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Publié : 17 déc. 05, 06:59
par k-chan
*Désir Meurtrier de Shohei Imamura (1964)

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Eh bien ! Comme d'habitude, Shohei Imamura est génial. Voilà un film bien difficile, sombre, dur et bouleversant. L'histoire d'une pauvre jeune femme qui mène une vie bien triste, qui est traitée avec mépris par son mari, et qui est un jour se fait violée chez elle par un pauvre type qui tombera amoureux d'elle.
Une histoire pas facile-facile, un film à la mise en scène très soignée (Shohei Imamura quoi), au tempo lent, ce qui le rend encore plus troublant et fascinant, parfois étrange, et un portrait de femme pour le moins stupéfiant, déchirant. Un film superbe et d'une grande noirceur.

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Publié : 18 déc. 05, 00:00
par Stalker
Après-midi "Matous démoniaques" à la MCJP :

Le manoir du chat fantôme / Black cat mansion / Bôrei kaybyô yashiki - Nobuo Nakagawa, 1958
Mon premier Nakagawa, un des meilleurs il paraît... Je suis pas trop convaincu... Dommage qu'une telle maîtrise formelle soit au service d'un scenario assez pauvre (pas de tension dramatique, des longueurs, des dialogues triviaux) et incarné par des acteurs de second plan... Parce-que la maîtrise formelle est vraiment indéniable, tout particulièrement le début en noir et blanc.
Dans les passages en couleur avec la grand-mère-chat, on est vraiment dans le grand-guignol !

Le mystère du shamisen hanté / Kaibyô nazo no shamisen - Kiyohiko Ushihara, 1938
C'est apparemment un film rare (quasiment rien trouvé sur le net), probablement un des tous premiers films de fantômes japonais parlant. J'ai bien aimé, malgré une copie qui fait largement son âge... L'histoire est relativement classique ; le fantôme d'une femme et d'un chat assassinés par la même personne se réfugient dans un shamisen pour se venger. La réalisation est classique et élégante, la narration est épurée et use largement d'ellipses et de non-dits (seulement 55 min). Pas d'exhubérance, les acteurs sont naturels et justes. Les apparitions fantômatiques se font en douceur et en retenue dans une atmosphère néanmoins inquiétante habilement construite à partir d'effets de lumière, de flous, de déformations, d'effets "yeux de mouches tournants" (si quelqu'un voit ce que je veux dire).
Le film vaut surtout par son final franchement saisissant où tout se démèle sur la scène d'un spectacle de kabuki, peut-être un peu longuet mais tout en crescendo, où le montage et la musique s'énervent progressivement jusqu'au dénouement dramatique. Séquence impressionnante.
Un film fort plaisant, qui incarne parfaitement, en 55 min, l'idée que je me fais d'un bon film de fantômes japonais classique.


J'en ai profité pour visiter l'expo Yôkai. C'est vraiment très réussi. Les rouleaux et estampes exposés sont des pures merveilles de poésie, d'imagination et de grotesque. On voit bien que tous le éléments du cinéma fantastique japonais, des films d'horreur jusqu'au voyage de Chihiro, viennent de ces légendes populaires.
Il y a notamment une estampe de vieille-femme-chat-fantôme qui vient de pêcher une carpe à mains nues dans un étang qui est exactement identique au plan correspondant dans le film de Nakagawa, jusqu'à la disposition spatiale des lieux et l'architecture des bâtiments. Assez frappant.

Il y a aussi une TV qui montre la BA du dernier Miike, Yôkai daisenso, ça a l'air :shock:

Publié : 18 déc. 05, 00:09
par Jack Griffin
Stalker a écrit :Après-midi "Matous démoniaques" à la MCJP :

La manoir du chat fantôme / Black mansion cat / Bôrei kaybyô yashiki - Nobuo Nakagawa, 1958
Mon premier Nakagawa, un des meilleurs il paraît... Je suis pas trop convaincu... Dommage qu'une telle maîtrise formelle soit au service d'un scenario assez pauvre (pas de tension dramatique, des longueurs, des dialogues triviaux) et incarné par des acteurs de second plan... Parce-que la maîtrise formelle est vraiment indéniable, tout particulièrement le début en noir et blanc.
Dans les passages en couleur avec la grand-mère-chat, on est vraiment dans le grand-guignol !
Très joli film dont je garde encore en souvenir quelques moments marquant ! J'adore le début en noir et blanc et les apparitions effrayantes de la vieille femme...L'histoire n'est pas très fouillé mais je me suis laissé porté très facilement, d'autant plus que c''est très court.
De Nakagawa j'ai vu aussi L'enfer, formellement beaucoup plus ambitieux.

Publié : 29 déc. 05, 10:42
par Eigagogo
Bonjour,

Dans la cadre du renforcement de l’équipe de notre site (eigagogo.free.fr), nous recherchons activement des personnes intéressées pour critiquer les films présentés sur Paris lors des nombreuses rétrospectives à venir (Shochiku, Gosho,…). Si pour la retro des ‘Matous démoniaques’ nous avons pu faire le déplacement sur Paris (critiques à venir!), il nous est malheureusement impossible de couvrir ces fameuses projections. Si vous désirez faire découvrir ces films rares à nos lecteurs, n’hésitez pas à nous contacter… notre site se veut avant tout un support fédérateur pour tous les nippo-cinéphiles.

Merci de me contacter par MP ou email (eigagogo@free.fr)

Publié : 3 janv. 06, 17:39
par noar13
la maison du japon va encore frapper !!

http://www.cinemasie.com/fr/depeches.html#930

j'espere pour les zatos qu'il ne s'agit pas d'une projection des dvds :lol:

puis integrale OZU :? :shock:

en tout cas ca me fait plus bander que les muets de la shochiku de la cinemathèque

Publié : 3 janv. 06, 19:26
par k-chan
noar13 a écrit :puis integrale OZU :? :shock:
Eh ben ! :o

Publié : 27 janv. 06, 16:20
par noar13
encore du lourd sur paris (enfin st denis), wakamatsu is in da house !!

lu sur forum hkmania

Le thème du festival “Est-ce ainsi que les hommes vivent?” qui se tiendra du 22 au 28 février au Cinéma L’Ecran de Saint-Denis (93200) est Sex is Politic.

Wakamatsu sera présent pour les séances de
Go, go second time virgin
Sex Jack
L’extase des anges
Déclaration de guerre mondiale : armée rouge, front populaire de libération palestinien
Violent Virgin

Publié : 27 janv. 06, 16:38
par Jack Griffin
noar13 a écrit :
puis integrale OZU :? :shock:

en tout cas ca me fait plus bander que les muets de la shochiku de la cinemathèque
l'intégrale Ozu passe à la cinémathèque en juin.

Re: Gosho, Shochiku

Publié : 27 janv. 06, 17:38
par noar13
Jeff Bailey a écrit : je signale que la vénérable Maison de la Culture du Japon consacrera un volet de son cycle "maîtres méconnus du cinéma japonais" à Heinosuke Gosho :

Jeudi 26 janvier
16h30 La femme de la brume
19h30 Les demoiselles d'Izu

Vendredi 27 janvier
16h30 Encore une fois
19h30 Visage inoubliable

Samedi 28 janvier
13h30 Les quatre cheminées
16h30 Le coq chante deux fois
19h30 Encore une nuit

Mardi 31 janvier
16h30 Le corbeau jaune
19h30 Elégie du Nord

Mercredi 1er février
16h30 Le fusil de chasse
19h30 Maman, marie-toi !

Jeudi 2 février
16h30 La sorcière innocente
19h30 Une mère et ses onze enfants

Vendredi 3 février
16h30 Le banquet
19h30 La femme de la brume

Samedi 4 février
13h30 Les demoiselles d'Izu
16h30 Encore une fois
19h30 Visage inoubliable

Mardi 7 février
16h30 Les quatre cheminées
19h30 Le coq chante deux fois

Mercredi 8 février
16h30 Encore une nuit
19h30 Le corbeau jaune

Jeudi 9 février
16h30 Elégie du Nord
19h30 Le fusil de chasse

Vendredi 10 février
16h30 Maman, marie-toi !
19h30 La sorcière innocente

Samedi 11 février
13h30 Une mère et ses onze enfants
16h30 Le banquet
19h30 Le fusil de chasse
http://www.mcjp.asso.fr/cadrgen.html

Heinosuke Gosho (1902-1981) est resté dans les mémoires comme le peintre appliqué et infatigable de la vie des petites gens, en quarante années de carrière et une centaine de films. Son attachement, érigé en style, à la réalité populaire et "à la comédie des hommes dans leur vie quotidienne" va en faire le chef de file d'un genre particulier, le shomingeki (films décrivant le quotidien des gens ordinaires), qui disparaîtra dans les années 1960, mettant un terme à sa carrière de cinéaste. Ses films sont le chaînon manquant, dans notre exploration du cinéma japonais, entre les œuvres de Yasujirô Ozu et Mikio Naruse.


La femme de la brume (Oboroyo no onna)

1936 / 112' / copie neuve 35mm / VOSTF
Scénario Tadao Ikeda
Avec Choko Iida, Shin Tokudaiji, Takeshi Sakamoto

Bunkichi et sa femme, sans enfants, sont teinturiers dans un quartier populaire de Tôkyô. La sœur de Bunkichi, Otoku, est veuve et elle n'attend plus de la vie qu'une brillante carrière pour son fils, Seiichi. Ce dernier a une aventure avec une hôtesse de bar, ancienne maîtresse de son oncle. Quand Bunkichi apprend qu'elle est enceinte de son neveu, il va sauver la situation et l'avenir de Seiichi : il décide d'adopter l'enfant qui va naître pour le bien de tout le monde…
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Les demoiselles d'Izu (Izu no musumetachi)

1945 / 74' / copie neuve 35mm / VOSTF
Scénario Tadao Ikeda
Avec Reikichi Kawamura, Mitsuko Miura, Momoo Yotsumoto

Bunkichi, petit restaurateur de quartier, est veuf et vit avec ses deux filles, Shizue et Tamiko, en âge de se marier. Sur la demande d'un ami, il accepte de prendre chez lui comme pensionnaire un jeune ingénieur et fils de bonne famille muté dans une usine du quartier. Et ce contre l'avis de sa sœur qui craint que la présence du garçon sous le même toit ne perturbe ses deux nièces… Mélodrame familial dont l'intrigue n'est pas sans rappeler celles des films d'Ozu de la dernière période, Les demoiselles d'Izu est la première sortie en salle (le 30 août 1945) de l'après-guerre. Les cinémas qui avaient tous été fermés le 15 août 1945, date de la capitulation du Japon, rouvraient 15 jours plus tard sous le contrôle de la censure américaine.


Encore une fois (Ima hitotabino)

1947 / 119' / copie 35mm / VOSTF

Scénario Keinosuke Uekusa d'après le roman de Jun Takami
Avec Ichirô Ryusaki, Mieko Takamine, Akitake Kono

Nogami, ses études finies, décide de travailler comme médecin dans un centre d'aide sociale. Un jour qu'il assiste à une représentation de Hamlet , il tombe amoureux de l'interprète d'Ophélie, Akiko. Pendant la guerre, Nogami, politiquement engagé, est arrêté, puis envoyer au front. Lors des adieux, Akiko promet de l'attendre tous les dimanches à l'église…
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Visage inoubliable (Omokage)

1948 / 96' / copie 35mm / VOSTF
Scénario Kennosuke Tateoka
Avec Ichirô Sugai, Yuriko Hamada, Ranko Akagi

Kawasaki, veuf, rend visite à son maître, le professeur Inagaki, remarié avec une très jeune femme, Sachiko. La ressemblance physique de Sachiko avec sa femme disparue va le bouleverser. Un jour qu'il est seul avec Sachiko, Kawasaki va lui avouer son amour. Inagaki, mis au courant par sa propre femme des égarements sentimentaux de son ancien élève, va tenter de convaincre celui-ci de ne pas céder "aux caprices du destin".
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Les quatre cheminées
(Entotsu no mieru basho kara)


1953 / 106' / copie 35mm / VOSTF
Scénario Hideo Oguni d'après le roman de Rinzô Shiina
Avec Ken Uehara, Kinuyo Tanaka, Hiroshi Akutagawa

Dans une banlieue industrielle de Tôkyô, l'histoire d'un bébé abandonné recueilli par un couple sans enfants et leurs deux pensionnaires. Comédie, romance, drame : Gosho mêle les genres avec brio dans cet incontournable du cinéma japonais. Prix international de la paix au Festival de Berlin 1953.
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Le coq chante deux fois (Niwatori wa futatabi naku)

1954 / 118' / copie 16mm / VOSTA
Scénario Rinzô Shiina
Avec Shûji Sano, Akio Satake, Atsushi Watanabe

L'échec par lequel s'est soldée sa recherche d'un gisement de gaz naturel a poussé Maeda au suicide. Mais sa mère est persuadée que c'est parce que Fumiko aurait refusé sa demande en mariage que son fils s'est tué. Fumiko songe au suicide mais elle est réconfortée par cinq employés de Maeda. Un jour, un escroc qui prétend être un géologue leur propose de chercher avec lui du pétrole dans la région…
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Encore une nuit (Aruyo futatabi)

1956 / 99' / copie 35mm / VOSTA
Scénario Keiji Hasebe, Heinosuke Gosho
Avec Shuji Sano, Nobuko Otowa, Hitomi Nozoe

Shida est un homme taciturne depuis qu'il est au chômage. En revanche, sa femme Akiko est d'un caractère enjoué et travaille avec entrain dans un hôtel de Tôkyô. Un jour, leur nièce d'Ôsaka s'installe chez eux. Shida va alors découvrir un secret que sa femme lui avait caché jusqu'alors.
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Le corbeau jaune (Kiiroi karasu)

1957 / 104' / copie 35mm / VOSTA

Scénario Kennosuke Tateoka, Keiji Hasebe, Shigeko Yuki
Avec Chikage Awashima, Yûnosuke Itô, Kinuyo Tanaka

Yoshida rentre chez lui après dix années de vie en Chine. Il n'éprouve qu'indifférence envers son fils Kiyoshi qu'il n'a pas vu grandir. Kiyoshi, intimidé par son père, se sent encore plus délaissé quand naît un an plus tard sa petite sœur…
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Elégie du Nord (Banka)

1957 / 130' / copie 16mm / VOSTA
Scénario Toshio Yasumi, Shigeko Yumi d'après le roman de Yasuko Harada
Avec Yoshiko Kuga, Tatsuo Saito, Masayuki Mori

Une jeune femme atteinte d'arthrite mène une vie morose jusqu'au jour où elle s'éprend d'un ingénieur marié. Inspirée d'un best-seller, cette histoire d'amour a pour cadre les paysages sauvages et romantiques du nord du Japon.
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Le fusil de chasse (Ryôjû)

1961 / 98' / copie 35mm / VOSTF

Scénario Toshio Yasumi d'après le roman de Yasushi Inoue
Avec Fujiko Yamamoto, Keiji Sada, Haruko Wanibuchi

Adaptation du célèbre roman de Yasushi Inoue. Ce mélodrame raconte l'histoire d'une liaison entre un homme marié et une jeune femme divorcée, mère d'une grande fille.
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Maman, marie-toi ! (Kâchan, kekkon shiro yo)

1962 / 97' / copie 35mm / VOSTA
Scénario Heinosuke Gosho, Hideo Horie d'après le roman de Kazuo Dan
Avec Michiyo Aratama, Takahiro Tamura, Junzaburô Ban

Ne supportant plus la vie à Tôkyô avec un mari débauché, Mitsuyo est retournée dans son village natal où elle travaille dans un bar. Elle vit avec son fils qui, croyant son père mort, voudrait que sa mère se remarie
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La sorcière innocente (Osorezan no onna)

1965 / 98' / copie 35mm / VOSTA
Scénario Hideo Horie d'après le roman de Gen Ogawa
Avec Jitsuko Yoshimura, Kin Sugai, Yoshio Yoshida

Ayako, une jeune fille pauvre d'un village de pêcheurs, est contrainte de se prostituer dans une maison de rendez-vous pour subvenir aux besoins de sa famille. Rapidement, une malédiction semble peser sur Ayako : tous ceux qui la connaissent meurent de mort violente
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Une mère et ses onze enfants (Kâchan to jûichi nin no kodomo)

1966 / 108' / copie 35mm / VOSTA
Scénario Hideo Horie d'après le roman de Tora Yoshida
Avec Sachiko Hidari, Kiyoshi Atsumi, Yoshiko Kuga

La vie d'une mère de famille, Tora, qui a élevé onze enfants. Mariée dans les années 1920, elle aide son mari à travailler la terre. Pendant les années où celui-ci est mobilisé, elle s'occupe seule du foyer et des champs. Elle trouve la récompense de son dur labeur dans ses enfants qui grandissent et lui apportent la joie de vivre. Avec Kiyoshi Atsumi, l'inoubliable acteur de la série Tora-san
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Le banquet (Utage)

1967 / 100' / 35mm / VOSTA
Scénario Hideo Horie d'après le roman de Hiroshi Tonegawa
Avec Shima Iwashita, Kyûzô Kawabe, Jin Nakayama, Hideo Kanze (acteur Nô)

Suzuko, fille d'un grand cuisinier du quartier Akasaka à Tôkyô se marie avec le fils d'un acteur de nô de l'école Kanze. Elle est pourtant amoureuse d'un officier, Yakata qui l'a rejetée, pressentant une mort prochaine car il a décidé de participer au coup d'état du 26 février 1936. Celui-ci échoue et Yakata est exécuté. Suzuko, évoquant son amour pour Yakata, s'empoisonne. Célèbre drame amoureux dont l'atmosphère n'est pas sans rappeler le mythique Rites d'amour et de mort (Yûkoku ) tourné par Yukio Mishima l'année précédente.
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Publié : 27 janv. 06, 19:32
par k-chan
Bon sang, vous me foutez les boules avec vos intégrales Ozu, vos Heinosuke Gosho et vos Koji Wakamatsu. :cry: :cry:

(je veux vooooir !! :cry: )

Publié : 28 janv. 06, 19:15
par 2501
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Enorme ! :shock: :D

Exploit' à mort ! Sexe et violence filmés comme d'habitude au Japon avec une grande inventivité formelle. On pourrait même dire une certaine classe devant la beauté du cadre, des éclairages et de la photo.
Premier Teruo Ishii et pas déçu du voyage !

Les connaisseurs (noar !) peuvent-ils me conseiller d'autres perles du monsieur ?

Publié : 29 janv. 06, 00:50
par Vic Vega
2501 a écrit : Les connaisseurs (noar !) peuvent-ils me conseiller d'autres perles du monsieur ?
Le Ishii Teruo que tu as vu est l'un de ses plus rigoureux formellement dans ceux que j'ai vus. Comme peut l'etre également le premier Abashiri Prison, porté par une bonne mise en scène artisanale et qui fut une date dans l'histoire du yauza eiga, et un Sexy Line polar sympathique mais pas marquant. Je ne trouve pas qu'Ishii ait été aussi appliqué dans ses films de torture plus connus en Occident (L'Enfer des tortures, Femmes Criminelles, Yakuza's law). A la limite dans le meme genre il y a Sex and Fury de Suzuki Norifumi, premier volet de la série des Ocho: plus inégal mais avec quelques beaux éclats stylistiques et surtout Christina Thriller Lindberg.

Publié : 29 janv. 06, 00:55
par 2501
Merci Vic ! 8)
Tu confirmes les résultats de ma petite recherche sur cinemasie. Apparemment Ishii n'est pas aussi esthète qu'un Suzuki ou un Misumi. Etonnant quand on commence par Female Yakuza Tale qui est quand même assez soigné.

Je vais donc me mettre à la recherche des titres conseillés (+ Sukeban Guerilla qui m'a l'air assez marrant :) ).

Publié : 29 janv. 06, 03:15
par vic
De Teruo Ishii, je conseille aussi fortement le très sympathique Blind Woman's curse (1970) avec Meiko Kaji.

Publié : 29 janv. 06, 03:20
par 2501
Chouette ! Deux Vic pour le prix d'un !

Meiko Kaji ?! Je fonce ! :D