Eric Rohmer (1920-2010)
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Ce qui peut éventuellement choquer, ce n'est pas tant qu'il y ait une différence (ça, effectivement, tu ne trouveras pas grand monde pour te contredire là-dessus, ne nous méprenons pas), mais plutôt que, partant de cette "différence", tu en arrives à parler d' "image pourrie" ou de visuel "très peu travaillé" (sans compter la comparaison avec Dario Argento...), pour trouver finalement "too much" qu'on puisse juger que ce choix esthétique effectivement radical (dans le cas du Rayon vert ou de Quatre aventures de Reinette et Mirabelle, par exemple) est bel et bien une force esthétique (je dirais même que c'est pour ainsi dire un choix moral)... Sinon, comment expliquer qu'un film comme La Femme de l'aviateur (à l'image "pourrie", si l'on veut) soit immédiatement suivi (l'année d'après), dans la filmographie de Rohmer, de films comme Le Beau mariage ou (plus encore) Pauline à la plage, dont on peut difficilement remettre en cause la beauté plastique ? Et tout ça suivi des Nuits de la pleine lune et du Rayon vert (re "image pourrie", donc)... Si Rohmer, comme tu le dis, ne peut "être doué en tout" ni "intéressé par tous les aspects du cinéma", il faut que ce soit tout le temps, une bonne fois pour toute, et non pas à géométrie variable (surtout à si peu d'intervalle... je suis volontairement resté sur des exemples des années 80).
Il me paraît donc évident que le choix de la photo, pour chacun de ces films des années 80, n'est pas laissé au hasard, n'est pas le fait d'un homme qui s'en tape ou qui n'est "pas doué", mais au contraire, une décision murement réfléchie, un choix esthétique (oui, oui : esthétique) délibéré, pesé, conscient et, finalement, logique. J'y vois, dans chacun de ces cas, le plus grand soin apporté. Et il me semble qu'il n'y a rien de choquant à dire ça non plus.
Il me paraît donc évident que le choix de la photo, pour chacun de ces films des années 80, n'est pas laissé au hasard, n'est pas le fait d'un homme qui s'en tape ou qui n'est "pas doué", mais au contraire, une décision murement réfléchie, un choix esthétique (oui, oui : esthétique) délibéré, pesé, conscient et, finalement, logique. J'y vois, dans chacun de ces cas, le plus grand soin apporté. Et il me semble qu'il n'y a rien de choquant à dire ça non plus.
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Rohmer était un grand esthète mais ce que je voulais dire plus haut, c'est qu'avec les budgets que j'imagine assez serrés de ses films, il se concentrait davantage sur le scénario et les dialogues (ce qui n'empêche pas quelques compositions très travaillées ici ou là, d'inspiration picturale). Visuellement parlant, on n'est ni chez Visconti, ni chez Powell/Pressburger ou Albert Lewin, ni même chez d'autres maitres dialoguistes comme Lubitsch, Guitry ou Mankiewicz qui soignaient (ou avaient les moyens de soigner) beaucoup plus "l'habillage", ni chez des grands manipulateurs de couleurs comme Hitchcock, Godard ou Antonioni. Mais c'est aussi ce qui le rend si identifiable.
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Oui, j'avais bien saisi (je pense) ce que tu voulais dire, et sur le fond, je suis même d'accord avec toi. Mais c'est sur l'interprétation qu'on en donne qu'on diverge : pour moi, l'économie de moyen est une donnée consciente (et non pas imposée, subie) essentielle, totalement raccord avec le projet. Ainsi, un film comme Le Rayon vert, largement improvisé, se devait d'avoir une image qui soit tout sauf léchée, à mon sens. C'est le fond qui rejoint la forme. Et c'est pourquoi je n'arrive pas à mettre ça sur le compte d'une donnée qui serait "imposée" (et donc subie), fût-ce par la technique, ou le manque de "moyens".
Pour la manipulation des couleurs, je nuancerais beaucoup... Pour moi, chez Rohmer, les compositions ne sont pas "très travaillées" seulement "ici ou là", mais bien en permanence (même quand ça ne se voit pas, c'est bel et bien là). Le Genou de Claire ou La Collectionneuse (pour ne citer que deux exemples qui me viennent spontanément à l'esprit), c'est tout de même du grand art, dans le domaine de la manipulation des couleurs. Mais ça vaut pour tous les films, comme je tentais de l'expliquer plus haut (des décors aux cahiers de notes, en passant par le choix de la jaquette DVD !). Alors bien sûr, on n'est pas dans une grandiloquence à la Visconti, mais le soin, le travail, la réflexion sur la couleur, tout ça est bien là, en place, à l’œuvre chez Rohmer.
Pour la manipulation des couleurs, je nuancerais beaucoup... Pour moi, chez Rohmer, les compositions ne sont pas "très travaillées" seulement "ici ou là", mais bien en permanence (même quand ça ne se voit pas, c'est bel et bien là). Le Genou de Claire ou La Collectionneuse (pour ne citer que deux exemples qui me viennent spontanément à l'esprit), c'est tout de même du grand art, dans le domaine de la manipulation des couleurs. Mais ça vaut pour tous les films, comme je tentais de l'expliquer plus haut (des décors aux cahiers de notes, en passant par le choix de la jaquette DVD !). Alors bien sûr, on n'est pas dans une grandiloquence à la Visconti, mais le soin, le travail, la réflexion sur la couleur, tout ça est bien là, en place, à l’œuvre chez Rohmer.
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
J'ai pas eu mon "goodies" sac en toile. Je vais donc aller leur casser la gueule.


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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Il faudrait que je les revoie dans des conditions optimales (ils sont davantage à mes yeux des films de lumières que de couleurs) mais tu cites deux des Rohmer que je préfère.Amarcord a écrit :Le Genou de Claire ou La Collectionneuse (pour ne citer que deux exemples qui me viennent spontanément à l'esprit), c'est tout de même du grand art, dans le domaine de la manipulation des couleurs.

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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Enfin ça me parait évident, pour qui s'y intéresse vraiment, que Rohmer a un regard de peintre pour sa composition, son cadre, et que donc sous une apparente simplicité c'est très travaillé. Achetez.


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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
C'est devenu un peu un lieu commun, mais ça reste pertinent : difficile de ne pas penser à Hockney face à certains plans de La Collectionneuse...

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Ils brillent d'une toute nouvelle lumière, en blu-ray ! Le Genou de Claire, surtout, est renversant ! Vraiment l'impression de découvrir pour la toute première fois tous ces films (que j'ai pourtant vu et revus, pour la plupart, une bonne quinzaine de fois chacun)... C'est très troublant et émouvant à la fois ! Avec cette déferlante (tous les films en HD d'un seul coup), c'est Rohmer qui revient d'entre les morts !Federico a écrit :mais tu cites deux des Rohmer que je préfère.

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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
C'est mignon la fonction ignore. Chacun monologue et s'enthousiasme pour des choses déjà dites avant. Comme la disponibilité chez Potemkine de l'intégrale dés le 5 novembre.


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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Du beau monde chez Potemkine, ce dimanche après-midi...
Côté "technique" : Mary Stephen, Pascal Ribier, Diane Baratier, Noël Herpe, Lisa Garcia (Heredia), Marie Binet... Présence également de Nine Antico (illustratrice du coffret et des digipacks... et du sac en toile offert pour l'achat de l'intégrale !)
Côté acteurs, c'était Disneyland ! Amanda Langlet (arrivée la première), Charlotte Véry, Rosette, Sophie Renoir, Florence Darel, Andy Gillet, Eric Viellard (arrivé à la fin) avaient fait le déplacement...
Thé et petits gâteau étaient gracieusement offerts.
Le lieu, assez confiné, a fait que, très vite, tout ce petit monde s'est mélangé. Je retiens la grande disponibilité de tous sans exception, avec mention spéciale à Amanda Langlet (tout simplement adorable et incroyablement chaleureuse... juste délicieuse, avec ce sourire qui illumine son visage comme au temps de Pauline à la plage), à Eric Viellard (extrêmement chaleureux aussi) et à Sophie Renoir (très généreuse en anecdotes !).
J'ai été spécialement ému de "voir" en chair et en os Félicie de Conte d'hiver (peut-être le Rohmer que je préfère) : même si elle n'est pas restée tard, Charlotte Véry s'est montrée très disponible aussi.
Rosette, espiègle, égale à elle-même, sur sa planète, est conforme au personnage qu'on a coutume de voir dans les Rohmer qu'elle ponctue malicieusement.
Lisa Garcia était très en verve, très bavarde... un régal ! Gérard Courant était là aussi (grande discussion sur l'apport réel de la HD en vidéoprojection, alors que je vantais le rendu renversant de Ma nuit chez Maud !), ainsi que la responsable éditoriale du coffret (Noémie Moreau), à qui (après lui avoir dit tout le bien que je pensais du boulot qui avait été fait) j'ai eu le temps de glisser que je l'aimerais pour la vie si elle s'occupait aussi du cas "Rivette" (qui mériterait bien aussi un coffret intégral)... Apparemment, l'idée ne lui déplairait pas, mais ça n'est pas aussi simple... A propos de "pas simple", elle m'a confirmé ce que tout le monde sait déjà un peu : Criterion ne lâche rien, jamais (ou presque), ce qui explique notamment l'absence dans le coffret Rohmer du formidable bonus Criterion (le long doc où Barbet Schroeder fait parler Rohmer).
Il y a eu trois lectures (parfois hasardeuses, il faut bien le dire... mais tout ça était tellement bon enfant qu'il est difficile de se plaindre : comment faire la fine bouche quand, à 20 cm de vous, Rosette, Amanda, Charlotte et Lisa vous rejouent une scène du Rayon vert ?). Sophie Renoir et Andy Gillet ont "lu" (plus qu'ils ne l'ont "dit", honnêtement) un passage de Pauline à la plage... En revanche, quand, en fin d'après-midi, Amanda Langlet et Eric Viellard se sont lancés dans la lecture d'un passage de Ma nuit chez Maud, là, il s'est manifestement passé quelque chose... Je me suis alors pris à penser que Ma nuit chez Maud, en plus d'être le film magnifique qu'on connaît, ferait une formidable pièce de théâtre... Eric Viellard (vraiment excellent dans le rôle de Trintignant), à qui j'ai soufflé l'idée, a paru partant ! Après tout, quand on sait que Françoise Fabian (justement !) démarre très bientôt au théâtre Sonate d'automne, adaptation du film de Bergman, on peut rêver un peu...
Côté "technique" : Mary Stephen, Pascal Ribier, Diane Baratier, Noël Herpe, Lisa Garcia (Heredia), Marie Binet... Présence également de Nine Antico (illustratrice du coffret et des digipacks... et du sac en toile offert pour l'achat de l'intégrale !)
Côté acteurs, c'était Disneyland ! Amanda Langlet (arrivée la première), Charlotte Véry, Rosette, Sophie Renoir, Florence Darel, Andy Gillet, Eric Viellard (arrivé à la fin) avaient fait le déplacement...
Thé et petits gâteau étaient gracieusement offerts.
Le lieu, assez confiné, a fait que, très vite, tout ce petit monde s'est mélangé. Je retiens la grande disponibilité de tous sans exception, avec mention spéciale à Amanda Langlet (tout simplement adorable et incroyablement chaleureuse... juste délicieuse, avec ce sourire qui illumine son visage comme au temps de Pauline à la plage), à Eric Viellard (extrêmement chaleureux aussi) et à Sophie Renoir (très généreuse en anecdotes !).
J'ai été spécialement ému de "voir" en chair et en os Félicie de Conte d'hiver (peut-être le Rohmer que je préfère) : même si elle n'est pas restée tard, Charlotte Véry s'est montrée très disponible aussi.
Rosette, espiègle, égale à elle-même, sur sa planète, est conforme au personnage qu'on a coutume de voir dans les Rohmer qu'elle ponctue malicieusement.
Lisa Garcia était très en verve, très bavarde... un régal ! Gérard Courant était là aussi (grande discussion sur l'apport réel de la HD en vidéoprojection, alors que je vantais le rendu renversant de Ma nuit chez Maud !), ainsi que la responsable éditoriale du coffret (Noémie Moreau), à qui (après lui avoir dit tout le bien que je pensais du boulot qui avait été fait) j'ai eu le temps de glisser que je l'aimerais pour la vie si elle s'occupait aussi du cas "Rivette" (qui mériterait bien aussi un coffret intégral)... Apparemment, l'idée ne lui déplairait pas, mais ça n'est pas aussi simple... A propos de "pas simple", elle m'a confirmé ce que tout le monde sait déjà un peu : Criterion ne lâche rien, jamais (ou presque), ce qui explique notamment l'absence dans le coffret Rohmer du formidable bonus Criterion (le long doc où Barbet Schroeder fait parler Rohmer).
Il y a eu trois lectures (parfois hasardeuses, il faut bien le dire... mais tout ça était tellement bon enfant qu'il est difficile de se plaindre : comment faire la fine bouche quand, à 20 cm de vous, Rosette, Amanda, Charlotte et Lisa vous rejouent une scène du Rayon vert ?). Sophie Renoir et Andy Gillet ont "lu" (plus qu'ils ne l'ont "dit", honnêtement) un passage de Pauline à la plage... En revanche, quand, en fin d'après-midi, Amanda Langlet et Eric Viellard se sont lancés dans la lecture d'un passage de Ma nuit chez Maud, là, il s'est manifestement passé quelque chose... Je me suis alors pris à penser que Ma nuit chez Maud, en plus d'être le film magnifique qu'on connaît, ferait une formidable pièce de théâtre... Eric Viellard (vraiment excellent dans le rôle de Trintignant), à qui j'ai soufflé l'idée, a paru partant ! Après tout, quand on sait que Françoise Fabian (justement !) démarre très bientôt au théâtre Sonate d'automne, adaptation du film de Bergman, on peut rêver un peu...
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
On m'avait posé la question, je ne sais pas si ça a été précisé depuis:
Le coffret intégrale est bien numéroté pour une édition de 5000 exemplaires.
Le coffret intégrale est bien numéroté pour une édition de 5000 exemplaires.


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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Superbe compte-rendu, Amarcord. On s'y croirait.
Un bol que n'y soient pas venus Luchini et Dombasle car ils auraient tout phagocyté.
Bonne idée aussi, l'adaptation théâtrale (qui pourrait aussi bien fonctionner avec d'autres Contes moraux). Idem pour ta suggestion concernant Rivette.

Un bol que n'y soient pas venus Luchini et Dombasle car ils auraient tout phagocyté.
Bonne idée aussi, l'adaptation théâtrale (qui pourrait aussi bien fonctionner avec d'autres Contes moraux). Idem pour ta suggestion concernant Rivette.
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Tu rigoles mais c'est exactement la remarque que je me suis faite !Federico a écrit :Un bol que n'y soient pas venus Luchini et Dombasle car ils auraient tout phagocyté.



Oui, sauf que... ça me fait penser à un truc que m'a dit Rosette : elle est furieuse parce que deux de ses courts-métrages (qui ne font pas partie de la série des "Rosette") sont bien présents (sur le DVD "L'Atelier d'Eric Rohmer"), mais elle y est créditée sous son vrai nom (Françoise Quéré) alors qu'elle insiste pour n'être toujours (et en toutes circonstances) que Rosette ("Même mes enfants m'appellent Rosette, alors vous voyez, hein !" m'a-t-elle ditmonfilm a écrit :On m'avait posé la question, je ne sais pas si ça a été précisé depuis: Le coffret intégrale est bien numéroté pour une édition de 5000 exemplaires.




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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Ah oui, ça c'est idiot. Rosette, c'est une marque (d'actrice) déposée, comme Miou-Miou. Pas touche.Amarcord a écrit :ça me fait penser à un truc que m'a dit Rosette : elle est furieuse parce que deux de ses courts-métrages (qui ne font pas partie de la série des "Rosette") sont bien présents (sur le DVD "L'Atelier d'Eric Rohmer"), mais elle y est créditée sous son vrai nom (Françoise Quéré) alors qu'elle insiste pour n'être toujours (et en toutes circonstances) que Rosette ("Même mes enfants m'appellent Rosette, alors vous voyez, hein !" m'a-t-elle dit)...

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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Choppé le coffret hier à Gibert sans penser à l'état de mon compte...J'ai regardé dans la foulée, la boulangère de monceau, la collectionneuse, nadja à paris, quelques bonus de la collectionneuse, et des passages de 4 aventures de reinette et mirabelle. ça fait du bien de retrouver/découvrir l'aspect pelloche pour ces films là et ça efface le souvenir du rendu vidéo dégueulasse des précédentes éditions. La copie de la collectionneuse est nickel, l'ensemble tire un peu sur le jaune mais bon c'est très chouette. Le bonus de l'Ina avec l'interview d'un chabrol tout jeune et des acteurs apporte quelque chose de bien nostalgique (tout comme le coffret et l'ensemble des films de rohmer).
Enfin de quoi tous les revoir et bien passer l'hiver.
Par contre je trouve difficile d'enlever les disques de leur support...Peur de les abimer.
Mauvais point pour le coup.
Et les sachets de thé c'est vraiment le truc débile...
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Re: Eric Rohmer (1920-2010)
Tiens, je suis d'accord pour une fois, habituellement je me satisfait des supports parfois décriés mais là je dois dire que c'est problématique. J'ai peur de tout casser.Jack Griffin a écrit :Par contre je trouve difficile d'enlever les disques de leur support...Peur de les abimer.
Mauvais point pour le coup.

Ou de les découvrir. Etdu coup je suis face à la problématique de l'intégrale.Jack Griffin a écrit : Enfin de quoi tous les revoir et bien passer l'hiver.
Il y a une sorte de logique interne à l’œuvre qui rend préférable un visionnage chronologique ou je peux y aller au feeling?