Dvdclassik : cinéma et DVD

Supfiction a écrit :Eh bien réfléchis donc..
Je dis simplement que tout comme De Funes a été méprisé pendant des années, voire des décennies, Clavier devra un jour être réévalué à sa juste place. Des Bronzés à Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu, il a fait rire des dizaines de millions de français depuis bientôt 40 ans, pour le meilleur (Les Bronzés, Mes meilleurs copains, Les visiteurs, Le prix à payer, Les babas cools, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu...) comme pour le pire (Les visiteurs 2, Les anges gardiens).

De Funès a fait un sacré paquet de films pas glorieux mais pour autant, il était sans doute souvent ce qu'il y avait de mieux de dedans et sa présence seule sauve donc un paquet de ces films.
Et d'une certaine façon, on peut dire la même chose de Bourvil et de Fernandel.
Pour ce qui est de Clavier, ses vraies réussites sont des films collectifs où il n'est qu'un personnage parmi beaucoup d'autres et depuis qu'il est devenu un premier rôle au début des années 90, qu'a-t-il fait de bien (à part de très grosses entrées parfois)?
Et combien de films moisis par son surjeu hystérique?
Non, vraiment, quoi qu'on pense des 3 précités, la comparaison ne résiste pas vraiment à l'analyse.

AtCloseRange a écrit :

Supfiction a écrit :Eh bien réfléchis donc..
Je dis simplement que tout comme De Funes a été méprisé pendant des années, voire des décennies, Clavier devra un jour être réévalué à sa juste place. Des Bronzés à Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu, il a fait rire des dizaines de millions de français depuis bientôt 40 ans, pour le meilleur (Les Bronzés, Mes meilleurs copains, Les visiteurs, Le prix à payer, Les babas cools, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu...) comme pour le pire (Les visiteurs 2, Les anges gardiens).

De Funès a fait un sacré paquet de films pas glorieux mais pour autant, il était sans doute souvent ce qu'il y avait de mieux de dedans et sa présence seule sauve donc un paquet de ces films.
Et d'une certaine façon, on peut dire la même chose de Bourvil et de Fernandel.
Pour ce qui est de Clavier, ses vraies réussites sont des films collectifs où il n'est qu'un personnage parmi beaucoup d'autres et depuis qu'il est devenu un premier rôle au début des années 90, qu'a-t-il fait de bien (à part de très grosses entrées parfois)?
Et combien de films moisis par son surjeu hystérique?
Non, vraiment, quoi qu'on pense des 3 précités, la comparaison ne résiste pas vraiment à l'analyse.

Qu'on s'entende bien, je ne mets pas les 4 au même niveau loin de là. Et pourtant Fernandel, Bourvil, De Funes ont tous agacé à un moment donné (Bourvil jouant l'andouille un peu trop à ses débuts, De Funes en mode too much, Fernandel et sa « gueule de cheval » ..).
Ce que je dis c'est qu'il faudra bien admettre que Clavier est probablement la plus grande star comique du cinéma français des 40 dernières années. Peut-être plus en mode collectif effectivement mais quand on fait partie d'autant de gros succès, il n'y a pas de hasard.

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? est le plus gros succès de 2014 en Allemagne.

2,8 millions d'Allemands ont découvert la comédie française, qui double Dragons 2 et Transformers 4 au box-office.
Nous l'avons vendu presque partout, analyse Sabine Chemaly, directrice des ventes internationales de TF1. Sauf aux pays anglo-saxons où il est considéré comme politiquement incorrect". Ce qui n'empêche pas la production de négocier actuellement les droits du film pour un potentiel remake

Tiens ça me rappelle le cas Intouchables qui avait créé une polémique identique dans les pays anglo-saxons. Il y a clairement un problème de second degré dans ces pays là (aux USA surtout) sur ces questions semble t-il.

Le Jouet de Francis Veber avait été remaké au début des années 80 avec Richard Pryor, encore aujourd'hui des critiques US le dénoncent comme un grand moment de gêne vis à vis de l'histoire du pays, j'ai en outre lu une critique US d'OSS 117, positive mais se demandant sincèrement si c'est un film anti-raciste ou anti-arabe, vu les problèmes que nous autres français avons avec l'immigration (c'était peu de temps après les émeutes de 2005). Ah, les différences culturelles...

Shin Cyberlapinou a écrit :Le Jouet de Francis Veber avait été remaké au début des années 80 avec Richard Pryor, encore aujourd'hui des critiques US le dénoncent comme un grand moment de gêne vis à vis de l'histoire du pays, j'ai en outre lu une critique US d'OSS 117, positive mais se demandant sincèrement si c'est un film anti-raciste ou anti-arabe, vu les problèmes que nous autres français avons avec l'immigration (c'était peu de temps après les émeutes de 2005). Ah, les différences culturelles...

En fait le vrai problème n'est pas qu'ils ne comprennent pas le second degré sur le racisme mais qu'ils pensent que seuls eux en sont capables.
Les codes du second degré ne sont sans doute pas les mêmes ici et là-bas. Y a le bon et le mauvais second degré..

Ils étaient dejà passé à côté de Starship troopers

Shin Cyberlapinou a écrit :Le Jouet de Francis Veber avait été remaké au début des années 80 avec Richard Pryor, encore aujourd'hui des critiques US le dénoncent comme un grand moment de gêne vis à vis de l'histoire du pays, j'ai en outre lu une critique US d'OSS 117, positive mais se demandant sincèrement si c'est un film anti-raciste ou anti-arabe, vu les problèmes que nous autres français avons avec l'immigration (c'était peu de temps après les émeutes de 2005). Ah, les différences culturelles...

J'avais lu sur IMDB beaucoup de commentaires qui indiquaient clairement une incompréhension complète du 2nd degré de OSS 117.

Sous les jupes des filles (2014)
de Audrey Dana

Comédie foutraque qui ne repose que sur son casting (impressionnant) d'actrices. Et donc forcément il y a du bon et (beaucoup) de moins bon. Le film est moins osé (et moins ambitieux dans sa peinture de la vie sexuelle des femmes modernes) que Les gazelles sorti quelques temps avant et cherche avant tout la situation comique quitte à frôler les travers américains du scato, la vulgarité en moins (on est loin de Mes meilleures amies) et le "film de filles" en évitant (un peu mais pas totalement) les travers habituelles et classiques du film romantico-pathétique à la Bridget Jones. Résultat les hommes y sont quasi-absents (à quelques exceptions/fantasmes masculins près tels Marc Lavoine, Pascal Elbé).

Mention spéciale à Lætitia Casta qui démontre ses talents dans la comédie.
Audrey Fleurot flatte la pellicule comme à son habitude maintenant (alors que son rôle est mineur). Julie Ferrier est bien aussi mais son "segment" n'est pas très intéressant. J'aime bien également Audrey Dana (même si ici elle en fait des tonnes), une actrice qui mériterait d'être plus connue. A voir si une nouvelle carrière commence pour elle avec ce statut de réalisatrice. Une tendance de fond d'ailleurs peut-être, je pense à Geraldine Nakache également devant et derrière la caméra (personnellement je n'accroche pas), ou encore Camille Chamoux co-scénariste et actrice de Les gazelles.

A voir pour ses actrices donc et uniquement pour ça, ça ne vole pas haut et ça s'oublie aussi vite mais dans l'ensemble c'est une récréation plutôt sympathique.

Vu sur Le Parisien

«Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?» : trop raciste pour les Etats-Unis

Le succès de«Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?» s'arrêtera-t-il aux frontières européennes? Le film n'a que peu de chance de sortir aux Etats-Unis dans sa forme originale. La raison? Un humour «politiquement incorrect» -entendez limite raciste- qui refroidirait les producteurs américains selon les informations du Point, en kiosque depuis jeudi.

«Ils ont une approche culturelle très différente de la nôtre, justifie dans les pages de l'hebdomadaire Sabine Chemaly, la directrice internationale des ventes de TF1, en charge des négociations internationales pour le film. Nos contacts l'ont trouvé politiquement incorrect. Jamais ils ne se permettraient aujourd'hui de rire sur les Noirs, les Juifs ou les Asiatiques. Ils sont évidemment excités par le succès du film, mais ils refusent de le diffuser tel quel. Ils savent que cela va d'emblée créer de trop grandes polémiques chez eux.»

Et, proximité culturelle oblige, la même réticence se retrouve côté britannique. Un blocage qui pourrait aboutir, selon Le Point, à la production d'un remake moins clivant «spécialement conçu et adapté à la culture anglo-saxonne. «Les ressorts de la comédie sont différents, explique à l'hebdomadaire Sabine Chemaly. Dans ces pays, on ne sait pas rire des différences, on vit avec, mais on n'accepte pas la caricature sur le sujet, même avec ce recul qu'apporte la comédie».

Le même problème avec Intouchables

Une situation qui n'a rien de vraiment nouveau. Le même problème s'était posé au moment de la sortie d'«Intouchables», l'histoire d'amitié entre un riche handicapé et son aide à domicile, incarnés respectivement par François Cluzet et Omar Sy. Le film, sorti en Amérique du Nord s'était attiré les critiques virulentes du magazine Variety, qui avait jugé l'oeuvre «offensante» et flirtant avec «un racisme digne de la Case de l'Oncle Tom». Les critiques du media américain s'en prenaient notamment au personnage joué par Omar Sy, «un rôle qui se détache à peine de l'époque de l'esclavage, dans lequel il divertit le maître blanc, en endossant tous les stéréotypes raciaux, et de classe».

En France, l'hebdomadaire rappelle que le film avait suscité quelques débats sans pour autant enflammer les communautés caricaturées. Le Monde, évoquait «un petit sentiment de gêne» à «vouloir banaliser sinon le racisme, du moins les propos racistes». Mais la polémique avait vite été emportée par le succès populaire rencontré par le film, en France comme en Europe. Au Portugal, en Belgique, en Grèce et en Allemagne -où il reste en tête du box office pendant plusieurs mois- le film est adulé.

Et l'histoire ne s'arrête pas là. Le film doit être distribué en Corée du Sud, en Espagne, en Italie, dans des pays d’Europe de l’Est et d’Amérique latine et en Chine courant 2015, avant une suite prévue pour 2016.

Ah oui, c'est clairement une approche culturelle différente.
Rire des différences, c'est culturel, et ce n'est pas partout apprécié. Normal. On retrouvait déjà ça dans La Grande Vadrouille.
Je sais plus où j'ai entendu que c'étaient dans les sociétés les plus présentables, qu'on pouvait trouver la plus grande violence. Bien entendu les anglais sont pas les derniers pour nous polir des bites au cirage dès qu'on leur en donne l'occasion (et elles sont nombreuses !)

A la rigueur, si on devait se mettre dans la tête d'un américain, je comprendrai davantage qu'Intouchables mette mal à l'aise que Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu (dont une suite est presque annoncée) où l'on se moque avant tout du raciste. Bref, réaction stupide et sans doute influencée par des préjugés et des raccourcis simplistes sur la France.

Le fameux article américain à charge :
http://www.hollywoodreporter.com/review ... est-699426

On en parle ou pas ?



Ou alors on attend la critique de Watkinssien.

Ratatouille a écrit :On en parle ou pas ?

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ou alors on attend la critique de Watkinssien.

Pourquoi Watkinssien ?

ça me tente vraiment pas, et ça me fait penser à ça :

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ça


ou même ça :

Un sous-genre en soi qui n'est vraiment pas ma tasse de thé.

Supfiction a écrit :

Ratatouille a écrit :On en parle ou pas ?

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Ou alors on attend la critique de Watkinssien.

Pourquoi Watkinssien ?

Parce qu'il va voir absolument tout au ciné.

Nobody's perfect : perso, j'avais bien aimé RTT... J'avais trouvé Bienvenue chez les Ch'tis complètement naze, mais RTT, ça m'a plu. Cela dit, On a marché sur Bangkok, je ne le sens pas. Les films français avec des enfants, aïe ! Kad Merad + un enfant ; aïe aïe aïe !

Dommage, j'aime bien Taglioni.