Re: Livres ciné : derniers achats
Publié : 4 avr. 21, 11:44
Le livre de Thomas Quinn Curtiss est plaisant comme exercice d’admiration et a le mérite d’avoir été écrit par quelqu’un qui a rencontré Stroheim, mais n’est pas totalement fiable. Il y a eu depuis (en 2000) une biographie de Stroheim nettement plus rigoureuse et documentée, par Arthur Lennig (jamais traduite en français). Lennig, évoquant le livre de Curtiss, signale que c’est la seule source concernant les premières années de Stroheim en Amérique (celui-ci en ayant parlé avec Curtiss) mais que c’est à prendre avec précaution. D’une façon générale, selon Lennig, Curtiss n’a pas hésité à enjoliver la réalité, inventer des dialogues, ajouter des détails invraisemblables, « ignorant la logique et ne prenant pas la peine de faire les plus élémentaires recherches ».
Merci pour cette mise au point. Par contre je ne lis pas l'anglais donc je me vois forcé d'attendre une (éventuelle) traduction pour le Lenning.Erich a écrit : ↑4 avr. 21, 17:54 Le livre de Thomas Quinn Curtiss est plaisant comme exercice d’admiration et a le mérite d’avoir été écrit par quelqu’un qui a rencontré Stroheim, mais n’est pas totalement fiable. Il y a eu depuis (en 2000) une biographie de Stroheim nettement plus rigoureuse et documentée, par Arthur Lennig (jamais traduite en français). Lennig, évoquant le livre de Curtiss, signale que c’est la seule source concernant les premières années de Stroheim en Amérique (celui-ci en ayant parlé avec Curtiss) mais que c’est à prendre avec précaution. D’une façon générale, selon Lennig, Curtiss n’a pas hésité à enjoliver la réalité, inventer des dialogues, ajouter des détails invraisemblables, « ignorant la logique et ne prenant pas la peine de faire les plus élémentaires recherches ».
Je me vois bien lire ça dans le métro, tiens.
Contente pour toi en tout cas. Une bible ! Pour rester sur le sujet et toujours pour 10€ je suis en train de lire le Post-Scriptum à Amis Américains, édité à part, sous forme d’entretien avec Frémaux. Ça vaut l’achat pour ceux qui disposent, comme moi de l’ancienne édition. On y apprend pas mal de choses sur des cinéastes que Tavernier n’a pas pu rencontrer pour diverses raisons et aussi sur « la liste noire », un sujet qui le passionnait.