Dvdclassik : cinéma et DVD

A la dérive

La "presque" catastrophe annoncée pour ce film qui aligne les clichés à la pelle et le grand n'importe quoi (notamment sur l'île avec les séquences de "soumission"). Pourtant, y 'avait un bon potentiel et on retrouve par moments quelques truc intéressants, Ritchie s'est assez calmé avec ses montages hystériques, mais l'ensemble est quand même assez nul. Dire que la Warner est allé débauché cet incapable pour son Sherlock Holmes fait très peur.

nobody smith a écrit :EDEN LOG de Frank Vestiel
Plutôt convaincu par ce premier essai. La première partie fonctionne à merveille avec une alléchante progression vidéoludique. Les énigmes auquelles est confronté le personnage principal sont peut-être un peu trop classique mais l’immersion fonctionne admirablement bien et le parfum de mystère de l’intrigue captive. Ça se complique un peu par la suite lorsqu’il faut délivrer les informations relatives à la compréhension de l’univers. Le film arrive à se rattacher à son incroyable recherche graphique même si certains moments où le personnage principal hallucine frise le grotesque (Clovis Cornillac a beau s’être investi dans le rôle, son interprétation tient pas toujours la mesure). Et puis je dois avouer que je peine à saisir le fond de la séquence finale.

Ennui poli pour ma part. Je reconnais une certaine efficacité dans l'ambiance et l'atmosphère, ou plutôt dans l'installation d'un univers à partir d'un petit budget, mais le scénario minimaliste est, je pense, trop destiné aux fans du genre (que je ne suis pas assez). Pas vraiment passionné par l'histoire, donc, ni par certaines péripéties plus ou moins ridicules (le Cornillac "possédé" comme tu l'as déjà souligné).
J'ai beaucoup pensé à THE DESCENT, forcément...

LE DEJEUNER DU 15 AOÛT de Gianni Di Gregorio

Encore un emballement critique que je ne m'explique pas. Non que le film soit vraiment désagréable ou raté mais je lui trouve un intérêt assez limité.

C'est un film à conseiller aux amateurs d'histoires simples avec des personnages simples. Il ne se passe pas grand chose, c'est filmé très basiquement, éclairé comme un téléfilm. Si l'on a vite compris où le scénario voulait en venir, c'est surtout au niveau des personnages que le film trouve tout son intérêt. Ils ont tous un détail dans le comportement qui amuse, qui fait sourire, qui les rend humains. Ainsi, les petites vieilles se comportent comme des gamines, chacune ayant un défaut qui en fait ici une qualité (scénaristique): capricieuse, un peu chaude, ou portée non sur la bouteille (comme le principal personnage masculin) mais sur les gratins de pâte.
Il se dégage du film un charme évident provoqué par la simplicité du tableau, par la tranquilité du récit (c'est même un peu trop tranquille). Mais c'est très loin d'être marquant.

Pour ma part l'emballement dont je m'explique pas c'est celui de Slumdog Millionaire, c'est certes sympathique, mais de là à en faire tout ce barouf, il ne le mérite sûrement pas.

Je voulais voir un nanar rigolo ultra-patriotique pro-USA avec plein de boum boum et de coups de tatanes que même Chuck Norris et la Cannon à côté c'est des tapettes de gauche...Ben en fait c'est ça
3/6



Un shaw brothers avec des combats, des sorciers, des vampires, des cannibales, des fantômes...des vrais et des faux, du sang, de l'érotisme et un rythme bien soutenu...dommage que le scénario soit juste incompréhensible
3/6

frédéric a écrit :Pour ma part l'emballement dont je m'explique pas c'est celui de Slumdog Millionaire, c'est certes sympathique, mais de là à en faire tout ce barouf, il ne le mérite sûrement pas.

S'il y a un adjectif que je n'ai pas envie d'attribuer à Slumdog Millionaire, c'est bien "sympathique"

Gounou a écrit :Je n'ai toujours pas vu ce film

+ 1

La fille du RER (André Téchiné)

Dernière réalisation de Téchiné, cette appropriation du contexte d'une agression antisémite "imaginaire", peut d'abord sembler décevante. La mise en scène manque d'énergie et de vigueur, et Téchiné fuit en permanence son sujet, le détournant à travers la description d'une jeune fille perdue, en manque de repères, qui plonge dans une relation amoureuse à risques. Mais finalement, la richesse du film vient aussi de cela...Téchiné refuse tout discours, toute justification et se concentre sur la perception d'une absence à soi-même, sur l'impossibilité d'une jeune fille à pouvoir se considérer en tant qu'adulte. La prestation d'Emilie Dequenne, sensible et troublante, représente un point d'ancrage indispensable.
Si le film manque de continuité et de cohésion, il convainc davantage lorsqu'il cerne une fragilité incohérente et un déni de soi. Fuyante et insaisissable, la vie ne devient qu'une perte de repères. Téchiné se désintéresse de l'appropriation médiatique du sujet pour observer un lieu clos et solitaire : c'est l'appréhension de Catherine Deneuve en tant que mère touchée à vif, c'est la présence paternelle d'un Michel Blanc ambigu, à la fois passionné et mesuré...c'est le regard incertain et admiratif d'un garçon qui appréhende l'adolescence.
La jeune fille n'est plus que l'expression d'un mystère, le symbole d'un vide, d'une recherche affective.

Revu Wall-E en blu-ray, c'est tout simplement énorme. Toute la deuxième partie dans l'espace et le vaisseau est impressionnant de netteté et de visuel. Franchement, ça vaut le coup.

King Rising/In the Name of the King

Enfin vu donc, ce film qui n'est pas la catastrophe annoncée partout, notamment ici pour ma part. Certes Uwe Boll est très loin d'être Peter Jackson, mais il signe ici son film le plus ambitieux. Le visuel est de toute beauté renforcé encore plus par le blu-ray. Les effets spéciaux sont plutôt réussis et pas trop envahissants, il y' a quelques jolis moments comme le duel des magiciens et le duel final avec les livres et tout ça. Après, c'est sûr que Ray Liotta et Matthew Lilliard cabotinent un max, mais Burt Reynolds reste étonnamment sobre et Jason Statham que je n'aime pas trop est ici assez supportable. Maintenant on sent aussi les coupes, il me semble d'ailleurs que le film a encore été coupé pour la sortie DVD, il dure à peine deux heures moins le générique alors qu'il durait près de 2h30 je crois pour la version salles. Boll aussi n'est pas très à l'aise pour les scènes dialoguées etc. et la fin est un peu courte et abrupte, mais le résultat est loin d'être déshonorant pour ma part.

Martian Child (Menno Meyjes)
Cette comédie du scénariste de quelques films de Spielberg (La Couleur Pourpre, L'Empire du Soleil, Indiana Jones et la Dernière Croisade) n'a pas eu les honneurs d'une sortie française. Le début n'est pas très engageant tant le film ne sait pas trop sur quel pied danser. Pas mal des personnages secondaires s'avèrent globalement superflus (Joan Cusack qui a pris un coup de vieux ou une Amanda Peet toujours aussi charmante mais qui ne sert vraiment à rien) mais lorsque le film se concentre sur la relation entre John Cusack (toujours très bien et attachant) et son fils adoptif qui dit venir de Mars, le film se met à fonctionner, et ce grâce à l'alchimie entre les 2 comédiens. Le sous-texte "fantastique" permet de garder l'attention jusqu'au bout.
Je rapprocherais le film du Happy Accidents de Brad Anderson qui lui aussi partait d'un postulat fantastique au service d'une comédie très actuelle.
A réserver toutefois aux fans de John Cusack même s'il y a quelques jolies scènes.

AtCloseRange a écrit :Martian Child (Menno Meyjes)
Cette comédie du scénariste de quelques films de Spielberg (La Couleur Pourpre, L'Empire du Soleil, Indiana Jones et la Dernière Croisade) n'a pas eu les honneurs d'une sortie française. Le début n'est pas très engageant tant le film ne sait pas trop sur quel pied danser. Pas mal des personnages secondaires s'avèrent globalement superflus (Joan Cusack qui a pris un coup de vieux ou une Amanda Peet toujours aussi charmante mais qui ne sert vraiment à rien) mais lorsque le film se concentre sur la relation entre John Cusack (toujours très bien et attachant) et son fils adoptif qui dit venir de Mars, le film se met à fonctionner, et ce grâce à l'alchimie entre les 2 comédiens. Le sous-texte "fantastique" permet de garder l'attention jusqu'au bout.
Je rapprocherais le film du Happy Accidents de Brad Anderson qui lui aussi partait d'un postulat fantastique au service d'une comédie très actuelle.
A réserver toutefois aux fans de John Cusack même s'il y a quelques jolies scènes.

Et............

Et Richard Schiff fait du Richard Schiff façon The West Wing dans 2-3 scènes (d'ailleurs, il a même gardé les costumes de la série). On comprend mieux en voyant ce genre de prestation pourquoi pas mal de bons comédiens finissent par préférer la télé pour exprimer leur talent.
Pour les complétistes de l'oeuvre de Richard Schiff alors

AtCloseRange a écrit : A réserver toutefois aux fans de John Cusack même s'il y a quelques jolies scènes.

AtCloseRange a écrit : Pour les complétistes de l'oeuvre de Richard Schiff alors

Tu viens de gagner 3euros.

Evangelion 1.0 You Are Not alone de Hideaki Anno
La démarche est des plus étrange, hormis le progrès technique indéniable c'est exactement pareil que la série (jusque dans les moindre détail comme le teaser après le générique ). Donc le connaisseur ne doit pas s'attendre à la moindre surprise et le nouveau venu s'il n'aura aucun mal à suivre l'histoire perdra un peu de ce qui fait la substance de la série vu certains enchaînement abrupt. Néanmoins l'histoire est tuoujours aussi passionnante et c'est un vrai plaisir d'assister à des affrontements titanesque de mecha sur grand écran. On a beau connaître l'histoire, le final épique à souhait fait bien son petit effet. Espérons quand même un peu plus de variations et de surprise pour les suivants sinon ça ne deviendra vraiment intéressant que pour voir la nouvelle fin. 4/6