Justement, les meilleurs films de Maurice Tourneur sont ses films muets américains. Ceux-là, ils ne sont jamais diffusés à la télévision....Alisou Two a écrit :et Maurice Tourneur n'est pas un cinéaste oublié
le cinema de minuit lui a consacré de nombreux cycles
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et son chef d'oeuvre La Main du diable
Jacques Tourneur (1904-1977)
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Chez quel éditeur, selon toi ?joe-ernst a écrit :La main du diable devrait sortir en dvd en novembre, si tout va bien...Alisou Two a écrit :et Maurice Tourneur n'est pas un cinéaste oublié
le cinema de minuit lui a consacré de nombreux cycles
(...)
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J'ai hâte d'acquérir ce film que je n'ai plus revu depuis des lustres !
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Un dossier sur Jacques Tourneur dans une revue en ligne ("La furia humana"), avec des textes en 5 langues (dont le français, avec des textes de Lourcelles, Bellour, Biette...).
http://www.lafuriaumana.it/index.php?op ... &Itemid=27
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2010
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Toujours aussi bon et prenant, mais à force de re-visions, je trouve que Dustin Hoffman en fait beaucoup (trop), là où Laurence Olivier (et Roy Scheider aussi) est excellent et souverain, avec une remarquable économie de moyens.
Toujours aussi bon et prenant, mais à force de re-visions, je trouve que Dustin Hoffman en fait beaucoup (trop), là où Laurence Olivier (et Roy Scheider aussi) est excellent et souverain, avec une remarquable économie de moyens.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2010
Comment l'as tu vu ça fait des lustres que je veux le découvrir, grand fan des péplums de Cottafavi !Lord Henry a écrit :Les Cents Cavaliers (1964)
En l'an mille, un village de Castille sans histoires résiste à l'oppression des Maures grâce au courage et à la témérité d'un jeune marchand.
Savoureux exercice de distanciation, les cent cavaliers prend le spectateur à contrepied sans que jamais la mise en scène ne se départisse de son élégance. Les péripéties épousent le cours sinueux des quiproquos et des coïncidences, et l'héroïsme est fruit des circonstances bien plus qu'il ne préside à des exploits enflammés. L'ironie se conjugue à l'acuité politique afin d'éclairer le récit picaresque d'une intelligence dénuée de condescendance. En ouverture, nous sommes conviés aux vigoureux argument que s'échangent les parties antagonistes d'un conflit social, éclats d'un marxisme teinté de truculence; à l'ultime image, les ennemis d'hier unissent leurs efforts en une harmonie agricole qui ne manque pas d'évoquer une phalange fourriériste. Cottafavi prodigue une attention gourmande au chef des maures; prosélyte de l'efficacité économique, celui-ci entreprend de convertir l'agriculture locale à la rationalité d'un productivisme sans états d'âme. Drapé dans sa suffisance, il émaille les divers rebondissements de déductions sentencieuses qui s'avèrent inévitablement erronées.
Si le réalisateur laisse ses protagonistes, sans exception, s'exposer au ridicule, il veille néanmoins à souligner leur dignité dans les moments les plus dramatiques. Cet humanisme trouve son point d'orgue dans le combat final où le recours au noir et blanc efface les distinctions entre les adversaires pour ne plus laisser que des victimes sur le champs de bataille.
Dernière modification par Profondo Rosso le 24 oct. 10, 14:24, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2010
War-Gods of the Deep (1965)
Lo! Death hath rear’d himself a throne
In a strange city, all alone,
Far down within the dim west —
And the good, and the bad, and the worst, and the best,
Have gone to their eternal rest.
Edgar Allan Poe - The City in the Sea
Entaché d'une réputation calamiteuse, War-Gods of the Deep ne mérite pas vraiment l'opprobre dont l'ont accablé les admirateurs de Jacques Tourneur. Certes, le cinéphile peine à identifier l'auteur de La Griffe du Passé et de la Féline, et le réalisateur lui-même ne taisait pas son amertume au souvenir de ses démêlés avec le producteur Louis "Deke" Heyward. En dépit des pitreries de David Tomlinson – ingrédient comique imposé – Jacques Tourneur mène avec allant le premier tiers de son film, à défaut d'y faire preuve de personnalité. Las! Il est ensuite défait par une intrigue qui n'avance plus, ainsi qu'en atteste une interminable et fort confuse séquence de poursuite subaquatique. Il reste à cette modeste production le charme de ses emprunts et le professionnalisme de Vincent Price dans un rôle qui eût pu prêter à la facilité.
Lo! Death hath rear’d himself a throne
In a strange city, all alone,
Far down within the dim west —
And the good, and the bad, and the worst, and the best,
Have gone to their eternal rest.
Edgar Allan Poe - The City in the Sea
Entaché d'une réputation calamiteuse, War-Gods of the Deep ne mérite pas vraiment l'opprobre dont l'ont accablé les admirateurs de Jacques Tourneur. Certes, le cinéphile peine à identifier l'auteur de La Griffe du Passé et de la Féline, et le réalisateur lui-même ne taisait pas son amertume au souvenir de ses démêlés avec le producteur Louis "Deke" Heyward. En dépit des pitreries de David Tomlinson – ingrédient comique imposé – Jacques Tourneur mène avec allant le premier tiers de son film, à défaut d'y faire preuve de personnalité. Las! Il est ensuite défait par une intrigue qui n'avance plus, ainsi qu'en atteste une interminable et fort confuse séquence de poursuite subaquatique. Il reste à cette modeste production le charme de ses emprunts et le professionnalisme de Vincent Price dans un rôle qui eût pu prêter à la facilité.
Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Mise en ligne de la chronique consacrée au DVD américain du Passage du canyon.
Mr. Fox est bien sûr aux commandes pour l'un de ses westerns favoris (ce n'est pas comme s'il en parlait rarement ).
Canyon Passage
Mr. Fox est bien sûr aux commandes pour l'un de ses westerns favoris (ce n'est pas comme s'il en parlait rarement ).
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Superbe chronique pour un très grand film (cf, ma signature visuelle du moment) !
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Très beau travail de M. Fox concernant ce film dont il parle très peu sur le forumRoy Neary a écrit :Mise en ligne de la chronique consacrée au DVD américain du Passage du canyon.
Mr. Fox est bien sûr aux commandes pour l'un de ses westerns favoris (ce n'est pas comme s'il en parlait rarement ).
Canyon Passage
Par contre juste pour indiquer que le DVD présenté à la fin de la chronique est indiqué comme Z1 alors qu'il est noté Z2 dans le tableau en dessous. Et en parlant de Z2, il existe dans cette zone via le DVD de chez Sidonis dans la collection "Western Légende" avec commentaires de Tavernier et interview de Jacques Tourneur.
Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Merci, l'erreur a été corrigée.
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
J'avais bien repéré ta signature ; d'ailleurs je t'en avais parlé sur un topic mais tu sembles l'avoir zappéWatkinssien a écrit : pour un très grand film (cf, ma signature visuelle du moment) !
- Jeremy Fox
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Ah bon ?feb a écrit :ce film dont il parle très peu sur le forum
Sinon effectivement il avait été envisagé de chroniquer dans le même temps le Sidonis mais depuis que j'ai écrit le texte, j'avais complètement oublié
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Je comprends l'absence du Z2 dans la chronique alors...si ça trouve le master utilisé pour les 2 versions est le même. Bon sinon bravo M. Fox pour cette superbe chronique richement illustrée, il ne me reste plus qu'à le regarder
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Re: Jacques Tourneur (1904-1977)
Une chronique à l'image du film... parfaiteJeremy Fox a écrit :Ah bon ?feb a écrit :ce film dont il parle très peu sur le forum