Répulsion (Roman Polanski - 1965)
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Re: Répulsion ( Roman Polanski)
Je n'ai aucun souvenir précis de ce film sinon de m'y être fermement ennuyé.
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Re: Répulsion - Polanski
Et moi pour une fois, je suis bien d'accord avec l'avis du Watkinssien.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Répulsion (Roman Polanski - 1965)
Judyline (19 août 2007) a écrit :Repulsion (1965) de Roman Polanski
9/10
N’ayons pas peur des mots : ‘Repulsion’ s’approche à mon sens du chef-d’œuvre… Avec ‘Le locataire’, c’est sans conteste l’un des films les plus effrayants qu’il m’ait été donné de voir pour l’instant (je trépigne d’impatience à l’idée de découvrir ‘Un bébé pour Rosemary’), plongeant le spectateur dans les abîmes d’une folie dévorante et envahissante, qui traverse l’écran et entraîne le spectateur avec elle. Suivre les pas de Carol, c’est un peu partir à la recherche de ses propres peurs et angoisses. Catherine Deneuve est étonnante dans le rôle de cette jeune femme introvertie et est superbement mise en valeur grâce à des jeux d’ombre et de lumières magnifiques. Polanski use également de la bande-son de façon surprenante: des moments de silence total cèdent la place à des sons aiguës qui traversent soudain l’espace (la sonnerie du téléphone en est un exemple récurrent). ‘Repulsion’ nous pousse peu à peu vers un final qu’on sait inexorable et nous laisse après le mot ‘fin’ des questions dans la tête, mais surtout des frissons dans le dos…
Anorya (27 octobre 2007) a écrit :Repulsion (1965)
Second Polanski et déjà un cran supérieur au sympa (mais sans plus "couteau dans l'eau" aurais-je envie de dire). Ici la jeune et jolie Catherine Deneuve joue une jeune fille qui laissée a elle-même sombre dans une inquiétante folie meurtrière... Etrange et décalé et préfigurant ce qui est pour moi l'un de ses meilleurs films, "Le locataire" où Polanski poussera plus loin encore son étude de la démence. Bon film.
4/6
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Re: Notez les films naphtalinés - août 2009
Répulsion Roman Polanski (1965)
A l'exception de Pirates, Polanski ne m'a jusqu'ici jamais déçu. Constat renouvelé après le visionnage de cet opus londonien, d'une réjouissante audace et modernité dans son propos comme dans sa mise en scène. C'est que Polanski nous parle quand même sans détour de frigidité, de viol ou de schizophrénie, et ce, bien avant que les bouleversements culturels des 70's ! Porté par une magnifique Catherine Deneuve (qui de blanche colombe se mue progressivement en ombre fantomatique) et par une photographie très contrastée faisant ressortir l'étouffement provoqué par le huis-clos de l'appartement (aux dimensions variables selon l'état d'esprit du personnage névrosé, comme dans Le Locataire), Répulsion est une troublante représentation de la folie, d'un réalisme presque clinique. Certaines scènes (
A l'exception de Pirates, Polanski ne m'a jusqu'ici jamais déçu. Constat renouvelé après le visionnage de cet opus londonien, d'une réjouissante audace et modernité dans son propos comme dans sa mise en scène. C'est que Polanski nous parle quand même sans détour de frigidité, de viol ou de schizophrénie, et ce, bien avant que les bouleversements culturels des 70's ! Porté par une magnifique Catherine Deneuve (qui de blanche colombe se mue progressivement en ombre fantomatique) et par une photographie très contrastée faisant ressortir l'étouffement provoqué par le huis-clos de l'appartement (aux dimensions variables selon l'état d'esprit du personnage névrosé, comme dans Le Locataire), Répulsion est une troublante représentation de la folie, d'un réalisme presque clinique. Certaines scènes (
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Dernière modification par Demi-Lune le 23 août 09, 17:29, modifié 2 fois.
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
REPULSION de Roman Polanski (1965)
Une jeune Française restée seule dans l’appartement londonien qu’elle partage avec sa sœur cède à ses phobies: elle craint le contact des hommes, mais éprouve le besoin d’étreintes qu’elle imagine sauvages et brutales…
C'est une longue et lente descente aux confins de la folie. Catherine Deneuve - complètement ailleurs - livre une performance absolument exceptionnelle dans le rôle de cette jeune femme troublée. Elle distille un malaise étouffant à mesure qu'elle s'enferme de plus en plus dans son appartement. Et c'est un véritable tour de force de mise en scène de la part de Polanski qui arrive à créer une ambiance très angoissante avec des cadrages particuliers et une bande sonore très soignée. On y ressent même les odeurs nauséabondes qui flottent dans l'atmosphère par les nombreux gros plans sur un cadavre de lapin qui se décompose lentement dans son assiette, les légumes qui pourrissent, le bourdonnement des mouches qui virevoltent dans la cuisine... Et l'état d'esprit de plus en plus instable de la jeune femme se reflète à travers des visions de cauchemars où elle voient son appartement se fissurer de partout, elle rêve aussi que des mains sortent des murs pour la venir la prendre! Souvent surréaliste, c'est une véritable plongée dans l'univers mental d'une personne très perturbée.
REPULSION vire même dans l'horreur absolue lorsque Carole se met à assassiner de possibles amants qui viennent la voir dans son appartement. L'étrangeté du personnage fascine, si bien que le spectateur ne peut qu'éprouver une forme de sympathie pour cette jeune femme qui commet des actes de plus en plus répréhensibles à mesure que ses troubles mentaux deviennent de plus en plus grave. Polanski transforme même le lieu de ce huis-clos de plus en plus claustrophobique en pur réceptacle du trouble incompréhensible de Carole.
Avec un rythme et lent, voire même presque contemplatif, le réalisateur arriver à nous immerger dans une forme de somnolence cinématographique, comme un état second ou encore une sorte de flottement qui nous place constamment dans la peau de son héroïne. Les sensations ressenties par les bruits stridents de la sonnette de la porte d'entrée et du téléphone sont autant de perturbations que subit Carole à mesure qu'elle perd progressivement ses répères avec la réalité.
Débutant sur l'oeil de Catherine Deneuve filmé en gros plan alors que le générique d'ouverture défile de manière penchée, REPULSION nous saisit immédiatement par son étrangeté et la beauté de ses images. Le film est surtout un superbe écrin pour la jeune actrice qui délivre rien de moins que l'une de ses plus impressionnantes prestations. Remarquable. Troublant. Envoûtant. Une oeuvre qui ne peut laisser indifférent!
C'est une longue et lente descente aux confins de la folie. Catherine Deneuve - complètement ailleurs - livre une performance absolument exceptionnelle dans le rôle de cette jeune femme troublée. Elle distille un malaise étouffant à mesure qu'elle s'enferme de plus en plus dans son appartement. Et c'est un véritable tour de force de mise en scène de la part de Polanski qui arrive à créer une ambiance très angoissante avec des cadrages particuliers et une bande sonore très soignée. On y ressent même les odeurs nauséabondes qui flottent dans l'atmosphère par les nombreux gros plans sur un cadavre de lapin qui se décompose lentement dans son assiette, les légumes qui pourrissent, le bourdonnement des mouches qui virevoltent dans la cuisine... Et l'état d'esprit de plus en plus instable de la jeune femme se reflète à travers des visions de cauchemars où elle voient son appartement se fissurer de partout, elle rêve aussi que des mains sortent des murs pour la venir la prendre! Souvent surréaliste, c'est une véritable plongée dans l'univers mental d'une personne très perturbée.
REPULSION vire même dans l'horreur absolue lorsque Carole se met à assassiner de possibles amants qui viennent la voir dans son appartement. L'étrangeté du personnage fascine, si bien que le spectateur ne peut qu'éprouver une forme de sympathie pour cette jeune femme qui commet des actes de plus en plus répréhensibles à mesure que ses troubles mentaux deviennent de plus en plus grave. Polanski transforme même le lieu de ce huis-clos de plus en plus claustrophobique en pur réceptacle du trouble incompréhensible de Carole.
Avec un rythme et lent, voire même presque contemplatif, le réalisateur arriver à nous immerger dans une forme de somnolence cinématographique, comme un état second ou encore une sorte de flottement qui nous place constamment dans la peau de son héroïne. Les sensations ressenties par les bruits stridents de la sonnette de la porte d'entrée et du téléphone sont autant de perturbations que subit Carole à mesure qu'elle perd progressivement ses répères avec la réalité.
Débutant sur l'oeil de Catherine Deneuve filmé en gros plan alors que le générique d'ouverture défile de manière penchée, REPULSION nous saisit immédiatement par son étrangeté et la beauté de ses images. Le film est surtout un superbe écrin pour la jeune actrice qui délivre rien de moins que l'une de ses plus impressionnantes prestations. Remarquable. Troublant. Envoûtant. Une oeuvre qui ne peut laisser indifférent!
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Tu me donnes envie de voir ce film...johell a écrit :
REPULSION de Roman Polanski (1965)
Une jeune Française restée seule dans l’appartement londonien qu’elle partage avec sa sœur cède à ses phobies: elle craint le contact des hommes, mais éprouve le besoin d’étreintes qu’elle imagine sauvages et brutales…
C'est une longue et lente descente aux confins de la folie. Catherine Deneuve - complètement ailleurs - livre une performance absolument exceptionnelle dans le rôle de cette jeune femme troublée. Elle distille un malaise étouffant à mesure qu'elle s'enferme de plus en plus dans son appartement. Et c'est un véritable tour de force de mise en scène de la part de Polanski qui arrive à créer une ambiance très angoissante avec des cadrages particuliers et une bande sonore très soignée. On y ressent même les odeurs nauséabondes qui flottent dans l'atmosphère par les nombreux gros plans sur un cadavre de lapin qui se décompose lentement dans son assiette, les légumes qui pourrissent, le bourdonnement des mouches qui virevoltent dans la cuisine... Et l'état d'esprit de plus en plus instable de la jeune femme se reflète à travers des visions de cauchemars où elle voient son appartement se fissurer de partout, elle rêve aussi que des mains sortent des murs pour la venir la prendre! Souvent surréaliste, c'est une véritable plongée dans l'univers mental d'une personne très perturbée.
REPULSION vire même dans l'horreur absolue lorsque Carole se met à assassiner de possibles amants qui viennent la voir dans son appartement. L'étrangeté du personnage fascine, si bien que le spectateur ne peut qu'éprouver une forme de sympathie pour cette jeune femme qui commet des actes de plus en plus répréhensibles à mesure que ses troubles mentaux deviennent de plus en plus grave. Polanski transforme même le lieu de ce huis-clos de plus en plus claustrophobique en pur réceptacle du trouble incompréhensible de Carole.
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
+1. Ca fait envie
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Mais cette image n'est pas dans le film? (si elle y est, je n'ai pas bonne mémoire)johell a écrit :
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Elle y est !
A 1h12 de film, très exactement.
Il n'y avait d'ailleurs pas une histoire de collant de danseuse que Deneuve portait car elle refusait de tourner nue ?
A 1h12 de film, très exactement.
Il n'y avait d'ailleurs pas une histoire de collant de danseuse que Deneuve portait car elle refusait de tourner nue ?
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
En tout cas, superbe photo.
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Oh que si, elle y est!Miss Nobody a écrit :Mais cette image n'est pas dans le film? (si elle y est, je n'ai pas bonne mémoire)johell a écrit :
En plus, je l'ai vue sur un grand écran. Actuellement, il y a une rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque suisse. Du coup, je vais me faire une quasi-intégrale (sauf quelques films que je n'ai pas forcément envie de revoir) de ce réalisateur.
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Une rétrospective Polanski à la cinémathèque suisse ?!! Ils ont beaucoup d'humour ces Suisses !
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
J'aurais bien aimé que le réalisateur soit là pour présenter ses films, mais il est indisponible paraît-il...Grimmy a écrit :Une rétrospective Polanski à la cinémathèque suisse ?!! Ils ont beaucoup d'humour ces Suisses !
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
Et ce serait dommage que Daniel Brélaz lui tombe sur le coin de la gueule...johell a écrit :J'aurais bien aimé que le réalisateur soit là pour présenter ses films, mais il est indisponible paraît-il...
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010
J'ai la flemme d'écrire un long commentaire et tu as pas mal tout dit. J'ajoute seulement que le master HD du blu-ray de Criterion est absolument magnifique.johell a écrit :
REPULSION de Roman Polanski (1965)
Une jeune Française restée seule dans l’appartement londonien qu’elle partage avec sa sœur cède à ses phobies: elle craint le contact des hommes, mais éprouve le besoin d’étreintes qu’elle imagine sauvages et brutales…
C'est une longue et lente descente aux confins de la folie. Catherine Deneuve - complètement ailleurs - livre une performance absolument exceptionnelle dans le rôle de cette jeune femme troublée. Elle distille un malaise étouffant à mesure qu'elle s'enferme de plus en plus dans son appartement. Et c'est un véritable tour de force de mise en scène de la part de Polanski qui arrive à créer une ambiance très angoissante avec des cadrages particuliers et une bande sonore très soignée. On y ressent même les odeurs nauséabondes qui flottent dans l'atmosphère par les nombreux gros plans sur un cadavre de lapin qui se décompose lentement dans son assiette, les légumes qui pourrissent, le bourdonnement des mouches qui virevoltent dans la cuisine... Et l'état d'esprit de plus en plus instable de la jeune femme se reflète à travers des visions de cauchemars où elle voient son appartement se fissurer de partout, elle rêve aussi que des mains sortent des murs pour la venir la prendre! Souvent surréaliste, c'est une véritable plongée dans l'univers mental d'une personne très perturbée.
REPULSION vire même dans l'horreur absolue lorsque Carole se met à assassiner de possibles amants qui viennent la voir dans son appartement. L'étrangeté du personnage fascine, si bien que le spectateur ne peut qu'éprouver une forme de sympathie pour cette jeune femme qui commet des actes de plus en plus répréhensibles à mesure que ses troubles mentaux deviennent de plus en plus grave. Polanski transforme même le lieu de ce huis-clos de plus en plus claustrophobique en pur réceptacle du trouble incompréhensible de Carole.
Avec un rythme et lent, voire même presque contemplatif, le réalisateur arriver à nous immerger dans une forme de somnolence cinématographique, comme un état second ou encore une sorte de flottement qui nous place constamment dans la peau de son héroïne. Les sensations ressenties par les bruits stridents de la sonnette de la porte d'entrée et du téléphone sont autant de perturbations que subit Carole à mesure qu'elle perd progressivement ses répères avec la réalité.
Débutant sur l'oeil de Catherine Deneuve filmé en gros plan alors que le générique d'ouverture défile de manière penchée, REPULSION nous saisit immédiatement par son étrangeté et la beauté de ses images. Le film est surtout un superbe écrin pour la jeune actrice qui délivre rien de moins que l'une de ses plus impressionnantes prestations. Remarquable. Troublant. Envoûtant. Une oeuvre qui ne peut laisser indifférent!
9 / 10
Top 20 actuel
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