Re: Le cinéma français des années 60 (1960-69)
Publié : 19 sept. 17, 12:10
Saint-Tropez Blues (Marcel Moussy, 1961)
C'était trois ans avant le Gendarme de Saint-Tropez, 21 ans avant Les Sous-doués en vacances, 25 ans avant Deux enfoirés à Saint-Tropez, mais j'aurais dû me méfier quand même.
En super résumé : les jeunes de Saint-Germain-des-Prés vont en vacances à Saint-Tropez.
En un peu plus détaillé : Marie Laforêt (21 ans) part en vacances à Saint-Tropez en compagnie d'Higelin (20 ans) et ne prévient pas ses parents.
Et ? C'est à peu près tout.
Au départ, on a l'impression d'assister à un film de vacances lambda. Le côté descente sur la côte en voiture -- en Eastmancolor -- est sympathique. Et puis, les djeunz commencent à traîner leur ennui dans la ville, sur les plages, sur les yachts, dans les soirées, et le spectateur finit par s'emmerder sec. C'est bien simple, j'ai fini le film en avance rapide (il était environ 3h30 du matin, mais l'heure ne fait rien à l'affaire).
Le film accumule probablement tous les clichés véhiculés par le cinéma sur les vacances tropéziennes* du petit monde germanopratin : le jazz, la bohème, les peintres bidon, les artistes bidon (Claude Chabrol fait un caméo), la cougar qui s'ennuie dans sa villa, les gens en tenue légère dans les hautes herbes, les pervers qui rôdent sur le port... il ne manque que l'alcool et la drogue comme on pouvait le voir dans "L'envers du Paradis" (E.T.Gréville, 1953). Et c'est dommage parce que Higelin, à l'époque, avait une bonne tête. Et parce que Marie Laforêt était bien mignonne.
Je peux me tromper (je suis pris soudain du complexe de Pontmartin), mais, de mon point de vue, ça n'a vraiment aucun intérêt.
* Mais ce film est peut-être la matrice de tous les films "tropéziens" !!!
EDIT : ah si, à l'époque, l'épilation des aisselles était vraiment au point !
Au passage : le Gaumont ex "à la demande" propose une copie restaurée. Ce n'est pas une restauration à la "Lawrence d'Arabie", mais c'est pas mal.

C'était trois ans avant le Gendarme de Saint-Tropez, 21 ans avant Les Sous-doués en vacances, 25 ans avant Deux enfoirés à Saint-Tropez, mais j'aurais dû me méfier quand même.
En super résumé : les jeunes de Saint-Germain-des-Prés vont en vacances à Saint-Tropez.
En un peu plus détaillé : Marie Laforêt (21 ans) part en vacances à Saint-Tropez en compagnie d'Higelin (20 ans) et ne prévient pas ses parents.
Et ? C'est à peu près tout.
Au départ, on a l'impression d'assister à un film de vacances lambda. Le côté descente sur la côte en voiture -- en Eastmancolor -- est sympathique. Et puis, les djeunz commencent à traîner leur ennui dans la ville, sur les plages, sur les yachts, dans les soirées, et le spectateur finit par s'emmerder sec. C'est bien simple, j'ai fini le film en avance rapide (il était environ 3h30 du matin, mais l'heure ne fait rien à l'affaire).
Le film accumule probablement tous les clichés véhiculés par le cinéma sur les vacances tropéziennes* du petit monde germanopratin : le jazz, la bohème, les peintres bidon, les artistes bidon (Claude Chabrol fait un caméo), la cougar qui s'ennuie dans sa villa, les gens en tenue légère dans les hautes herbes, les pervers qui rôdent sur le port... il ne manque que l'alcool et la drogue comme on pouvait le voir dans "L'envers du Paradis" (E.T.Gréville, 1953). Et c'est dommage parce que Higelin, à l'époque, avait une bonne tête. Et parce que Marie Laforêt était bien mignonne.
Je peux me tromper (je suis pris soudain du complexe de Pontmartin), mais, de mon point de vue, ça n'a vraiment aucun intérêt.
* Mais ce film est peut-être la matrice de tous les films "tropéziens" !!!
EDIT : ah si, à l'époque, l'épilation des aisselles était vraiment au point !

Au passage : le Gaumont ex "à la demande" propose une copie restaurée. Ce n'est pas une restauration à la "Lawrence d'Arabie", mais c'est pas mal.
