Le Western américain : Parcours chronologique III 1955-1959

[Chip]

J' aime assez "Jicop,le proscrit", par contre ce prénom me semble pour le moins bizarre, le personnage dans la VO se nomme Jacob Wade, or je crois que le diminutif de Jacob est Jake. Les mystères de la VF ?

[Federico]

J' aime assez "Jicop,le proscrit", par contre ce prénom me semble pour le moins bizarre, le personnage dans la VO se nomme Jacob Wade, or je crois que le diminutif de Jacob est Jake. Les mystères de la VF ?

Je n'ai jamais pigé le pourquoi du comment de cette transformation du prénom. Peut-être un adaptateur peu doué en anglo-américain qui aura (mal) compris phonétiquement.
Quelqu'un a bien posé la question sur westernmovies mais personne n'a répondu (du reste, la plupart des intervenants semblent avoir vu le film en VF).

[someone1600]

Superbe texte sur decision at sundown pour un western que je trouve aussi superbe.

[Jeremy Fox]

Violence dans la vallée (The Tall Stranger - 1957) de BThomas Carr
ALLIED ARTISTS

Avec Joel McCrea, Virginia Mayo, Barry Kelley, Michael Pate
Scénario : Christopher Knopf d’après une histoire de Louis L'amour
Musique : Hans J. Salter
Photographie : Wilfrid M. Cline (DeLuxe 2.35)
Un film produit par Walter Mirisch pour la Allied Artists

Sortie USA : 17 novembre 1957

[AtCloseRange]

Je l'ai enfin vu en entier hier et mon avis malheureusement ne change pas vraiment. Même si je ne suis loin d'être aussi enthousiaste que beaucoup sur les Scott/Boetticher, je vois au moins 2 belles réussites, 7 Hommes à Abattre et surtout Comanche Station . Et ce Decision at Sundown est plutôt dans le bas de la pile.
Le "héros" est intéressant par son ambivalence et le final (comme souvent chez Boetticher) se joue de nos attentes mais j'ai du mal à y voir beaucoup plus qu'une "simple" série B au scénario plutôt malin dans son ambigüité. Et je ne changerai pas d'un iota mon appréciation de Randolph Scott. Il n'est ni meilleur ni pire que dans les autres Boetticher mais je le trouve toujours aussi fade (et sa voix sans personnalité est au diapason).

[Jeremy Fox]

Me voilà obligé d'éditer ça

les détracteurs de Randolph Scott devraient pouvoir lui reconnaitre à ce moment là un sacré talent, ou tout du moins un certain courage pour avoir été autant à l’encontre de ses personnages habituels, ‘lonesome cow-boy’ ambigu, au bord de la folie et repartant de Sundown, imbibé d’alcool, violent et totalement dépressif !

Mais j'ai quand même réussi à te le faire terminer ; dommage pour ton ressenti mais que tu trouves déjà 2 Boetticher très réussis me contente

Je pense que tu pourrais aimer La dame et le toréador

[AtCloseRange]

Je reconnais qu'il est un peu plus vivant dans ce film (notamment dans le final) mais on est vraiment toujours loin du compte. Je pense que des dizaines d'acteurs auraient rendu le film meilleur. En plus, généralement, les seconds rôles relèvent vraiment le niveau des Scott/Boetticher. Ici, bof.

[Chip]

Tout ça m'a donné envie de rerevoir le film, et j'ai passé une bonne soirée, même si ce western n'est pas le plus apprécié du duo, Boetticher ne l'aimait pas. Quant à Scott, le réalisateur le trouvait meilleur acteur que Wayne, perso je ne suis pas loin de partager cet avis.

[Jeremy Fox]

Quant à Scott, le réalisateur le trouvait meilleur acteur que Wayne, perso je ne suis pas loin de partager cet avis.

je n'irais pas jusque là même si ça ne me choque pas de le lire, appréciant les deux comédiens tout autant.

[Federico]

Quant à Scott, le réalisateur le trouvait meilleur acteur que Wayne, perso je ne suis pas loin de partager cet avis.

Sans doute Boetticher avait-il trouvé en Scott son interprète idéal et beaucoup d’aficionados le considèrent comme l'ultime acteur du genre mais en ce qui me concerne, il n'y a pas photo. Je viens de revoir des passages de La prisonnière du désert et même avec la meilleure volonté du monde, je n'essaierai même pas d'imaginer Scott (ni aucun autre, en fait) dans le rôle d'Ethan Edwards. On a à juste titre loué l'économie de moyens du jeu de Scott* qui fut remarquable dans de nombreux films et pas que de Boetticher mais il ne m'a jamais bouleversé comme Wayne peut le faire juste en se tenant le bras à la fin du monument de Ford (geste improvisé comme je viens de le découvrir).

(*) Cette économie tient parfois du placement en fond de pension mais là, je suis mauvaise langue, désolé. En plus, je l'aime bien Scott même si il m'est arrivé d'avoir envie de le secouer. D'où mon heureuse surprise quand il exprime une rage soudaine dans Le cavalier de la mort (Man in the saddle) d'André De Toth.

[Rick Blaine]

Quant à Scott, le réalisateur le trouvait meilleur acteur que Wayne, perso je ne suis pas loin de partager cet avis.

je n'irais pas jusque là même si ça ne me choque pas de le lire, appréciant les deux comédiens tout autant.

De même. Et d'ailleurs, mis à part leur présence régulière à l'affiche de westerns, je ne suis pas sur qu'ils soit vraiment comparables. Je ne vois pas Scott dans les rôles de Wayne, je ne vois pas Wayne dans les rôles de Scott.

[Jeremy Fox]

je n'irais pas jusque là même si ça ne me choque pas de le lire, appréciant les deux comédiens tout autant.

De même. Et d'ailleurs, mis à part leur présence régulière à l'affiche de westerns, je ne suis pas sur qu'ils soit vraiment comparables. Je ne vois pas Scott dans les rôles de Wayne, je ne vois pas Wayne dans les rôles de Scott.

Exact aussi.

[Jeremy Fox]

comme Wayne peut le faire juste en se tenant le bras à la fin du monument de Ford (geste improvisé comme je viens de le découvrir).

Pour rendre hommage à Harry carey Sr

[Jeremy Fox]

La prisonnière du désert

Vendredi prochain en Une du site

[Federico]

comme Wayne peut le faire juste en se tenant le bras à la fin du monument de Ford (geste improvisé comme je viens de le découvrir).

Pour rendre hommage à Harry Carey Sr

Spoiler (cliquez pour afficher)

Oui. Tous les acteurs venaient de passer le porche et se placer derrière la caméra. Wayne, resté seul devant l'entrée a alors croisé le regard d'Olive Carey et a eu ce geste affectueux, clin d'oeil à un acteur disparu qu'il admirait. Harry Carey Jr raconte que sa mère en est tombée dans les pommes.