Hellboy (Guillermo del Toro - 2004)
Publié : 2 juil. 04, 00:09
Alors donc, que donne ce film attendu comme le Messie par l'équipe de Mad Movies et quelques autres ?
Ma première impression est mitigée. Le film adopte un visuel très proche du comic book au niveau des couleurs et des décors, ce qui a pour premier et énorme effet positif de rendre Ron Perlman crédible en Hellboy – et c’était loin d’être gagné. Ce n’est malheureusement pas le cas d’Abe le mutant aquatique, mais c’est peut-être plus accessoire. L’aspect visuel du film est donc satisfaisant – comme souvent, belle photo de Guillermo Navarro. Maintenant, ceux qui s’attendaient à du bourrinage non-stop à la manière de Blade 2 risquent d’être déçus – j’imagine déjà les amateurs le regarder en DVD : séquence d’ouverture, chapîtres 5, 12, 14, et c’est tout. Peu de séquences d’action, donc, la meilleure étant celle située dans le métro, très typée « bagarre de super-héros ». En revanche, l’affrontement final est particulièrement frustrant tant il est court – le film a du mal à décoller et à tomber dans le dantesque.
Le reste… l’énorme point faible du film est sans doute son scénario, et en parallèle une trop grande fidélité à la bande dessinée : il enchaîne – parfois mal - les situations déjà vues mille fois. Quant au personnage de Hellboy, il se contente de mettre des coups qu’il fait suivre immanquablement d’une bonne vanne – durant tout le film, je n’ai pu m’empêcher de penser à Jack Slater. Le matériau d’origine n’était à mon sens pas exceptionnel, mais il n’est pas transcendé par son passage au grand écran. Seule originalité par rapport au comic : un triangle amoureux qui se révèle vite sans le moindre intérêt, Selma Blair n’ayant toujours pas appris à jouer.
Bref, un moment pas désagréable, mais qui je pense ne marquera pas l’histoire du film de super-héros.
Ma première impression est mitigée. Le film adopte un visuel très proche du comic book au niveau des couleurs et des décors, ce qui a pour premier et énorme effet positif de rendre Ron Perlman crédible en Hellboy – et c’était loin d’être gagné. Ce n’est malheureusement pas le cas d’Abe le mutant aquatique, mais c’est peut-être plus accessoire. L’aspect visuel du film est donc satisfaisant – comme souvent, belle photo de Guillermo Navarro. Maintenant, ceux qui s’attendaient à du bourrinage non-stop à la manière de Blade 2 risquent d’être déçus – j’imagine déjà les amateurs le regarder en DVD : séquence d’ouverture, chapîtres 5, 12, 14, et c’est tout. Peu de séquences d’action, donc, la meilleure étant celle située dans le métro, très typée « bagarre de super-héros ». En revanche, l’affrontement final est particulièrement frustrant tant il est court – le film a du mal à décoller et à tomber dans le dantesque.
Le reste… l’énorme point faible du film est sans doute son scénario, et en parallèle une trop grande fidélité à la bande dessinée : il enchaîne – parfois mal - les situations déjà vues mille fois. Quant au personnage de Hellboy, il se contente de mettre des coups qu’il fait suivre immanquablement d’une bonne vanne – durant tout le film, je n’ai pu m’empêcher de penser à Jack Slater. Le matériau d’origine n’était à mon sens pas exceptionnel, mais il n’est pas transcendé par son passage au grand écran. Seule originalité par rapport au comic : un triangle amoureux qui se révèle vite sans le moindre intérêt, Selma Blair n’ayant toujours pas appris à jouer.
Bref, un moment pas désagréable, mais qui je pense ne marquera pas l’histoire du film de super-héros.