Dvdclassik : cinéma et DVD

Jack Carter a écrit :

Jack Carter a écrit :6 juillet

Personne n'a vu l'unique film realisé par James Cagney ? un avis ?

Le film a la réputation d'être un quasi-remake plutôt faible de This Gun for Hire.
Je n'en sais pas plus personnellement.

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Supfiction a écrit :

Jack Carter a écrit : Personne n'a vu l'unique film realisé par James Cagney ? un avis ?

Le film a la réputation d'être un quasi-remake plutôt faible de This Gun for Hire.
Je n'en sais pas plus personnellement.

Dans le guide des films de Jean Tulard, il est dit - sous la plume du génial Alain Paucard - que le film est un "remake absolu au plan par plan" du film de Frank Tuttle et évidement, en raison de la rareté du film, c'est répété un peu partout. C'est faux. La trame générale est à peu près respectée (et on retrouve certains détails à l'identique : la façon dont le tueur rentre en contact avec la fiancée d'un policier qui voyage à bord d'un train. Dans le final, le déguisement de la fille pour tromper la police, etc…) mais les différences sont innombrables entre les 2 films, à commencer par la relation qui se noue entre les deux "fugitifs", le tueur et la fille qu'il enlève. Le tueur et la belle étaient d'âge à peu près égal dans le film de 42 et une forme de séduction naissait entre les deux personnages. Dans le remake, l'âge et l'apparence physique du tueur (l'inconnu qui le joue fait penser à un jeune Dane Clark, en plus frêle) ; l'âge "mur" de la femme qu'il enlève, fait que leur relation n'est pas du même ordre. Elle prend en quelque sorte soin d'un malade mais n'est pas -même à son corps défendant - séduite par lui.

En dehors de Jacques Aubuchon (le commanditaire de facade du tueur) et William Bishop (le flic … et fiancé) la plupart des interprètes sont inconnus. La mise en scène de Cagney est on ne peut plus anonyme mais il est surtout surprenant qu'il n'ai pas mis de coups de folie et qu'il y ai aussi peu de violence dans son film (mais il parait qu'il méprisait la violence). En dehors de quelques séquences surprenantes entre les fugitifs, quelques séquences retiennent un peu l'attention, notamment la séquence d'ouverture (très différente du film de 42) : Une jeune femme rentre dans la chambre du tueur allongé sur le lit de sa chambre d'hotel avec son chat blotti contre lui. La fille fait tout pour attirer son attention ; se penche en avant, offrant la face nord ; puis se retourne offrant une vue plongeante sur son décolletée. Voyant que le type reste impassible, elle se saisit du chat et veux le balancer par la fenêtre. Le gars l'arrête, lui tord le bras et la fout dehors ! Dans mon souvenir, il y a très peu de scènes comme ça, dignes de "Jimmy Grapefruit" et j'ai gardé le souvenir d'un film "à trous", pas très bien joué et platement mis en scène.

Vu il y a très longtemps à la TV, et aucun souvenir précis du film, si ce n'est Robert Ivers acteur falot qui est loin d'avoir le charisme de son prédécesseur ( Ladd), quant au "génial" Alain Paucard

Chip a écrit : quant au "génial" Alain Paucard

Oui, ça nous manque des "critiques" de" cette trempe. Il en aurait d'ailleurs mérité beaucoup... de trempe

Chip a écrit :Vu il y a très longtemps à la TV, et aucun souvenir précis du film, si ce n'est Robert Ivers acteur falot qui est loin d'avoir le charisme de son prédécesseur ( Ladd), quant au "génial" Alain Paucard

Je ne savais pas que le film avait déjà été diffusé chez nous. Oui, Robert Ivers ne valait pas Alan Ladd, excellent et même fascinant dans ce registre là (son meilleur pour moi et ce rôle en particulier a marqué plus d'un cinéaste : Melville). En ce qui concerne le manque de charisme, j'ajoute que l'actrice principale G. Johnson (toujours parmi nous : 92 ans) n'avait pas le glamour de V. Lake mais, pour le coup, c'est apparemment tout à fait volontaire car Cagney et en amont peut-être ses adaptateurs avaient fait de la relation entre les deux fugitifs quelque chose de très différent.

Jeremy Fox a écrit :

Chip a écrit : quant au "génial" Alain Paucard

Oui, ça nous manque des "critiques" de" cette trempe. Il en aurait d'ailleurs mérité beaucoup... de trempe

Et en ce qui concerne Paucard, vous êtes durs quand même
Et puis, il est bien digne de son "patron". En recherchant vite fait dans un des guides des films un texte de Paucard pour illustrer son génie, je suis tombé immédiatement sur le texte de Tulard au sujet de "The Big Lebowski". Il lui met 1 étoile et le texte se termine par "…si on a un esprit trop critique, mieux vaut aller voir un autre film". Tsss (il y a longtemps que je n'avais pas dit du mal de JT ; ça fait du bien . Bon, après, mal luné, on peut très bien mal voir un film mais lui en "rate" trop, mais plutôt moins que Paucard qui lui, en plus, est un fumiste)

Voilà, un fumiste qui n'a pas vu la moitié des films qu'il descend en une ligne d'une bêtise souvent sans nom.

Jeremy Fox a écrit :Voilà, un fumiste qui n'a pas vu la moitié des films qu'il descend en une ligne d'une bêtise souvent sans nom.

Ben, oui ; la preuve avec ce film de Cagney. Quoique…Je pense qu'il doit parfois s'exprimer sur des films qu'il n'a effectivement pas vu mais sans doute aussi sur nombre de films plus revus depuis l'époque de la sortie. Je lui trouve une circonstance atténuante car il écrit souvent sur des films qui devaient être très difficiles à voir. Cela dit, si on ne se souvient pas des films, on n'écrit pas dessus ou on se débrouille pour trouver des sources fiables.

kiemavel a écrit : il écrit .

Ca aussi ça reste à voir... suivant la définition que l'on donne à ce verbe

Jeremy Fox a écrit :

kiemavel a écrit : il écrit .

Ca aussi ça reste à voir... suivant la définition que l'on donne à ce verbe

Bah, il écrit ; nous écrivons ; j'écris bien, moi . "Certes, mais Paucard, c'est son métier" Bref. Je me garderais bien de juger trop sévèrement les talents d'écriture de Paucard (faux cul ?) ; mais oui, il est quand même quasiment révoltant que le sien lui ai permis -peut-être - de manger à sa faim (doit pas être trop gras quand même le lascar)

Dans le livre de Homer Dickens " the films of James Cagney ", il est indiqué que Cagney apparaissait dans un bref prologue pour présenter ses jeunes acteurs, aucun souvenir de ça dans la VF que j'avais vue à la TV dans les années 60, mais peut-être cela avait-il été supprimé ? Même inférieur au film de Tuttle, il serait intéressant de visionner l'unique réalisation de Cagney produite par son ami A.C.Lyles qui une décennie plus tard produira de redoutables westerns

Chip a écrit :Dans le livre de Homer Dickens " the films of James Cagney ", il est indiqué que Cagney apparaissait dans un bref prologue pour présenter ses jeunes acteurs, aucun souvenir de ça dans la VF que j'avais vue à la TV dans les années 60, mais peut-être cela avait-il été supprimé ? Même inférieur au film de Tuttle, il serait intéressant de visionner l'unique réalisation de Cagney produite par son ami A.C.Lyles qui une décennie plus tard produira de redoutables westerns

Je le connais effectivement avec le prologue. Cagney présente brièvement son film. Ce genre de prologue n'était pas si rare dans le film noir mais ce sont plutôt des hommes de loi (procureur, flic, etc…) ou des hommes politiques qui apparaissaient dans certains prologues similaires. L'avocat (et sénateur) Kefauver s'exprimait au début de deux films noirs dont un présenté dans ce sujet : The Captive City de Robert Wise (l'autre est Mad at the World)

Le film de Cagney est même le premier ou un des premiers films produits par A.C Lyles. Je m'apprête justement à revenir vers lui rapidement puisque je viens de découvrir un film de R. G. Springteen que tu avais jadis recommandé (mais pas un western…) Je vais en causer rapidement et glisser un mot sur le producteur des derniers westerns de Springsteen (pitié pour les vieux)

Oui ! " celui qu'on n'attendait plus" (come next Spring), vague souvenir d'ado, je me souviens avoir aimé ce film, jamais revu depuis. Ann Sheridan ayant déclaré que dans ce film elle avait trouvé son meilleur rôle, doit-on la croire ? Ce petit mélo de Republic pictures en Trucolor bénéficie à ce qu'on dit, d'une petite réputation, un film rare.

Pour répondre à Chip, oui, j'ai un dvd de ce film " celui que l'on attendait plus" ! un de mes amis bilingue m'a traduit les dialogues
et j'ai fait le sous-titrage fr, un très beau film, je me demande pourquoi n'est-il pas sorti en dvd ? Amitiés, Robert.

Très peu de films labellisés Republic pictures sont sortis en dvd chez nous, exception faite de: " Johnny Guitare", " Rio grande", " l'homme tranquille", "Iwo Jima", "l'homme tranquille", " l'ange et le mauvais garçon", "le réveil de la sorcière rouge", because John Wayne + peut-être quelques titres que je n'ai pas en mémoire.
Perso j'aimerais bien voir venir:
"A man alone" (un homme traqué), " the vanishing american" (courage indien)," the savage horde", "hellfire", "the fabulous texan"," stranger at my door" (l'inconnu du ranch) pour ne citer que quelques titres du genre privilégié par le studio à l'aigle. Artus Films annonce pour septembre " Ultime chevauchée" (raiders of old California)(1957) qui n'est pas le meilleur western de Republic, mais il y a pas mal d'action dans les 72 mn du film et les fanas de LVC seront certainement ravis de le découvrir ici, bien avant ses prestations italiennes.

Quelques autres titres ardemment souhaités : quelques films noirs (dont Traqué dans Chicago) ; Le soleil brille pour tout le monde ; La dame et le toréador…et bien sûr Celui qu'on attendait plus, très bon film dont tu avais déjà fait l'éloge il y a un bout de temps, ce dont je me suis rappelé il y a peu.