Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]

[Coxwell]

Alors, je vais faire doublon avec Lohmann, mais pas forcément les mêmes notes :

Déjà, HIGH LVL pour ...
Désordres : 8,5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Comment déstabiliser le productivisme de l'intérieur et son rapport aux temps dans une horlogerie Suisse au milieu du 19ème siècle ? Désordres réponds à cette question de manière organique dans sa photographie splendide et dans l'idée même d'une idéologie anarchiste, sans bruits ni fureurs. Les idées entre les salariées de l'horlogerie se croisent par un sens du commun, le temps dit "Time is money" s'imbriquent dans une forme d'aliénation et le temps se déstabilise sur quatre temporalité dans un même village. J'ai presque jamais vu un film aussi fascinant et qui élève sans didactisme le fondement même du libéralisme et la dignité des corps anarchiste (car il y avait un peu de cela dans First Cow). Désordres porte du coup bien son nom. Pour l'instant, un film important de notre siècle.

Voyages en Italie : 8/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Désordres et bonheur hésitant d'un couple, le titre aurait pu être : Le lit conjugal.

Suzume : 5/10

Qu’est-ce que tu entends par « fondement même du libéralisme et dignité des corps anarchistes » ?

[Watkinssien]

Evil Dead Rise = 5/10.

[Alibabass]

Alors, je vais faire doublon avec Lohmann, mais pas forcément les mêmes notes :

Déjà, HIGH LVL pour ...
Désordres : 8,5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Comment déstabiliser le productivisme de l'intérieur et son rapport aux temps dans une horlogerie Suisse au milieu du 19ème siècle ? Désordres réponds à cette question de manière organique dans sa photographie splendide et dans l'idée même d'une idéologie anarchiste, sans bruits ni fureurs. Les idées entre les salariées de l'horlogerie se croisent par un sens du commun, le temps dit "Time is money" s'imbriquent dans une forme d'aliénation et le temps se déstabilise sur quatre temporalité dans un même village. J'ai presque jamais vu un film aussi fascinant et qui élève sans didactisme le fondement même du libéralisme et la dignité des corps anarchiste (car il y avait un peu de cela dans First Cow). Désordres porte du coup bien son nom. Pour l'instant, un film important de notre siècle.

Voyages en Italie : 8/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Désordres et bonheur hésitant d'un couple, le titre aurait pu être : Le lit conjugal.

Suzume : 5/10

Qu’est-ce que tu entends par « fondement même du libéralisme et dignité des corps anarchistes » ?

Spoiler (cliquez pour afficher)

pour le premier, par rapport à la fréquence du temps que les employeurs donne aux salariées pour marquer un rendement, et ainsi vendre les montres en international avec un prix assez fort pour créer du désir dans la classe bourgeoise et pour les corps anarchistes, la façon dont procède les salariées pour mieux préparer l'acte de résistance (en jouant sur le mensonge du temps de production, la parole comme idée) comme le dit le cinéaste dans les Cahiers : rompre avec une certaine vision de l'anarchisme comme "propagande par le fait" .

[Alexandre Angel]

Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan (Martin Bourboulon) : 4/10
C'est parfaitement anecdotique, surinvesti par une musique conformiste et envahissante, et copieusement infidèle à Dumas dans les péripéties.
Mais ce n'est pas vilain, pas si sombre, pas si mal foutu dans les séquences d'action et sympathiquement dénué de CGI (ou alors ils sont très discrets).
Mais pas un poil de génie.

[Watkinssien]

Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan (Martin Bourboulon) : 4/10

Mais pas un poil de génie.

Ni de passion, ni de panache.

[nobody smith]

Evil Dead Rise 6.5/10

[G.T.O]

The Quiet Girl 4,5/10

[Wulfa]

L'Éden, Andrés Ramirez Pulido : 7/10.

[Demi-Lune]

TÁR (Todd Field) : 7/10

[Nestor Almendros]

Brighton 4th : 6,5/10

[santiago]

Burning Days : 7/10
Amel et les fauves : 7/10
Dirty Difficult Dangerous : 7/10
Noémie dit oui : 6,5/10
Hokusai : 6,5/10
Quand tu seras grand : 6/10

[Spongebob]

Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan : 6/10

Il faut aimer les images sombres et marron.

[Barry Egan]

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania : 4/10

Fan des deux premiers films, et très déçu par celui-ci. Le concept et les pouvoirs de ce héros-là marchent bien mieux quand ils sont confrontés au monde "réel".

Super Mario Bros : Le Film : 5/10

Joli travail d'assemblage visuel et sonore à partir des jeux vidéo. Plus un hommage qu'une œuvre.

[Flol]

Evil Dead Rise : 6/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

On le sait : ça fait plus de 30 ans que la franchise Evil Dead ne cherche même plus à faire peur. On l'avait encore une fois constaté avec l'opus signé Fede Álvarez, qui avait principalement pour lui d'être un excellente demo-reel d'effets prosthétiques parfaitement gores et dégueulasses.

Rebelote ici avec ce nouvel opus dans la droite lignée du précédent, où l'on aligne sans grande invention les moments ultra sanglants et les jumpscares plus ou moins réussis, le tout sur une bande son extrêmement agressive. Le problème, c'est qu'à force de faire autant dans la surenchère, ça devient un tout petit peu inopérant tout ça. Tout cet étalage de barbaque et de liquides en tout genre est si exagéré, qu'en en deviendrait presque insensible.
Pas bien compris non plus l'utilité du prologue (qui a lieu le lendemain des événements du film), même s'il est efficace et a le mérite de nous offrir un plan final méchamment iconique.

En revanche, s'il y a une chose à souligner : c'est bien la performance de Alyssa Sutherland (aucun lien). Sans maquillage, et avec ses grands yeux, ses pommettes hautes et son immense bouche, elle est déjà un poil flippante ; mais dès lors qu'elle se transforme en possédée, son visage particulier prend des proportions horrifiques assez inouïes, et ce sans la moindre aide d'effets en CGI. C'est elle qui porte le film, et ses multiples torsions de corps, ses moindres mouvements de tête, ses sourires tordus face caméra, font tout le sel de ce film pas du tout innovant, voire carrément générique la plupart du temps, mais qui fait le job - notamment lors du climax dans le parking, qui se révèle totalement satisfaisant dans le sens où il a le bon goût d'exploiter à merveille tous les éléments que l'on aperçoit (une tronçonneuse par-ci, une machine à broyer les arbres par-là...).

[Alexandre Angel]

En revanche, s'il y a une chose à souligner : c'est bien la performance de Alyssa Sutherland (aucun lien). Sans maquillage, et avec ses grands yeux, ses pommettes hautes et son immense bouche, elle est déjà un poil flippante

Ah oui je suis allé voir. Elle est assez belle en plus (c'est pas la gamine d'Hérédité quoi) mais c'est elle qu'on voit sur l'affiche et elle fait peur.