Heureusement que ces gens ne sont pas producteurs...
The Green Knight (David Lowery - 2021)
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Watkinssien
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Au moins, il sera (un peu) plus légitime d'en parler que du dernier Spielberg.Flol a écrit : ↑4 janv. 22, 17:07Ok, dis-le tout de suite que t'en as juste vu 12mn.AtCloseRange a écrit : ↑4 janv. 22, 16:29 Pour les insomniaques, le film est donc dispo depuis hier sur Amazon Prime.
Et c'est de la bonne!

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- Watkinssien
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
On aime ou on n'aime pas le monsieur.
Mais son avis est assez intéressant!
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- shubby
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Je rejoins largement les conquis. Je m'attendais à un truc arty surfait et j'ai été happé. Même en voulant être à charge, je n'y parvenais pas tant l'évidence m'était martelée à la tronche plan par plan. Oui la caméra est bien là, oui lui est bien ici et joue très bien, oui la durée de ce plan est parfaite, non je n'ai rien compris à ce passage, mais j'ai été envouté, là ça décolle, là on prend son temps à raison, là mais... mais bon sang c'est drôle ! Etc etc. Jusqu'à une fin attendue au tournant, mais impeccable, évidente. Ca n'a rien d'une posture. On a du style et du sens. C'est juste parfait.
Histoire de chercher la référence, je pensais d'abord à Boorman, m'agaçant, scandalisé, que ce nouvel Excalibur - c'est même mieux, non ? - ne sorte pas au ciné. Puis le ciné de Gilliam s'est imposé, évident également, pour enfin me rendre compte que j'avais une sorte de relecture existentielle à la Barton Fink. L'air halluciné de Dev Patel m'a évoqué plus d'une fois celui de Turturo, et ce soin maniaque apporté à la forme et au son renvoie clairement aux frangins. Mais même ainsi, ça ne suffit pas. Une telle maturité dans l'agencement de ce conte cruel renvoie aussi au très beau Buster Scruggs que les Coen ont pourtant sorti sur le tard. Lowery n'a que 41 ans.
Et quel montage ! Habituellement, la séquence voyage du héros consiste en un enchaînement de 3-4 plans de loin sur plusieurs décors différents avec force score épique à l'appui. Là, ce choix d'un long travelling arrière sur notre Gauvain à cheval, des gosses le suivant un temps puis s'éloignant avec leur blabla s'éteignant progressivement, ça suffit. C'est long, on sent le temps qui passe, la distance qui s'accroit, très bien, on embraye, ça fonctionne. Plus tard, quand tout s'accélèrera pour résumer une suite d'évènements, la caméra saura se poser sur le visage d'une femme, ajoutant ici les quelques secondes nécessaires pour à la fois faire passer ce qu'elle ressent ainsi que le poids de la culpabilité de celui qui ne saura oublier.
Désormais, tel un TheGentlemanBat, me voilà à farfouiller pour tout savoir sur ce film, cette légende et ce réalisateur que j'ai manifestement trop longtemps négligé.
Je replonge asap dans cette magnifique geste.
Histoire de chercher la référence, je pensais d'abord à Boorman, m'agaçant, scandalisé, que ce nouvel Excalibur - c'est même mieux, non ? - ne sorte pas au ciné. Puis le ciné de Gilliam s'est imposé, évident également, pour enfin me rendre compte que j'avais une sorte de relecture existentielle à la Barton Fink. L'air halluciné de Dev Patel m'a évoqué plus d'une fois celui de Turturo, et ce soin maniaque apporté à la forme et au son renvoie clairement aux frangins. Mais même ainsi, ça ne suffit pas. Une telle maturité dans l'agencement de ce conte cruel renvoie aussi au très beau Buster Scruggs que les Coen ont pourtant sorti sur le tard. Lowery n'a que 41 ans.
Et quel montage ! Habituellement, la séquence voyage du héros consiste en un enchaînement de 3-4 plans de loin sur plusieurs décors différents avec force score épique à l'appui. Là, ce choix d'un long travelling arrière sur notre Gauvain à cheval, des gosses le suivant un temps puis s'éloignant avec leur blabla s'éteignant progressivement, ça suffit. C'est long, on sent le temps qui passe, la distance qui s'accroit, très bien, on embraye, ça fonctionne. Plus tard, quand tout s'accélèrera pour résumer une suite d'évènements, la caméra saura se poser sur le visage d'une femme, ajoutant ici les quelques secondes nécessaires pour à la fois faire passer ce qu'elle ressent ainsi que le poids de la culpabilité de celui qui ne saura oublier.
Désormais, tel un TheGentlemanBat, me voilà à farfouiller pour tout savoir sur ce film, cette légende et ce réalisateur que j'ai manifestement trop longtemps négligé.
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Si tu as aimé son dernier opus, alors tu risques d'adorer le reste de sa filmo, il n'y a absolument rien à jeter. Y compris son tout 1er, St Nick que j'ai enfin réussi à découvrir récemment.
Et tout ça m'a donné envie de me refaire ce Green Knight, qui ne m'avait pas entièrement convaincu, mais auquel je repense très souvent depuis...
Lowery est en tout cas mon réalisateur fétiche du moment, mon chouchou, le mec en qui je place tous mes espoirs.
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
The Green Knight > The Northman.
(Pour faire dans le très argumenté : le second n'est pas déplaisant, mais il y a dans le premier l'humour, donc l'imagination, qui lui manque à l'évidence. Et c'est plus charnel.)
(Pour faire dans le très argumenté : le second n'est pas déplaisant, mais il y a dans le premier l'humour, donc l'imagination, qui lui manque à l'évidence. Et c'est plus charnel.)
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Même le remake de "Peter et Elliott le dragon" ?

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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Le seul remake Disney qui vaut le coup de ces 15 dernières années. Filmé avec élégance et sensibilité, avec un regard sincère et non formaté.

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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Tiens, c'est vrai. J'avais oublié. Il faut que je le visionne, celui-là !
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Oui, même ça.
C'est dire le talent du mec.
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
The green knight c'était le seul film que j'avais vraiment envie de voir au cinéma cette année là.
Importé dès que j'ai pu en UHD.
C'est avec A ghost story que j'ai connu le bonhomme.
C'est clairement ce type de cinéma contemporain qui me fait vibrer. Il y a des plans à tomber à la renverse.
Moi qui suis plus à la recherche d'expériences ciné, que de simples visionnages, son dernier film m'a bel et bien transporté.
Il a une façon de matérialiser en images la notion du temps qui me fascine.
J'espère qu'il continuera à préserver sa créativité et sa singularité, avec ses équipes.
Importé dès que j'ai pu en UHD.
C'est avec A ghost story que j'ai connu le bonhomme.
C'est clairement ce type de cinéma contemporain qui me fait vibrer. Il y a des plans à tomber à la renverse.
Moi qui suis plus à la recherche d'expériences ciné, que de simples visionnages, son dernier film m'a bel et bien transporté.
Il a une façon de matérialiser en images la notion du temps qui me fascine.
J'espère qu'il continuera à préserver sa créativité et sa singularité, avec ses équipes.
(bave sa flemme sur le coussin des jours)
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Watkinssien a écrit : ↑26 mai 22, 13:10Le seul remake Disney qui vaut le coup de ces 15 dernières années. Filmé avec élégance et sensibilité, avec un regard sincère et non formaté.
Merci, je vais m'y pencher.

- Dunn
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Le steelbook qui sort en UK n'a pas de stf j'imagine ?
Elever des enfants c'est comme ranger sa collection de films : c'est pas comme on voudrait mais c'est bien quand même.
- TheGentlemanBat
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Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Ça fait plaisir ton retour enflammé Shubby. J'ai le blu-ray allemand qui attend depuis plusieurs mois d'être inséré dans le lecteur, je recule l'échéance dans l'espoir de revivre je crois le même sentiment d'émerveillement. Et je suis tellement fan de ce petit bijou (qui, malgré toute l'admiration que j'ai pour Robert Eggers, surpasse pour moi aussi son Northman) que je me suis pris tout récemment un t-shirt à l'effigie de Sir Gauvain #instantgeek
> https://www.redbubble.com/fr/i/t-shirt/ ... 0218.D681C
Autrement pour revenir à la filmographie de l'ami Lowery, y'a aussi son très chouette film avec Robert Redford en papy braqueur non-violent qui fait du charme à Sissy Spacek qu'est sorti en catimini sur Prime début 2019.

Autrement pour revenir à la filmographie de l'ami Lowery, y'a aussi son très chouette film avec Robert Redford en papy braqueur non-violent qui fait du charme à Sissy Spacek qu'est sorti en catimini sur Prime début 2019.