modifié 1 fois.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Oui, en effet, on peut ne pas aimer le résultat, mais ce n'est pas un empêchement devant les acteurs ou une erreur inconsciente de Sirk. Il savait parfaitement ce qu'il voulait (et considérait d'ailleurs les interprétations des deux méchants - Dorothy Malone a gagné un oscar au passage - comme meilleures que celle des gentils : Laureen Bacall semble n'avoir jamais digéré ce tournage d'ailleurs et a toujours dit du mal du film).
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Formellement, c'est un des plus beaux Sirk mais j'y trouve moins la sensibilité Sirkienne qu'ailleurs.
Ici, on est beaucoup plus dans le pur mélo et les personnages me semblent moins bien campés et incarnés (notamment Bacall qui semble un peu se demander ce qu'elle fait là).
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Le Signe du Païen (Sign of the Pagan) - 1955
L'avancée sur Rome d'Attila et des autres tribus 'barbares' qu'il a réussi à réunir. Les alliances qu'il met en place avec Constantinople...
Douglas Sirk et le film de genre, ce n'aura vraiment pas été ça (à l'exception notable du film d'aventure avec l'excellent Captain Lightfoot), le cinéaste ne s'avèrant de plus guère inspiré lorsqu'il s'agit de filmer des scènes d'action. Son péplum, certes très mineur, aura néanmoins été plus satisfaisant que son western. Alors que le début laissait craindre le pire nanar, le scénario nous offre par la suite d'intéressantes incursions vers la politique et la religion avec d'un côté les alliances qui se font et défont, de l'autre quelques fulgurances mystiques comme cette image d'une croix éclairée par le soleil à l'intérieur d'une église... Malgré ses roulements d'yeux intempestifs, Jack Palance n'est pas trop ridicule en Attila mais dommage que Ludmilla Tcherina manque de conviction dans le rôle pourtant très intéressant de Pulcherie. Le film n'est pas vraiment captivant, n'est pas non plus formellement remarquable mais peut faire passer un agréable moment ; dans le genre on a connu bien pire (bien mieux aussi).
L'avancée sur Rome d'Attila et des autres tribus 'barbares' qu'il a réussi à réunir. Les alliances qu'il met en place avec Constantinople...
Douglas Sirk et le film de genre, ce n'aura vraiment pas été ça (à l'exception notable du film d'aventure avec l'excellent Captain Lightfoot), le cinéaste ne s'avèrant de plus guère inspiré lorsqu'il s'agit de filmer des scènes d'action. Son péplum, certes très mineur, aura néanmoins été plus satisfaisant que son western. Alors que le début laissait craindre le pire nanar, le scénario nous offre par la suite d'intéressantes incursions vers la politique et la religion avec d'un côté les alliances qui se font et défont, de l'autre quelques fulgurances mystiques comme cette image d'une croix éclairée par le soleil à l'intérieur d'une église... Malgré ses roulements d'yeux intempestifs, Jack Palance n'est pas trop ridicule en Attila mais dommage que Ludmilla Tcherina manque de conviction dans le rôle pourtant très intéressant de Pulcherie. Le film n'est pas vraiment captivant, n'est pas non plus formellement remarquable mais peut faire passer un agréable moment ; dans le genre on a connu bien pire (bien mieux aussi).
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Nouvelle chronique sirkienne avec aujourd'hui Mirage de la vie vu par Justin Kwedi, ainsi que notre test du Blu-ray de l'édition Elephant
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- Jeremy Fox
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Normalement, je me le paie ce soir.Jeremy Fox a écrit :Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
Sirk : je veux tout, même les faibles (je précise que je trouve Taza, fils de Cochise nettement meilleur que sa réputation, le plus faible que je connaisse étant pour l'instant Battle Hymn, qui n'est pas nul pour autant).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Hormis le très bon Capitaine mystère, je n'apprécie guère Douglas Sirk dans le film de genre. Cependant j'ai trouvé le signe du païen bien plus sympathique que Taza.Alexandre Angel a écrit :Normalement, je me le paie ce soir.Jeremy Fox a écrit :Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
Sirk : je veux tout, même les faibles (je précise que je trouve Taza, fils de Cochise nettement meilleur que sa réputation, le plus faible que je connaisse étant pour l'instant Battle Hymn, qui n'est pas nul pour autant).
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Déjà ça a tendance à me rassurer sur mon prochain achat et ensuite, pourquoi pas?Jeremy Fox a écrit : Cependant j'ai trouvé le signe du païen bien plus sympathique que Taza.
Mais je me souviens des premières photos que je vis de Taza (dans le bouquin de Jean-Loup Bourget, éd.Edilig) qui me catastrophaient à l'avance. Or, j'avais trouvé le résultat assez honorable et une incursion westernienne pas indigne du genre (bon, faut s'habituer au look de Rock Hudson ).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.Jeremy Fox a écrit :Hormis le très bon Capitaine mystère, je n'apprécie guère Douglas Sirk dans le film de genre.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Alexandre Angel a écrit : Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.
Je ne sais pas ce que vaut le film (même si sa réputation est très flatteuse) ; j'ai arrêté de le regarder au bout de 5 minutes tellement la copie de l'époque en DVD était moisie (poubelle direct). Un des pires que j'ai pu voir.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)
Je vois le dvd et je ne l'ai pas. Je vu le film sur TCM (je crois) dans une copie correcte. Tu retenteras un jour : il y a des échos "ophülsiens", des moments baroques, c'est la classe..Jeremy Fox a écrit :Alexandre Angel a écrit : Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.
J'ai arrêté de le regarder au bout de 5 minutes tellement la copie de l'époque en DVD était moisie (poubelle direct). Un des pires que j'ai pu voir.
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