Publié : 26 mai 04, 11:22
Pirater est illégal. Evidemment, sans discussion possible.
Mais depuis hier j'essaie de pointer le fait que l'ère numérique nous met face à un problème inédit, celui de la reproduction à l'identique, à bas prix, facile et sans gros investissement, dans chaque foyer.
Il faut soit taxer fortement les supports vierges (voire les interdire), soit accroître les codages des disques pour qu'ils ne soient pas piratés (mais le système actuel est un peu défaillant, n'autorisant pas certaines lectures).
Du côté du P2P, c'est évidemment compliqué de faire la loi. Je pense que nombreux sont ceux qui téléchargent massivement et n'écoutent rien. La comparaison avec un bien manufacturé n'est donc pas possible, ce serait comme si un type volait des milliers de bagnole sans jamais les regarder, rouler ou les vendre. Avec le P2P on est encore dans une démarche inédite à tendance maladive.
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Pour mon cas personnel, j'ajoute que je ne télécharge quasiment jamais, je n'ai pas les logiciels de P2P, j'essaie chez les autres à l'occasion. Et si je le fais, c'est uniquement parce que les majors n'ont pas réédités leurs catalogues en CD, que de très nombreux artistes ne sont plus disponibles, et qu'il est frustrant de savoir qu'à moins de tomber sur un fan qui à l'album, on n'écoutera jamais certaines chansons perdues à jamais. Le P2P m'a rendu service une ou deux fois, et je ne suis pas le seul. Certaines oeuvres ne sont pas complètement morts grâce à cela.
N'oublions pas que les biens culturels sont éphémères si on ne les réédite plus. L'oeuvre a été exécutéé jadis, mais n'est plus disponible. Elle devient un souvenir, une trace dans les esprits comme une représentation théâtrale, mais il n'y a plus de "marque" concrète car les maisons d'éditions ne rééditent plus. Le P2P, malgré tous ses défauts, pallie cela.
Mais depuis hier j'essaie de pointer le fait que l'ère numérique nous met face à un problème inédit, celui de la reproduction à l'identique, à bas prix, facile et sans gros investissement, dans chaque foyer.
Il faut soit taxer fortement les supports vierges (voire les interdire), soit accroître les codages des disques pour qu'ils ne soient pas piratés (mais le système actuel est un peu défaillant, n'autorisant pas certaines lectures).
Du côté du P2P, c'est évidemment compliqué de faire la loi. Je pense que nombreux sont ceux qui téléchargent massivement et n'écoutent rien. La comparaison avec un bien manufacturé n'est donc pas possible, ce serait comme si un type volait des milliers de bagnole sans jamais les regarder, rouler ou les vendre. Avec le P2P on est encore dans une démarche inédite à tendance maladive.
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Pour mon cas personnel, j'ajoute que je ne télécharge quasiment jamais, je n'ai pas les logiciels de P2P, j'essaie chez les autres à l'occasion. Et si je le fais, c'est uniquement parce que les majors n'ont pas réédités leurs catalogues en CD, que de très nombreux artistes ne sont plus disponibles, et qu'il est frustrant de savoir qu'à moins de tomber sur un fan qui à l'album, on n'écoutera jamais certaines chansons perdues à jamais. Le P2P m'a rendu service une ou deux fois, et je ne suis pas le seul. Certaines oeuvres ne sont pas complètement morts grâce à cela.
N'oublions pas que les biens culturels sont éphémères si on ne les réédite plus. L'oeuvre a été exécutéé jadis, mais n'est plus disponible. Elle devient un souvenir, une trace dans les esprits comme une représentation théâtrale, mais il n'y a plus de "marque" concrète car les maisons d'éditions ne rééditent plus. Le P2P, malgré tous ses défauts, pallie cela.