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Publié : 23 avr. 05, 23:02
par Jack Griffin
Les larmes amères de Petra von kant...
Dans le côté purement théatral c'est peut être celui qui me convainc le plus pour l'instant...Y'a des longueurs mais globalement RWF s'arrange bien avec son cast réduit, exclusivement féminin (Carstensen géniale. le visage d'Irm Hermann, Hanna Schygulla...) la platine (verdi à the platters), le lit, la moquette et l'immense tableau dont on a l'impression que les personnages s'y intègrent. J'aime beaucoup les dernières scènes, depressives à souhait, qui valent à elles seules la vision du film.
Sinon spoilers..j'ai pensé à un moment que Marlene était l'ex-mari de Petra.

Publié : 23 avr. 05, 23:45
par vic
Jack Griffin a écrit :Les larmes amères de Petra von kant...
Dans le côté purement théatral c'est peut être celui qui me convainc le plus pour l'instant...Y'a des longueurs mais globalement RWF s'arrange bien avec son cast réduit, exclusivement féminin (Carstensen géniale. le visage d'Irm Hermann, Hanna Schygulla...) la platine (verdi à the platters), le lit, la moquette et l'immense tableau dont on a l'impression que les personnages s'y intègrent. J'aime beaucoup les dernières scènes, depressives à souhait, qui valent à elles seules la vision du film.
Sinon spoilers..j'ai pensé à un moment que Marlene était l'ex-mari de Petra.

Ca fait plaisir de te voir à fond dans Fassbinder.
Faut être en forme pour l'aborder mais je trouve aussi ce film très bon et même assez fascinant. Comme tu le dis, la fin est génial.
Publié : 23 avr. 05, 23:50
par John Constantine
C'est trop branchouille Fassbinder : tous les réals du monde sont gros et le nez plein de poudre - Peter Jackson, tu sais quoi faire - et le taux de suicide en France a grimpé de 200%.
A part ça, Jack, tu n'es pas le seul à penser ce que tu penses.
Publié : 24 avr. 05, 01:46
par Jordan White
Cela faisait bien longtemps- c'est sans doute la première fois que je lis accolé à son nom même- que j'avais pas lu que Fassbinder était branchouille.
Je ne comprends pas.
Publié : 24 avr. 05, 10:32
par vic
Jordan White a écrit :Cela faisait bien longtemps- c'est sans doute la première fois que je lis accolé à son nom même- que j'avais pas lu que Fassbinder était branchouille.
Je ne comprends pas.
Y a rien à comprendre, c'est une private joke entre Manny et.. Manny.

Publié : 24 avr. 05, 18:59
par Flol
John Constantine a écrit :tous les réals du monde sont gros et le nez plein de poudre - Peter Jackson, tu sais quoi faire
Reprendre du poids ?
Publié : 24 avr. 05, 22:01
par odelay
je viens de revoir à Beaubourg Le Mariage de Maria Braun. Ce film sur la renaissance de l'Allemagne à travers de celle d'une femme est toujours aussi formidable.
Dommage qu'on ait eu à subir l'évacuation de la grande salle pour alerte d'incendie avec sirène et voix qui tourne en boucle pour nous dire de ne pas paniquer, juste au moment où le film allait commencer. Comme la salle était pleine à craquer (quel succès cette rétrospective!) et que tout les spectateurs qui étaient sortis devant le MK2 Beaubourg s'étaient éparpillés, il y a eu un "léger retard" pour le démarrage du film.
Bien entendu il n'y avait pas d'incendie (le plus fort c'est que les gens ont toujours continué à rentrer tranquillement dans le Centre Pompidou alors qu'on nous évacuait et qu'on attendait tous sur le trottoir).
Publié : 24 avr. 05, 22:41
par Jack Griffin
odelay a écrit :
(quel succès cette rétrospective!)
oui c'est assez surprenant...En même temps c'est une occasion de voir certains films plus ou moins rares, restaurés et sur grand écran. Mais je me rend compte que l'affluence est la même que pour Minelli en fin de compte.
Publié : 24 avr. 05, 22:43
par Swan
Les rétrospectives de Beaubourg vont assez souvent salle comble.
Publié : 24 avr. 05, 23:50
par vic
Le Roti de Satan (1976) : je comprends le rapprochement que fait JC avec Roulette Chinoise, même si le traitement est complètement différent. Film excessif, cruel, violent, méchant, souvent à la limite de l'absurde, véritable crachat à la gueule de la bourgeoisie de l'époque. Kurt Raab, quasi hystérique, aboie des dialogues hallucinés face au reste du cast qui en rajoute à loisir. Un peu répétitif sur la longueur, mais avec des moment d'humour noir très réussis. On est quand mm loin des meilleurs films de RWF.
Publié : 24 avr. 05, 23:54
par Jordan White
Petit aparté :
Bravo à vous, vic, Jack, John, Max d'alimenter ce topic avec vos chroniques toujours pertinentes et qui permettent de nous faire une idée des films projetés. Une fois que j'aurai le temps, j'essaierai de voir les films majeurs, disons les indispensables en sus de ce que j'ai déjà vu et qui me plaisent à des degrés divers. L'expérience salle est bien sûr la plus enrichissante, je me demande ce que donnerait Querelle et son Scope crépusculaire sur un grand écran, mais rien n'empêche de voir tout cela en DVD par la suite.
Publié : 25 avr. 05, 00:04
par vic
C'est clair que sur grand écran Querelle, surtout si tu ne l'as jamais vu, est une expérience à ne pas rater. Pour RWF, je préfère nettement les voir en salle, je suis sur de ne pas être distrait.
(Superbe ton nouvel avatar, Swan.)
Publié : 25 avr. 05, 00:33
par John Constantine
Swan a écrit :Les rétrospectives de Beaubourg vont assez souvent salle comble.
Tu sous-entends que c'est vachement hype parce que le Marais est à côté?

Publié : 25 avr. 05, 10:30
par Bob Harris
J'ai commencé ma rétro... J'en dirai plus bientôt.

Publié : 25 avr. 05, 10:58
par Max Schreck
odelay a écrit :Dommage qu'on ait eu à subir l'évacuation de la grande salle pour alerte d'incendie avec sirène et voix qui tourne en boucle pour nous dire de ne pas paniquer, juste au moment où le film allait commencer. Comme la salle était pleine à craquer (quel succès cette rétrospective!) et que tout les spectateurs qui étaient sortis devant le MK2 Beaubourg s'étaient éparpillés, il y a eu un "léger retard" pour le démarrage du film.
Bien entendu il n'y avait pas d'incendie (le plus fort c'est que les gens ont toujours continué à rentrer tranquillement dans le Centre Pompidou alors qu'on nous évacuait et qu'on attendait tous sur le trottoir).
Il s'est passé la même chose dans la petite salle du niveau -1. Sauf que là, le film avait démarré à 17h et on a donc été interrompu en plein milieu. Je m'attendais à voir le centre vidé, mais l'annonce n'était diffusée que dans la salle !
Ça m'a bien consterné, et je n'ai vraiment pas eu envie de retourner dans la salle après. D'autant plus qu'il s'agissait d'un documentaire sur Fassbinder assez foireux, type Hollywood stories, avec commentaire pompeux et édifiant sur l'artiste "génial et maudit". Malgré tout, pas mal de témoignages et d'extraits de tournages et d'interviews.
J'en ai profité pour enfin visiter l'expo qui est tout à fait intéressante et m'a encore plus donné l'impression que tout mérite d'être vu. J'avais déjà fait une petite sélection de ce que je voulais voir, mais au sortir de l'expo, j'aurais pu inclure l'intégrale de la programmation !