feb a écrit : ↑18 févr. 23, 11:25
Reçu hier avec le reste de ma commande passée chez Potemkine et le peu que j'en ai lu me plait énormément.
C'est une analyse du film Nostalghia qui repose sur le Journal, 1970-1986 de Tarkovski, les échanges réguliers entre Guerra et ce dernier pendant le tournage, le documentaire Tempo di Viaggio ou encore des comparaisons avec d'autres films comme Viaggio in Italia de Rossellini ou d'autres films de Tarkovski.
Comme tous les titres parus chez 202 éditions, le tirage est limité à 202 exemplaires (j'ai le 116/202) donc je ne peux que te conseiller de le commander car je pense qu'il te plaira également Le site de l'éditeur annonce qu'il reste 20 exemplaires du livre. https://202editions.blogspot.com https://202editions.blogspot.com/p/darm ... lghia.html
Et cette image où l'on voit Eugenia avec les ailes de l'ange qui apparait lors du premier rêve de Gortchakov me donne encore plus envie de découvrir le documentaire de Donatella Baglivo Andrey Tarkovsky in Nostalghia
Ce n'est pas à proprement parler un livre ciné, mais une bande dessinée se passant dans l'Hollywood des années 70, donc je pense que ça a sa place ici :
Je le conseille vraiment, j'ai beaucoup aimé!
C'est une brique de 300 pages et l'objet est magnifique.
Seymour, 27 ans, juif d’origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces… il n’est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu’il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu’il a presque fini d’écrire. Lorsqu’on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s’en retrouve très vite complètement dépossédé. Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de son fils.
Tout semble lui échapper à mesure qu’il s’accroche. Seymour évolue dans un système qui broie les individus, les rend fous ou désabusés. Dans un monde où les apparences deviennent identités et les vérités avancent sous le masque du non-dit, il n’a pas d’autres choix que de partir en quête de lui-même et de la femme qui partage sa vie.
Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s’enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d’un découpage nerveux et cinématographique. Rien n’est laissé au hasard dans ce récit qui témoigne d’un pays et d’une industrie en pleine mutation et qui aborde avec justesse des thématiques telles que la parentalité, le déracinement ou l’Holocauste. Jusqu’à sa conclusion, Sammy Harkham réussit avec brio à nous plonger dans le quotidien de ses personnages, dont la sensibilité et l’imperfection provoquent immédiatement l’attachement.
En version collector cartonnée avec un beau papier glacé, tout de suite ça a plus de gueule. Du coup, fétich... pardon, faible que je suis, j'ai finalement craqué (je croyais que cette version était exclusive à la campagne participative sur Kisskissbankbank mais certaines FNAC ont donc quelques exemplaires en rayon, s'il y en a que l'info intéresse).
Où l'on apprend que Tarantino a été, lui aussi, traumatisé par un fameux film :
Was there any movie back then I couldn't handle?
Yes. Bambi. Bambi getting lost from his mother, her being shot by the hunter, and that horrifying forest fire upset me like nothing else I saw in the movies. It wasn't until 1974 when I saw Wes Craven's The Last House on the Left that anything came close.
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
bewegen a écrit : ↑1 mars 23, 11:35
Ce n'est pas à proprement parler un livre ciné, mais une bande dessinée se passant dans l'Hollywood des années 70, donc je pense que ça a sa place ici :
Je le conseille vraiment, j'ai beaucoup aimé!
C'est une brique de 300 pages et l'objet est magnifique.
Seymour, 27 ans, juif d’origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces… il n’est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu’il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu’il a presque fini d’écrire. Lorsqu’on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s’en retrouve très vite complètement dépossédé. Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de son fils.
Tout semble lui échapper à mesure qu’il s’accroche. Seymour évolue dans un système qui broie les individus, les rend fous ou désabusés. Dans un monde où les apparences deviennent identités et les vérités avancent sous le masque du non-dit, il n’a pas d’autres choix que de partir en quête de lui-même et de la femme qui partage sa vie.
Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s’enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d’un découpage nerveux et cinématographique. Rien n’est laissé au hasard dans ce récit qui témoigne d’un pays et d’une industrie en pleine mutation et qui aborde avec justesse des thématiques telles que la parentalité, le déracinement ou l’Holocauste. Jusqu’à sa conclusion, Sammy Harkham réussit avec brio à nous plonger dans le quotidien de ses personnages, dont la sensibilité et l’imperfection provoquent immédiatement l’attachement.