Bruce Willis
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Re: Bruce Willis
Il signe sur le prochain Tarantino. J'aime bien ce projet, je demande à voir.
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Re: Bruce Willis
1er avril ...
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Re: Bruce Willis
Y'a des pseudos qui devraient être "bloqués" les 1er Avril...
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Re: Bruce Willis
Je pense, sérieusement, que même à prix discount les producteurs n'en veulent plus.
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Re: Bruce Willis
Pour Cage, je ne suis pas sûr qu'il s'agisse uniquement de ça. Il a toujours porté une forme de liberté artistique totale et une absence de hiérarchie d'auteur dans tous les projets auxquels il a pu participer. C'est un état d'esprit que j'aime beaucoup. Cette liberté a pu le mener vers des films sans grand intérêt mais vers d'autres projets aussi plus hybrides et étranges qui se sont révélés des bombes absolues. Mandy vient forcément en tête et à la lecture du scénario ou au pitch du projet, tu pouvais aisément le classer comme un énième DTV nanaresque. Et c'est tout le contraire à la fin. Je pense qu'il s'inscrit plus dans cette quête, quitte à laisser sur le bas côté des choses oubliables.
- tenia
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Re: Bruce Willis
Nan mais y a des choses comme Mandy mais l'année de sortie de Mandy sont sortis littéralement 4 DTVs avec Cage, et si je veux bien croire à une "absence de hiérarchie des auteurs" et des "pitchs classables comme un énième DTV nanardesque", j'ai peu de doutes que des projets comme 211 ou The Humanity Bureau ne laissaient aucune place à une autre idée que celles de DTVs flingués d'avance.
Et des comme ça, Cage en a fait un paquet justement dans cette période (les années 2010s, en gros).
Et des comme ça, Cage en a fait un paquet justement dans cette période (les années 2010s, en gros).
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Re: Bruce Willis
Je partage pas du tout cette idée. Je pense que la lecture d'un scénario n'est pas 100 % fiable sur la sureté de l'avis du résultat finale d'une oeuvre cinématographique et je doute encore plus que les gens ayant fait les films que tu cites ont été voir Cage pour lui dire : « allez mec on fait une petite bouse, t'es chaud ? ». Relis encore une fois le pitch de Mandy ou de Pig, c'est clairement des trucs que quand tu survoles, tu peux facilement classer comme des daubes absolues ou des films qui ne peuvent pas vraiment t'exciter. Et pourtant...tenia a écrit : ↑2 avr. 25, 09:54 Nan mais y a des choses comme Mandy mais l'année de sortie de Mandy sont sortis littéralement 4 DTVs avec Cage, et si je veux bien croire à une "absence de hiérarchie des auteurs" et des "pitchs classables comme un énième DTV nanardesque", j'ai peu de doutes que des projets comme 211 ou The Humanity Bureau ne laissaient aucune place à une autre idée que celles de DTVs flingués d'avance.
Cage a peut-être aussi l'humilité et la candeur de ne pas avoir besoin d'un nom reconnu, d'un genre précis ou d'un tampon quelconque pour accorder sa confiance et aller au charbon. Ça aussi, tu vois, j'apprécie.
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Re: Bruce Willis
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... de-dollars
La carrière de Nicolas Cage n’est plus à présenter : après avoir enchaîner plusieurs classiques dans les années 1980 et 1990 (Sailor et Lula, Arizona Junior, ou encore Leaving Las Vegas, pour lequel il a remporté l’Oscar du meilleur acteur), le Golden Boy d'Hollywood s’est par la suite retrouvé dans de nombreux films jamais sortis en salle et des directs-to-DVD généralement boudées par la critique et le public. Dans une interview pour l’émission 60 minutes, l’acteur reconnaît avoir joué dans plusieurs de ces films pour rembourser une dette de 6 millions de dollars après une chute spectaculaire du marché de l’immobilier.
Nicolas Cage revient sur son Superman avorté avec Tim Burton
“J’étais trop investi dans le milieu de l’immobilier. Celui-ci s’est effondré, et je n’ai pas pu m’en extraire à temps. J’ai fini par rembourser toutes mes dettes, qui s'élevaient au total à près de 6 millions de dollars. Je n’ai jamais fait faillite” avoue-t-il, estimant que sa “profession a été son ange gardien” malgré une période compliquée. “Ces films dans lesquels j’ai tourné n’étaient peut-être pas des valeurs sûres, mais ils me permettaient d’avoir un travail. Même si le film était pourri, l’équipe savait que je faisais malgré tout de mon mieux, que j’allais au bout des choses.”
En 2022, il revenait pour le magazine GQ sur cette décennie complexe, quelque part entre les années 2000 et 2010 : “Même quand je tournais dans quatre films par an, je trouvais quelque chose dans chacun d’entre eux qui me permettait d’aller jusqu’au bout. Aucun de ces films n’a marché, bien sûr. Certains d’entre eux étaient pourtant très bien, comme Mandy. (...) Je ne m’en foutais pas, contrairement aux apparences. Je leur accordais beaucoup d’importance.”
Comment expliquer ce phénomène ? L’acteur révélait qu’au bout d’un certain moment, “le téléphone ne sonnait plus”. "Je me disais :“Nous ne ferons jamais la suite de Benjamin Gates ?” Ca fait 14 ans, donc pourquoi pas ? Pour L’Apprenti Sorcier, Ghost Rider et Hell Driver, c’était la même chose. J’avais toutes ces dettes, et je dépensais en même temps 20 000 dollars par mois pour faire en sorte que ma mère n’aille pas dans un institut pour les maladies mentales, mais au bout d’un moment, ce n’était plus possible.”
La carrière de Nicolas Cage n’est plus à présenter : après avoir enchaîner plusieurs classiques dans les années 1980 et 1990 (Sailor et Lula, Arizona Junior, ou encore Leaving Las Vegas, pour lequel il a remporté l’Oscar du meilleur acteur), le Golden Boy d'Hollywood s’est par la suite retrouvé dans de nombreux films jamais sortis en salle et des directs-to-DVD généralement boudées par la critique et le public. Dans une interview pour l’émission 60 minutes, l’acteur reconnaît avoir joué dans plusieurs de ces films pour rembourser une dette de 6 millions de dollars après une chute spectaculaire du marché de l’immobilier.
Nicolas Cage revient sur son Superman avorté avec Tim Burton
“J’étais trop investi dans le milieu de l’immobilier. Celui-ci s’est effondré, et je n’ai pas pu m’en extraire à temps. J’ai fini par rembourser toutes mes dettes, qui s'élevaient au total à près de 6 millions de dollars. Je n’ai jamais fait faillite” avoue-t-il, estimant que sa “profession a été son ange gardien” malgré une période compliquée. “Ces films dans lesquels j’ai tourné n’étaient peut-être pas des valeurs sûres, mais ils me permettaient d’avoir un travail. Même si le film était pourri, l’équipe savait que je faisais malgré tout de mon mieux, que j’allais au bout des choses.”
En 2022, il revenait pour le magazine GQ sur cette décennie complexe, quelque part entre les années 2000 et 2010 : “Même quand je tournais dans quatre films par an, je trouvais quelque chose dans chacun d’entre eux qui me permettait d’aller jusqu’au bout. Aucun de ces films n’a marché, bien sûr. Certains d’entre eux étaient pourtant très bien, comme Mandy. (...) Je ne m’en foutais pas, contrairement aux apparences. Je leur accordais beaucoup d’importance.”
Comment expliquer ce phénomène ? L’acteur révélait qu’au bout d’un certain moment, “le téléphone ne sonnait plus”. "Je me disais :“Nous ne ferons jamais la suite de Benjamin Gates ?” Ca fait 14 ans, donc pourquoi pas ? Pour L’Apprenti Sorcier, Ghost Rider et Hell Driver, c’était la même chose. J’avais toutes ces dettes, et je dépensais en même temps 20 000 dollars par mois pour faire en sorte que ma mère n’aille pas dans un institut pour les maladies mentales, mais au bout d’un moment, ce n’était plus possible.”
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Re: Bruce Willis
CQFD avec l'interview rappelée par nunu.innaperfekt_ a écrit : ↑2 avr. 25, 10:26Je partage pas du tout cette idée. Je pense que la lecture d'un scénario n'est pas 100 % fiable sur la sureté de l'avis du résultat finale d'une oeuvre cinématographique et je doute encore plus que les gens ayant fait les films que tu cites ont été voir Cage pour lui dire : « allez mec on fait une petite bouse, t'es chaud ? ». Relis encore une fois le pitch de Mandy ou de Pig, c'est clairement des trucs que quand tu survoles, tu peux facilement classer comme des daubes absolues ou des films qui ne peuvent pas vraiment t'exciter. Et pourtant...
Je vois très bien de quoi tu parles, attention, et il y a clairement des cas de figures dans la filmo de Cage entrant dans cette catégorie de choix casse-gueules qui parfois passent et parfois cassent, et c'est aussi ça le cinéma.
Mais il y a à nouveau tout un ensemble de films tenant du pur DTV industriel, qui n'empêchent pas de faire les choses avec professionnalisme, mais dont je doute fort qu'on ait pu se dire en lisant le scénar' qu'on tenait là une probable petite perle. Et je ne crois pas que ce soit sale ou médisant que de dire que Left Behind, 211, Outcast ou Arsenal (qui ne sont même pas tous des DTVs, d'ailleurs) ne sont certainement pas Leaving Las Vegas, Adaptation ou Raising Arizona, mais pour moi, ils ne sont pas, rien que sur le papier, non plus Mandy, Pig ou Mom and Dad.
Certains de ces films lui ont permis d'être payé $5m pour 3 jours de taf, le résultat a été ce qu'il était, parfois sympatoche, parfois tout à fait nullissime, mais je pense que lui-même (et supposer le contraire n'est pas forcément lui faire un beau portrait) sait un peu tout de même dans quoi il s'embarque, et quand il met les pieds dans un truc potentiellement sympa bien qu'atypique, ou juste un film totalement alimentaire.
Personne ne fait un projet en se disant "allez, on va faire une belle bouse", mais certains (réals, producteurs, interprètes) ont une carrière quasi exclusivement constituée de cela, donc l'un n'empêche pas l'autre.
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Re: Bruce Willis
WHITE ELEPHANT (2022)

Probablement pas le pire des Bruce Willis dernière période, parce que c'est Jesse V. Johnson à la réalisation, et que le savoir-faire du bonhomme fait un peu la différence. La réalisation est plus soignée, le rythme plus tenu, avec une tentative de donner un brin d'épaisseur aux personnages, d'injecter un peu d'humour dans la machine au-delà des attendues séquences de bagarres et fusillades. Le réalisateur compose également au mieux avec les limites du jeu apathique de Willis. Mais, après, ce White elephant demeure quand même trop léger en termes d'écriture, trop gamin, avec zéro surprise dans le déroulement de l'intrigue, et l'ennui finit par pointer le bout de son nez au bout d'un moment malgré l'investissement appréciable de Rooker et Kurylenko à l'écran. Un peu triste également de voir Malkovich réduit à cachetonner dans des DTV de ce type.

Probablement pas le pire des Bruce Willis dernière période, parce que c'est Jesse V. Johnson à la réalisation, et que le savoir-faire du bonhomme fait un peu la différence. La réalisation est plus soignée, le rythme plus tenu, avec une tentative de donner un brin d'épaisseur aux personnages, d'injecter un peu d'humour dans la machine au-delà des attendues séquences de bagarres et fusillades. Le réalisateur compose également au mieux avec les limites du jeu apathique de Willis. Mais, après, ce White elephant demeure quand même trop léger en termes d'écriture, trop gamin, avec zéro surprise dans le déroulement de l'intrigue, et l'ennui finit par pointer le bout de son nez au bout d'un moment malgré l'investissement appréciable de Rooker et Kurylenko à l'écran. Un peu triste également de voir Malkovich réduit à cachetonner dans des DTV de ce type.
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Re: Bruce Willis
Johnson n'avait pas fait mystère de sa gêne quand il a été mis devant le fait accompli concernant la santé de Willis alors qu'on lui avait assuré que l'acteur était en forme, au regard de ces limites c'est un petit produit à peu près défendable notamment grâce à Rooker. Quant à Malkovich ses finances ne se sont à l'évidence pas remises de l'affaire Madoff, quel a été son dernier rôle notable/non alimentaire?