Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Dans sa mise en scène aussi ?Rick Blaine a écrit :Revu il y a peu j'avais été encore plus sévère. Autant c'est un film que j'aimais vraiment quand je l'avais découvert ado, autant je le trouve maintenant très décevant tant par son scénario que sa mise en scène...Jeremy Fox a écrit : Ma note avait été encore plus faible la dernière fois
Sinon bienvenue aussi.
Idem ; j'ai été fan pendant quelques années et maintenant il m'ennuie presque tout du long. Ce qui n'est pas le cas du temple maudit, le seul du quatuor que j'aime beaucoup.Rick Blaine a écrit :Revu il y a peu j'avais été encore plus sévère. Autant c'est un film que j'aimais vraiment quand je l'avais découvert ado, autant je le trouve maintenant très décevant tant par son scénario que sa mise en scène...Jeremy Fox a écrit : Ma note avait été encore plus faible la dernière fois
Sinon bienvenue aussi.
+ 1 !Ratatouille a écrit :Mais c'est pas possible...à l'aide !
Il s'agit plus de montage dans l'exemple qui suit, mais rien qu'au début, Indy s'échappe d'une grotte, une porte est en train de se fermer, un faux suspens est créé par la fermeture de cette porte. Il y a un champ contre-champ sur Indy puis sur la porte pour construire ce suspens. On voit la porte descendre jusqu’à un point, on vient sur Indy, on repart sur la porte qui n'a pas bougé entre temps et qui se remet à descendre et ainsi de suite. C'est un détail mais ça m'a profondément agacé, toute cette séquence lance mal le film.Watkinssien a écrit :Dans sa mise en scène aussi ?Rick Blaine a écrit : Revu il y a peu j'avais été encore plus sévère. Autant c'est un film que j'aimais vraiment quand je l'avais découvert ado, autant je le trouve maintenant très décevant tant par son scénario que sa mise en scène...
Sinon bienvenue aussi.
Mais elle est remarquable de bout en bout !
Rien n'est crédible dans Les Aventuriers de l'Arche Perdu, bien entendu. L'histoire de la recherche de l'Arche, les nazis à Tunis, Indy qui à cheval met en déroute une colonne de transports nazi, le coup du sous-marin, etc... tout est ridicule sur le papier. Mais pour moi, encore aujourd'hui, tout est transcendé, emporté, par l'art de la mise, du découpage et du rythme. Ce n'est le cas à mon sens dans aucun autre film d'Indiana Jones sur la durée, qui tous ont des problèmes de rythme, d'enchainement, de transition. Ici, chaque transition, chaque enchainement, est l'occasion d'une nouvelle injection d'adrénaline. La musique de Williams, fabuleuse, est à la fois écoutable pour elle-même grâce à des mélodies mémorables, et à la fois le coeur battant de l'action du film, sur lequel se repose le découpage. C'est aussi un film où il y a une très grande foi dans les images, dans le cinéma, dans le pouvoir de l'ellipse au cinéma (cf le voyage en sous-marin coupé au montage), dans leur capacité à faire croire à l'invraisemblable. Quant à Ford et Allen, qui se mettent au diapason du film du point de vue du rythme et de la vivacité, ce sont de parfaites incarnations de leurs personnages. Bref, c'est un modèle de film d'aventures. Après, il entre peut-être dans cette analyse un aspect sentimental, ayant découvert Les Aventuriers enfant au cinéma, gardant encore des souvenirs émerveillés de cette découverte, et connaissant le film par coeur.Rick Blaine a écrit :Il s'agit plus de montage dans l'exemple qui suit, mais rien qu'au début, Indy s'échappe d'une grotte, une porte est en train de se fermer, un faux suspens est créé par la fermeture de cette porte. Il y a un champ contre-champ sur Indy puis sur la porte pour construire ce suspens. On voit la porte descendre jusqu’à un point, on vient sur Indy, on repart sur la porte qui n'a pas bougé entre temps et qui se remet à descendre et ainsi de suite. C'est un détail mais ça m'a profondément agacé, toute cette séquence lance mal le film.
Et puis ce scenario qui fait d'une légende religieuse le Graal absolu des nazis, là je dit pourquoi pas, mais aussi d'un archéologue présenté comme un scientifique sérieux, à grand renfort de cours dans des amphithéâtres et tutti quanti, là je trouve ça limite grotesque.
Ajoutons à cela que j'ai trouvé Harrison Ford finalement moyennement crédible, surtout pour sa part scientifique rigoureux, que j'ai trouvé Karen Allen a côté de la plaque, et voilà un film qui m'ennuie de bout en bout, et auquel je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'y prenais il y a quelques années. J'en ai d'ailleurs été fort attristé.
Moi aussi justement, à 14 ans ; et c'est ce qui me rend d'autant plus triste de le trouver désormais à ce point ennuyeuxStrum a écrit : Après, il rentre peut-être dans cette analyse un aspect sentimental, ayant découvert Les Aventuriers enfant au cinéma, gardant encore des souvenirs émerveillés de cette découverte, et connaissant le film par coeur.
Ok. As-tu déjà entendu parler de la suspension d'incrédulité ?Rick Blaine a écrit :Il s'agit plus de montage dans l'exemple qui suit, mais rien qu'au début, Indy s'échappe d'une grotte, une porte est en train de se fermer, un faux suspens est créé par la fermeture de cette porte. Il y a un champ contre-champ sur Indy puis sur la porte pour construire ce suspens. On voit la porte descendre jusqu’à un point, on vient sur Indy, on repart sur la porte qui n'a pas bougé entre temps et qui se remet à descendre et ainsi de suite. C'est un détail mais ça m'a profondément agacé, toute cette séquence lance mal le film.
Et puis ce scenario qui fait d'une légende religieuse le Graal absolu des nazis, là je dit pourquoi pas, mais aussi d'un archéologue présenté comme un scientifique sérieux, à grand renfort de cours dans des amphithéâtres et tutti quanti, là je trouve ça limite grotesque.
Ajoutons à cela que j'ai trouvé Harrison Ford finalement moyennement crédible, surtout pour sa part scientifique rigoureux, que j'ai trouvé Karen Allen a côté de la plaque, et voilà un film qui m'ennuie de bout en bout, et auquel je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'y prenais il y a quelques années. J'en ai d'ailleurs été fort attristé.
Je ne veux surtout pas attaquer le manque de crédibilité du film, ça ne m'aurait pas dérangé. Mais j'y ai justement vu, lors de mon dernier visionnage, une volonté justement de donner de la crédibilité, de la réalité au film, notamment dans la construction du personnage d'Indiana Jones. C'est ce qui m'a gêné, j'aurais préféré que l'on reste dans la fable pure.Strum a écrit : Rien n'est crédible dans Les Aventuriers de l'Arche Perdu, bien entendu. L'histoire de la recherche de l'Arche, les nazis à Tunis, Indy qui à cheval met en déroute une colonne de transports nazi, le coup du sous-marin, etc... tout est ridicule sur le papier.
J'entends parfaitement ton argument, et dans l'absolu j'y souscris d'ailleurs, mais ici ça m'a gêné. Je ne sais pas dire pourquoi, et ce sont clairement des détails, mais j'ai focalisé la dessus et ça m'a pourri le film. Alors pourquoi ai-je bloqué la dessus, je ne sais pas , peut-être parce que j'étais dans un mauvais jour, mais peut-être aussi parce que la narration n'a pas su faire passer ces éléments comme il faut.Ratatouille a écrit : Ok. As-tu déjà entendu parler de la suspension d'incrédulité ?
Car dans un film d'aventures très BD (inspiré de Tintin, qui plus est) comme celui-ci, ça me paraît essentiel d'éviter de porter un jugement aussi rationnel sur ce genre de péripéties (j'oserais même dire que les exemples que tu cites sont davantage de l'ordre du détail, me concernant).
J'avais été aussi très surpris de m'y ennuyer la dernière fois que j'ai essayé de le regarder alors que dans mes souvenirs, c'était le film d'action parfait des années 80.Jeremy Fox a écrit :Moi aussi justement, à 14 ans ; et c'est ce qui me rend d'autant plus triste de le trouver désormais à ce point ennuyeuxStrum a écrit : Après, il rentre peut-être dans cette analyse un aspect sentimental, ayant découvert Les Aventuriers enfant au cinéma, gardant encore des souvenirs émerveillés de cette découverte, et connaissant le film par coeur.
Qu'est-ce que j'ai fait, encore ?AtCloseRange a écrit :pitié Demi-Lune
Ça l'est toujours. Avec le monumental Temple maudit.dans mes souvenirs, c'était le film d'action parfait des années 80.
Mais cela c'est propre au cinéma, puisqu'il place néanmoins ses histoires dans un monde qui reprend des éléments du monde réel. Il faut bien un minimum d'aspects simili-réalistes pour que le fantasme marche. Indy est le fantasme de Lucas et Spielberg (des cinéphiles petits et binoclards qui se rêvent en archéologue intelligent, grand, viril et invincible, qui tombe les filles) : il fallait donc lui donner une profession qui permette cette alliance de l'intellect et du muscle. Le fait qu'Indy soit en même temps prof, et pas toujours très assuré qui plus est, participe aussi de l'humour du film (le prof binoclard a une double vie). Pour te focaliser ainsi sur des détails du film, tu n'as pas du, comme moi, t'identifier à Indy.Rick Blaine a écrit :Je ne veux surtout pas attaquer le manque de crédibilité du film, ça ne m'aurait pas dérangé. Mais j'y ai justement vu, lors de mon dernier visionnage, une volonté justement de donner de la crédibilité, de la réalité au film, notamment dans la construction du personnage d'Indiana Jones. C'est ce qui m'a gêné, j'aurais préféré que l'on reste dans la fable pure.
Je ne serais pas aussi dur que toi avec les deux autres, mais pour moi aussi, Les Aventuriers leur est très nettement supérieur (surtout au 3e, que j'aime modérément).AtCloseRange a écrit :C'est par contre le seul Indian Jones qui trouvait grâce à mes yeux, le Temple Maudit ne valant vraiment que pour son intro pétéradante (pitié Kate Capshaw, pitié Demi-Lune) et je n'aime pas du tout la Dernière Croisade.
Je pense que c'est effectivement ça, puisqu'on pourrait surement trouver ce genre de détails dans des films que j'aime. Pour ce genre de cinéma, si on ne peut pas s'identifier au personnage, l'édifice se fragilise grandement.Strum a écrit :Pour te focaliser ainsi sur des détails du film, tu n'as pas du, comme moi, t'identifier à Indy.
